Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1906 30 avril 1906
Description : 1906/04/30 (A6,N58). 1906/04/30 (A6,N58).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378378b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 116
- G. DE PREAUDET: Bulletin mensuel du sucre (Ne paraît pas ce mois)
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 121
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 123
112 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 58 — AVRIL 1906
ou défavorable à la germination et au dé-
part de la végétation. Favorable en cas de
sécheresse en maintenant une certaine fraî-
cheur dans le sol, défavorable en cas de
pluies abondantes en prolongeant l'effet de
l'humidité. La cendre paraît être toutefois
un bon engrais pour le jute.
Les graines surnageantes dans l'eau n'ont
donné que de 1 à 7 levées sur 200, tandis que
les plongeantes donnaient de 13 à 54. On ne
peut songer à astreindre le cultivateur à
plonger la semence dans l'eau pour écumer
les graines trop légères, d'autant plus
qu'on risquerait de provoquer la moi-
sissure des graines immergées; mais
cette observation conduit à penser que le
poids doit jouer un rôle dans le choix d'une
bonne graine de jute. Tout sac d'une conte-
nance déterminée, qui n'aurait pas un poids
également déterminé, devrait être considéré
avec méfiance.
Un litre de bonne graine récoltée cette
année nous a donné un poids de 0 k. 725;
mais, après quelques mois, ce poids aura
baissé sans que la valeur de la graine ait
diminué. Il nous faudra donc peser à nou-
veau et, par conséquent, revenir sur la
question.
L. HAUTEFEUILLE.
Une Liane à Caoutchouc à grand Rendement
Historique du Landolphia Dawei. Habitat (Cameroun, Uganda). - Introduction à San
Thomé. — Conditions de culture. — Essais de saignée. Variétés. — Sur l'adaptation de
certaines lianes aux feux de brousse. — La liane nouvelle de la Nigéria.
Notice bibliographique
AUG, CHEVALIER. Histoire d'une liane à caout-
chouc (Landolphia DalOel"). 80 20 pp., 1 pl.,
3 fig. dans le texte. Extrait du « Bull. de
la Société botanique de France », séance
du 12 janvier 1906.
Vraiment curieuse, cette histoire. Elle
nous a profondément intéressé, pour trois
raisons :
10. Le L. Dawei semble être, de toutes les
lianes à caoutchouc actuellement connues,
la plus rémunératrice à cultiver. — 2°. C'est
l'ami CHEVALIER qui a mis le fait en lumière.
— 3°. C'est dans notre édition annotée des
Plantes à caoutchouc de WARBURG, datant de
1901, qu'il a trouvé l'indication qui lui a
permis de reconstituer l'histoire de la cul-
ture de la plante.
Car elle est cultivée depuis une douzaine
d'années, au Cameroun et à San-Thomé,
sans que l'espèce ait été déterminée. Elle
demeurait confondue avec le L. florida et ne
fût décrite qu'en 1904, — incomplètement
d'ailleurs, — par O. STAPF de Kew, d'après
des matériaux insuffisants récoltés à 4000
pieds d'altitude, dans l'Uganda, par F. DAWE,
directeur du jardin botanique d'Entebbe.
— Nous sommes assez fier d'avoir pressenti
dès 1901, comme CHEVALIER le rappelle
bien gentiment, que l'assertion de PREUSS
sur l'existence au Cameroun du L. Jlorida
donnant du bon caoutchouc, devait reposer
sur une confusion; l'espèce indiquée n'ayant
jamais, nulle part, produitautre chose qu'une
résine inutilisable.
Le fait de la fixité de la valeur caoutchou-
tigène des espèces, —que CHEVALIER affirme
avec force dans toutes ses dernières commu-
nications (« Académie des Sciences », 30 oc-
tobre 1905; voir aussi la 12e page du mé-
moire cité en tête de la présente notice) nous
apparaissait dès cette époque comme patent,
à la suite de la confrontation des innombra-
bles sources que nous avions été amené à
compulser pour la mise à jour de l'ouvrage
de WARBURG. En même temps que cet autre
fait, à savoir que la richesse caoutchouti-
fère, dans les limites des espèces, est une
aptitude individuelle, thèse également dé-
ou défavorable à la germination et au dé-
part de la végétation. Favorable en cas de
sécheresse en maintenant une certaine fraî-
cheur dans le sol, défavorable en cas de
pluies abondantes en prolongeant l'effet de
l'humidité. La cendre paraît être toutefois
un bon engrais pour le jute.
Les graines surnageantes dans l'eau n'ont
donné que de 1 à 7 levées sur 200, tandis que
les plongeantes donnaient de 13 à 54. On ne
peut songer à astreindre le cultivateur à
plonger la semence dans l'eau pour écumer
les graines trop légères, d'autant plus
qu'on risquerait de provoquer la moi-
sissure des graines immergées; mais
cette observation conduit à penser que le
poids doit jouer un rôle dans le choix d'une
bonne graine de jute. Tout sac d'une conte-
nance déterminée, qui n'aurait pas un poids
également déterminé, devrait être considéré
avec méfiance.
Un litre de bonne graine récoltée cette
année nous a donné un poids de 0 k. 725;
mais, après quelques mois, ce poids aura
baissé sans que la valeur de la graine ait
diminué. Il nous faudra donc peser à nou-
veau et, par conséquent, revenir sur la
question.
L. HAUTEFEUILLE.
Une Liane à Caoutchouc à grand Rendement
Historique du Landolphia Dawei. Habitat (Cameroun, Uganda). - Introduction à San
Thomé. — Conditions de culture. — Essais de saignée. Variétés. — Sur l'adaptation de
certaines lianes aux feux de brousse. — La liane nouvelle de la Nigéria.
Notice bibliographique
AUG, CHEVALIER. Histoire d'une liane à caout-
chouc (Landolphia DalOel"). 80 20 pp., 1 pl.,
3 fig. dans le texte. Extrait du « Bull. de
la Société botanique de France », séance
du 12 janvier 1906.
Vraiment curieuse, cette histoire. Elle
nous a profondément intéressé, pour trois
raisons :
10. Le L. Dawei semble être, de toutes les
lianes à caoutchouc actuellement connues,
la plus rémunératrice à cultiver. — 2°. C'est
l'ami CHEVALIER qui a mis le fait en lumière.
— 3°. C'est dans notre édition annotée des
Plantes à caoutchouc de WARBURG, datant de
1901, qu'il a trouvé l'indication qui lui a
permis de reconstituer l'histoire de la cul-
ture de la plante.
Car elle est cultivée depuis une douzaine
d'années, au Cameroun et à San-Thomé,
sans que l'espèce ait été déterminée. Elle
demeurait confondue avec le L. florida et ne
fût décrite qu'en 1904, — incomplètement
d'ailleurs, — par O. STAPF de Kew, d'après
des matériaux insuffisants récoltés à 4000
pieds d'altitude, dans l'Uganda, par F. DAWE,
directeur du jardin botanique d'Entebbe.
— Nous sommes assez fier d'avoir pressenti
dès 1901, comme CHEVALIER le rappelle
bien gentiment, que l'assertion de PREUSS
sur l'existence au Cameroun du L. Jlorida
donnant du bon caoutchouc, devait reposer
sur une confusion; l'espèce indiquée n'ayant
jamais, nulle part, produitautre chose qu'une
résine inutilisable.
Le fait de la fixité de la valeur caoutchou-
tigène des espèces, —que CHEVALIER affirme
avec force dans toutes ses dernières commu-
nications (« Académie des Sciences », 30 oc-
tobre 1905; voir aussi la 12e page du mé-
moire cité en tête de la présente notice) nous
apparaissait dès cette époque comme patent,
à la suite de la confrontation des innombra-
bles sources que nous avions été amené à
compulser pour la mise à jour de l'ouvrage
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fait, à savoir que la richesse caoutchouti-
fère, dans les limites des espèces, est une
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