Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1906 28 février 1906
Description : 1906/02/28 (A6,N56). 1906/02/28 (A6,N56).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378376h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières33
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1073-1092. Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 36
-
N° 56 — FÉv. 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 47
les essais de GIORDANA cités dans le mémoire
de M. WARBURG, p. 645.
Le Strutanthus syringiJolius est donné dans
le « Flora brasiliensis » comme poussant
spontanément dans toute la partie chaude
du Brésil, soit dans les Etats de Rio de
Janeiro, Minas, Bahia, Alagoas, Céara,
Amazonas; à l'herbier de Berlin, il en existe
en outre des spécimens du Piauhy et de la
■ Guyane anglaise. Ce gui se rencontre sur
une très grande variété d'arbres; notam-
ment sur différentes Lauracées du genre
Ocotea, sur le manguier, le GUAMO. Ce der-
nier nom est appliqué au Vénézuéla aux
arbres du genre Inga employés, de préfé-
rence à toutes autres essences, comme porte-
ombre dans les caféeries.
D'après KNOOP, le Tl NA MACHO ne se ren-
contre au Vénézuéla que dans la zone du
café, c'est-à-dire vers 1.000 mètres d'alti-
tude, et jusqu'à 1500 m. ; lesspécimensd'her-
biers existant en Europe, démontrent ce-
pendant qu'il pullule très volontiers égale-
ment dans la plaine, pourvu que le climat
soit suffisamment humide.
La teneur des fruits secs du TINA MACHO
en caoutchouc pur, semble pouvoir être
estimée avec sécurité à 15 ° 0 en moyenne,
soit environ 7 1/2 o du poids des fruits
frais. D'après GIORDANA certains arbres
très infestés auraient fourni jusqu'à 100 kg.
de fruits secs de TINA. Les gens du pays, qui
sont très pressés, abattent tout simplement
l'arbre entier; la quantité de fruits néces-
saire pour faire un kilo de caoutchouc ne
revient qu'à deux bolivars. L'extraction
revient au contraire très cher; un ouvrier ne
produit qu'un kilo de caoutchouc dans sa
journée. Toutefois, notre abonné M. ROVERSI
a, paraît-il, trouvé un procédé nouveau qui
permet de faire 50 kg. de caouchouc par
jour avec quatre ouvriers; ce procédé néces-
site l'emploi de 20 kg. d'eau par kilo de
caoutchouc marchand.
- Il ne devrait pas être difficile de cons-
truire une machine spécialement appropriée
au travail de ces fruits. Leur dessiccation,
qui se fait au soleil, prend un temps très
long, — jusqu'à deux mois; il serait donc
à souhaiter, peut-être, qu'on trouvât un bon
procédé permettant d'extraire le caoutchouc
des fruits frais.
Le Phthirusa theobromae, espèce à fruits
moins gros que la précédente, est répandu
dans tout le bassin de l'Amazone, au Véné-
zuéla et dans les trois Guyanes; au Brésil
elle ne dépasse pas, vers le sud, l'Etat de
Minas.
Au Vénézuéla elle semble être d'une fré-
quence extrême et y a été signalée sur le
GUAMO (Inga), l'AGUACATE (Persea gratis-
sima), l'OMOTILLO, le JAVILLO. Le Flora brasi-
liensis l'indique sur le laurier-rose, le man-
guier, et tout spécialement sur le cacao. ?
M. KNOOP a vu la même espèce, semble-t-il,
sur le LECHERO (Euphorbia caracasana), le
Sapium aucuparium, le PINON (Jatropha eur-
cas), le JOBO (Spondias lutea), le PERICOCO
(Erythrinavelutina), ainsi que sur ICGOLLITO,
le JACCA (Manihot utilissima), le papayer.
Dans certaines caféeries M. KNOOP a vu
les arbres produire 4 et 5 fois plus de fruits
de TINA que de café.
On n'est pas encore très fixé sur la richesse
en caoutchouc des fruits du Phthirusa; d'a-
près l'unique expérience de KNOOP que cite
M. WARBURG, elle semblerait moins riche
que l'espèce précédente, mais comme elle
est infiniment plus abondante, il ne serait
pas impossible que son exploitation soit
aussi ou même plus avantageuse que celle
du Strutanthus. •
- L'Annuaire 1904
du Département d'Agriculture des Etats-Unis
Sommaire de quelques cultures traitées : Riz. — Tabac. — Coton. — Citrus nouveaux
U. S. Department of Agriculture : YEARBOOK,
1904. 8°. 770 pp., orné d'un très grand
nombre de planches dont plusieurs colo-
riées. Gros volume entoilé. Edition du
Département. Washington 1905.
N° 56 — FÉv. 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 47
les essais de GIORDANA cités dans le mémoire
de M. WARBURG, p. 645.
Le Strutanthus syringiJolius est donné dans
le « Flora brasiliensis » comme poussant
spontanément dans toute la partie chaude
du Brésil, soit dans les Etats de Rio de
Janeiro, Minas, Bahia, Alagoas, Céara,
Amazonas; à l'herbier de Berlin, il en existe
en outre des spécimens du Piauhy et de la
■ Guyane anglaise. Ce gui se rencontre sur
une très grande variété d'arbres; notam-
ment sur différentes Lauracées du genre
Ocotea, sur le manguier, le GUAMO. Ce der-
nier nom est appliqué au Vénézuéla aux
arbres du genre Inga employés, de préfé-
rence à toutes autres essences, comme porte-
ombre dans les caféeries.
D'après KNOOP, le Tl NA MACHO ne se ren-
contre au Vénézuéla que dans la zone du
café, c'est-à-dire vers 1.000 mètres d'alti-
tude, et jusqu'à 1500 m. ; lesspécimensd'her-
biers existant en Europe, démontrent ce-
pendant qu'il pullule très volontiers égale-
ment dans la plaine, pourvu que le climat
soit suffisamment humide.
La teneur des fruits secs du TINA MACHO
en caoutchouc pur, semble pouvoir être
estimée avec sécurité à 15 ° 0 en moyenne,
soit environ 7 1/2 o du poids des fruits
frais. D'après GIORDANA certains arbres
très infestés auraient fourni jusqu'à 100 kg.
de fruits secs de TINA. Les gens du pays, qui
sont très pressés, abattent tout simplement
l'arbre entier; la quantité de fruits néces-
saire pour faire un kilo de caoutchouc ne
revient qu'à deux bolivars. L'extraction
revient au contraire très cher; un ouvrier ne
produit qu'un kilo de caoutchouc dans sa
journée. Toutefois, notre abonné M. ROVERSI
a, paraît-il, trouvé un procédé nouveau qui
permet de faire 50 kg. de caouchouc par
jour avec quatre ouvriers; ce procédé néces-
site l'emploi de 20 kg. d'eau par kilo de
caoutchouc marchand.
- Il ne devrait pas être difficile de cons-
truire une machine spécialement appropriée
au travail de ces fruits. Leur dessiccation,
qui se fait au soleil, prend un temps très
long, — jusqu'à deux mois; il serait donc
à souhaiter, peut-être, qu'on trouvât un bon
procédé permettant d'extraire le caoutchouc
des fruits frais.
Le Phthirusa theobromae, espèce à fruits
moins gros que la précédente, est répandu
dans tout le bassin de l'Amazone, au Véné-
zuéla et dans les trois Guyanes; au Brésil
elle ne dépasse pas, vers le sud, l'Etat de
Minas.
Au Vénézuéla elle semble être d'une fré-
quence extrême et y a été signalée sur le
GUAMO (Inga), l'AGUACATE (Persea gratis-
sima), l'OMOTILLO, le JAVILLO. Le Flora brasi-
liensis l'indique sur le laurier-rose, le man-
guier, et tout spécialement sur le cacao. ?
M. KNOOP a vu la même espèce, semble-t-il,
sur le LECHERO (Euphorbia caracasana), le
Sapium aucuparium, le PINON (Jatropha eur-
cas), le JOBO (Spondias lutea), le PERICOCO
(Erythrinavelutina), ainsi que sur ICGOLLITO,
le JACCA (Manihot utilissima), le papayer.
Dans certaines caféeries M. KNOOP a vu
les arbres produire 4 et 5 fois plus de fruits
de TINA que de café.
On n'est pas encore très fixé sur la richesse
en caoutchouc des fruits du Phthirusa; d'a-
près l'unique expérience de KNOOP que cite
M. WARBURG, elle semblerait moins riche
que l'espèce précédente, mais comme elle
est infiniment plus abondante, il ne serait
pas impossible que son exploitation soit
aussi ou même plus avantageuse que celle
du Strutanthus. •
- L'Annuaire 1904
du Département d'Agriculture des Etats-Unis
Sommaire de quelques cultures traitées : Riz. — Tabac. — Coton. — Citrus nouveaux
U. S. Department of Agriculture : YEARBOOK,
1904. 8°. 770 pp., orné d'un très grand
nombre de planches dont plusieurs colo-
riées. Gros volume entoilé. Edition du
Département. Washington 1905.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 15/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6378376h/f15.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6378376h/f15.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6378376h/f15.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6378376h
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6378376h