Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1906 31 mars 1906
Description : 1906/03/31 (A6,N57). 1906/03/31 (A6,N57).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378377x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 86
- .......... Page(s) .......... 87
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- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 90
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- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- ACTUALITES
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1093=1111. Principaux sujets traités:
- Arachide. Vanille. Gomme arabique. Coton. Caoutchouc. Palmier à huile. Riz. Poivre. Santal. Coleus comestibles. - Cultures et produits des Colonies françaises, de l'Argentine, du Brésil, de Porto-Rico, de l'Afrique anglaise (occidentale, orientale, Transwaal). - Domestication du zèbre. - Exploitation des agaves dans l'Inde. - Les matières premières de la caoutchouterie (Manuel du fabricant). - L'Hevea en Extrême - Orient (Johnson). - Manuel du chimiste de sucrerie. - La sucrerie mondiale (Paasche). Dendrologie (Hortus Vilmoreanus). - Périodicité foliaire des arbres tropicaux (Wrigth). - Sériciculture
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 74
68 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 57 — MARS 1906
tes l'humidité qui leur est nécessaire pour
passer les périodes de sécheresse. JBien sou-
vent, dans l'Afrique du nord, les vieux pra-
ticiens déposent dans les trous destinés à
recevoir des plants d'arbres, des raquettes
de cactus, qui entretiennent dans, le sol une
humidité bienfai.sante,' susceptible d'assu-
rer la reprise.
Un agriculteur italien, le professeur
CUSMANO,a .préconisé l'emploi de ces raquet-
tes, répété chaque année, pour mettre les
racines des arbres fruitiers à l'abri de la
sécheresse. Au printemps, on creuse au
pied des arbres une fosse circulaire ayant
environ 30.em de profondeur et que l'on rem-
plit de raquettes qui sont hachées à la
bêche..Cette bouillie végétale est recouverte
de terre. Le Prof. CÛSMANO assure qu'après
quatre mois de sécheresse, il a trouvé dans
les fosses ainsi' préparées une J matière
encore fraîche. Les arbres traités par ce
procédé conservaient tout leur feuillage et
étaient chargés de fruits.
Il y aurait bien long à dire sur tous les
services, aussi importants que variés, que
peuvent rendre les cactus ou les autres
plantes, voisines du même groupe botani-
que. Par la lecture des divers articles publiés
à ce sujet dans le « J. d'A. T. » on s'en rendra
facilement compte. En vue de permettre aux
personnes qui désireraient entreprendre la
culture du figuier de Barbarie de pouvoir
donner à cette culture tous les soins dési-
rables, il me paraît utile d'indiquer les par-
ticularités que présentent l'établissement
des plantations et les travaux nécessaires
pour leur entretien.
La multiplication de la plante peut se
faire par graines ou par boutures. Mais, la
reproduction par graines peut très bien ne
pas donner la variété que J'on aurait on
vue, — par exemple qualid il s'agit de va-
riétés inermes; d'autre part elle, nécessite
des soins de repiquages, etc., inutiles avec le
bouturage. C'est pourquoi, dans la pratique,
on fait la multiplication par boutures. Tou-
tes les parties de la plante se prêtent très
bien au bouturage.
Habituellement, on utilise pour établir
des plantations de cactus, des boutures for-
mées de deux, rarement trois raquettes :
une raquette-mère et une ou deux raquettes-
rej etons poussées sur celle-ci. C'est la ra-
quette-mère' détachée de la plante qui est
destinée à prendre racine. On a remarqué
.que dans bien des cas la reprise était bien
meilleure lorsque la raquette-mère destinée
à être enterrée était sectionnée par le tra-
ders au lieu d'être coupée au niveau d'une
articulation, i
Les boutures sont, avant la plantation,
laissées au soleil de 15 jours à un mois sui-
vant la saison. Il faut qu'elles aient perdu
une grande partie de leur eau pour que leur
reprise soit assurée. On attend généralement
pour procéder à la plantation que la raquette
commence à se rider et que la cicatrisation
de la section de coupe ait eu lieu.
On pourrait aussi avoir recours à des
boutures munies de plus de deux articula-
tions; il serait ainsi possible d'obtenir plus
rapidement des produits. Mais, - dans ce cas,
on observe parfois, dans les terrains ayant
quelque fraîcheur, que/la plus âgée de ces
articulations a des tendances à pourrir ;
cette pourriture entraîne souvent la décom-
position des autres raquettes. D'autre part,
on remarque que les plantes provenant de
boutures formées par des raquettes déjà,
âgées sont moins vigoureuses que si elles
avaient été produites par des raquettes plus
jeunes, et, en outre, la reprise est plus dif-
ficile.
Les boutures formées d'une seule raquette
peuvent aussi être employées; ce sont
d'ailleurs les seules utilisables dans le cas
de longs voyages à faire supporter aux bou-
tures, car les raquettes-rej etons se détério-
rent facilement pendant les parcours de
longue durée. Dans le cas do transport à de
grandes distances, il est utile de faire subir
aux boutures une dessication encore plus
complète que s'il s'agit de plantation sur
place. L'emballage doit être fait de façon à
éviter toute blessure qui entraînerait la
pourriture des raquettes. Au moment de
procéder à la plantation, on doit enlever
toutes les parties mortifiées ayant tendanco
tes l'humidité qui leur est nécessaire pour
passer les périodes de sécheresse. JBien sou-
vent, dans l'Afrique du nord, les vieux pra-
ticiens déposent dans les trous destinés à
recevoir des plants d'arbres, des raquettes
de cactus, qui entretiennent dans, le sol une
humidité bienfai.sante,' susceptible d'assu-
rer la reprise.
Un agriculteur italien, le professeur
CUSMANO,a .préconisé l'emploi de ces raquet-
tes, répété chaque année, pour mettre les
racines des arbres fruitiers à l'abri de la
sécheresse. Au printemps, on creuse au
pied des arbres une fosse circulaire ayant
environ 30.em de profondeur et que l'on rem-
plit de raquettes qui sont hachées à la
bêche..Cette bouillie végétale est recouverte
de terre. Le Prof. CÛSMANO assure qu'après
quatre mois de sécheresse, il a trouvé dans
les fosses ainsi' préparées une J matière
encore fraîche. Les arbres traités par ce
procédé conservaient tout leur feuillage et
étaient chargés de fruits.
Il y aurait bien long à dire sur tous les
services, aussi importants que variés, que
peuvent rendre les cactus ou les autres
plantes, voisines du même groupe botani-
que. Par la lecture des divers articles publiés
à ce sujet dans le « J. d'A. T. » on s'en rendra
facilement compte. En vue de permettre aux
personnes qui désireraient entreprendre la
culture du figuier de Barbarie de pouvoir
donner à cette culture tous les soins dési-
rables, il me paraît utile d'indiquer les par-
ticularités que présentent l'établissement
des plantations et les travaux nécessaires
pour leur entretien.
La multiplication de la plante peut se
faire par graines ou par boutures. Mais, la
reproduction par graines peut très bien ne
pas donner la variété que J'on aurait on
vue, — par exemple qualid il s'agit de va-
riétés inermes; d'autre part elle, nécessite
des soins de repiquages, etc., inutiles avec le
bouturage. C'est pourquoi, dans la pratique,
on fait la multiplication par boutures. Tou-
tes les parties de la plante se prêtent très
bien au bouturage.
Habituellement, on utilise pour établir
des plantations de cactus, des boutures for-
mées de deux, rarement trois raquettes :
une raquette-mère et une ou deux raquettes-
rej etons poussées sur celle-ci. C'est la ra-
quette-mère' détachée de la plante qui est
destinée à prendre racine. On a remarqué
.que dans bien des cas la reprise était bien
meilleure lorsque la raquette-mère destinée
à être enterrée était sectionnée par le tra-
ders au lieu d'être coupée au niveau d'une
articulation, i
Les boutures sont, avant la plantation,
laissées au soleil de 15 jours à un mois sui-
vant la saison. Il faut qu'elles aient perdu
une grande partie de leur eau pour que leur
reprise soit assurée. On attend généralement
pour procéder à la plantation que la raquette
commence à se rider et que la cicatrisation
de la section de coupe ait eu lieu.
On pourrait aussi avoir recours à des
boutures munies de plus de deux articula-
tions; il serait ainsi possible d'obtenir plus
rapidement des produits. Mais, - dans ce cas,
on observe parfois, dans les terrains ayant
quelque fraîcheur, que/la plus âgée de ces
articulations a des tendances à pourrir ;
cette pourriture entraîne souvent la décom-
position des autres raquettes. D'autre part,
on remarque que les plantes provenant de
boutures formées par des raquettes déjà,
âgées sont moins vigoureuses que si elles
avaient été produites par des raquettes plus
jeunes, et, en outre, la reprise est plus dif-
ficile.
Les boutures formées d'une seule raquette
peuvent aussi être employées; ce sont
d'ailleurs les seules utilisables dans le cas
de longs voyages à faire supporter aux bou-
tures, car les raquettes-rej etons se détério-
rent facilement pendant les parcours de
longue durée. Dans le cas do transport à de
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aux boutures une dessication encore plus
complète que s'il s'agit de plantation sur
place. L'emballage doit être fait de façon à
éviter toute blessure qui entraînerait la
pourriture des raquettes. Au moment de
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