Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1906 28 février 1906
Description : 1906/02/28 (A6,N56). 1906/02/28 (A6,N56).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378376h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières33
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1073-1092. Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 36
36 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N* 56 — FÉv. 1906
MM. LEWIS, WILSON, R. H. PAUL et S. HIL-
TON-BRAVO.
Les trois premiers ont donné la préférence
à l'air comprimé etnous ne saurions nous en
étonner, en présence de l'importance prise
récemment dans l'industrie par les outils
pneumatiques. — M. LEWIS a adopté un pe-
tit moteur à air comprimé actionnant une
scie circulaire, calée sur l'arbre même du
moteur ; le tout est fixé sur un manche de
dimensions convenables, et ne coupe qu'une
canne à la fois. — L'air comprimé est amené
au moteur par des tuyaux flexibles.
Nous reviendrons sur l'appareil de M. R.
H. PAUL. déjà signalé dans le no 16 du « J.
d'A. T, » (octobre 1902), pour donner quel-
ques détails complémentaires sur sa cons-
truction. L'organe coupeur a la forme d'un
ciseau de 75 mm. de largeur, monté à l'ex-
trémité d'un piston mû par l'air com-
primé; ce piston forme distributeur et est
la seule pièce mobile de l'instrument, ce qui
est un grand avantage pour un outil de ce
genre. Le corps du cylindre dans lequel ma-
nœuvre le piston se prolonge en arrière par
une plaque qui vient s'appliquer sous l'avant-
bras de l'opérateur, contre lequel elle est
maintenue par des courroies. L'échappement
de l'air comprimé est dirigé vers l'opérateur,
pour le rafraîchir. — Le poids total de l'ap-
pareil n'est que de 3 livres anglaises
(j k360).
L'outil de M. J qlIN H. N. WILSON se rap-
proche du précèdent, mais il est muni d'un
croc opposé au ciseau et qu'on passe der-
rière la canne à couper; celle-ci se trouve
alors prise comme entre deux mâchoires, ce
qui doit certainement diminuer l'effort de
l'ouvrier qui appuie le ciseau contre la tige.
— La partie motrice est plus parfaite, mais
aussi plus compliquée que dans l'outil de M.
R. H. PAUL ; le cylindre est à double effet, à
soupapes rotatives indépendantes. L'outil
n'est pas fixé au bras de l'opérateur, mais
tenu à la main par lui. Quanta la disposition
des tubes conducteurs, elle mérite une men-
tion spéciale. — Le champ à couper est di-
visé en un certain nombre de planches sépa-
rées par des chemins d'une certaine lar-
geur : surde,ux chemins consécutifs circulent
des chariots réunis par un câble fortement
tendu à 4 ou 5 mètres au-dessus du sol ; un
des chariots au moins porte un compresseur
d'air; le câble sert de soutien à un tuyau
principal d'air comprimé, sur lequel sont
branchés un certain nombre de tuyaux plus
petits aboutissant chacun à un outil. Un
système très simple de contrepoids maintient
ces tuyaux secondaires toujours tendus ce
qui, joint à leur position verticale, débar-
rasse l'opérateur du souci de ne pas écraser
ou emmêler des tuyaux traînant sur le sol.
Le dernier appareil que nous ayons à dé-
crire dans ce premier groupe est celui de M.
S. HILTON-BRA vo, qui a .choisi l'électricité
comme force motrice. — Nous pouvons cette
fois donner à nos lecteurs un dessin de cet
instrument emprunté à notre excellent con-
frère, le « Hacendado Mexicano ».
A l'extrémité d'un manche en bois, dans
une légère armature métallique, est un petit
moteur électrique à induit central fixe, à
inducteurs extérieurs mobiles. Les fils con-
ducteurs du courant arrivent à l'extrémité
du manche en bois, descendent jusqu'à
FIG. 6. Conpe-cannes
IIILION-BRAVO
l'armature et pénètrent
dans la boîte du moteur
par l'axe ; l'inducteur mo-
bile fait partie de l'enve-
loppe complètement close
sur laquelle est montée une
scie circulaire, dont une
partie seulement est à dé-
couvert. L'opérateur tient
l'outil à deux mains et
l'approche de la canne,
qui est nettement et rapi-
dement sectionnée à la
hauteur voulue; il est même
possible de sectionner jus-
qu'à deux cannes à la fois.
— Le même instrument sert
à l'étêtage, que la canne soit encore
debout ou déjà coupée. — Dans un essai
de six jours fait en Australie, le prix de
revient de la récolte a été de francs 1,90
la tonne, ce qui semble très satisfaisant
étant donné le prix de la main d'oeuvre dans
MM. LEWIS, WILSON, R. H. PAUL et S. HIL-
TON-BRAVO.
Les trois premiers ont donné la préférence
à l'air comprimé etnous ne saurions nous en
étonner, en présence de l'importance prise
récemment dans l'industrie par les outils
pneumatiques. — M. LEWIS a adopté un pe-
tit moteur à air comprimé actionnant une
scie circulaire, calée sur l'arbre même du
moteur ; le tout est fixé sur un manche de
dimensions convenables, et ne coupe qu'une
canne à la fois. — L'air comprimé est amené
au moteur par des tuyaux flexibles.
Nous reviendrons sur l'appareil de M. R.
H. PAUL. déjà signalé dans le no 16 du « J.
d'A. T, » (octobre 1902), pour donner quel-
ques détails complémentaires sur sa cons-
truction. L'organe coupeur a la forme d'un
ciseau de 75 mm. de largeur, monté à l'ex-
trémité d'un piston mû par l'air com-
primé; ce piston forme distributeur et est
la seule pièce mobile de l'instrument, ce qui
est un grand avantage pour un outil de ce
genre. Le corps du cylindre dans lequel ma-
nœuvre le piston se prolonge en arrière par
une plaque qui vient s'appliquer sous l'avant-
bras de l'opérateur, contre lequel elle est
maintenue par des courroies. L'échappement
de l'air comprimé est dirigé vers l'opérateur,
pour le rafraîchir. — Le poids total de l'ap-
pareil n'est que de 3 livres anglaises
(j k360).
L'outil de M. J qlIN H. N. WILSON se rap-
proche du précèdent, mais il est muni d'un
croc opposé au ciseau et qu'on passe der-
rière la canne à couper; celle-ci se trouve
alors prise comme entre deux mâchoires, ce
qui doit certainement diminuer l'effort de
l'ouvrier qui appuie le ciseau contre la tige.
— La partie motrice est plus parfaite, mais
aussi plus compliquée que dans l'outil de M.
R. H. PAUL ; le cylindre est à double effet, à
soupapes rotatives indépendantes. L'outil
n'est pas fixé au bras de l'opérateur, mais
tenu à la main par lui. Quanta la disposition
des tubes conducteurs, elle mérite une men-
tion spéciale. — Le champ à couper est di-
visé en un certain nombre de planches sépa-
rées par des chemins d'une certaine lar-
geur : surde,ux chemins consécutifs circulent
des chariots réunis par un câble fortement
tendu à 4 ou 5 mètres au-dessus du sol ; un
des chariots au moins porte un compresseur
d'air; le câble sert de soutien à un tuyau
principal d'air comprimé, sur lequel sont
branchés un certain nombre de tuyaux plus
petits aboutissant chacun à un outil. Un
système très simple de contrepoids maintient
ces tuyaux secondaires toujours tendus ce
qui, joint à leur position verticale, débar-
rasse l'opérateur du souci de ne pas écraser
ou emmêler des tuyaux traînant sur le sol.
Le dernier appareil que nous ayons à dé-
crire dans ce premier groupe est celui de M.
S. HILTON-BRA vo, qui a .choisi l'électricité
comme force motrice. — Nous pouvons cette
fois donner à nos lecteurs un dessin de cet
instrument emprunté à notre excellent con-
frère, le « Hacendado Mexicano ».
A l'extrémité d'un manche en bois, dans
une légère armature métallique, est un petit
moteur électrique à induit central fixe, à
inducteurs extérieurs mobiles. Les fils con-
ducteurs du courant arrivent à l'extrémité
du manche en bois, descendent jusqu'à
FIG. 6. Conpe-cannes
IIILION-BRAVO
l'armature et pénètrent
dans la boîte du moteur
par l'axe ; l'inducteur mo-
bile fait partie de l'enve-
loppe complètement close
sur laquelle est montée une
scie circulaire, dont une
partie seulement est à dé-
couvert. L'opérateur tient
l'outil à deux mains et
l'approche de la canne,
qui est nettement et rapi-
dement sectionnée à la
hauteur voulue; il est même
possible de sectionner jus-
qu'à deux cannes à la fois.
— Le même instrument sert
à l'étêtage, que la canne soit encore
debout ou déjà coupée. — Dans un essai
de six jours fait en Australie, le prix de
revient de la récolte a été de francs 1,90
la tonne, ce qui semble très satisfaisant
étant donné le prix de la main d'oeuvre dans
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6378376h/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6378376h/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6378376h/f4.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6378376h
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6378376h