Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1906 31 janvier 1906
Description : 1906/01/31 (A6,N55). 1906/01/31 (A6,N55).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783753
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
N° 55 — JANV. 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 19
de la sienne, — qu'il sera très facile de se
procurer ces fertilisants.
J'ai dit les difficultés que l'on éprouve à
se procurer du fumier en Afrique Occiden-
tale, et à s'en servir. On pourrait y suppléer
par des engrais verts ; mais le problème de
la culture économique en Guinée, des plan-
tes destinées à former cet engrais est encore
tout à résoudre. En l'état actuel des choses
il semble douteux que la plus-value donnée
aux cultures par l'application de cet engrais
compense les frais de culture des légumi-
neuses destinées à le fournir.
L'usage des composts sera peut-être plus
aisé, mais il semble douteux qu'à eux seuls
ils suffisent à remplacer le fumier. En tout
cas l'expérimentation, qui est compliquée,
n'en a pas encore était faite en Afrique
Occidentale.
La vérité c'est que la culture des bananes
en Guinée française n'est pas sortie de la
période des essais et qu'il faudrait encore
plusieurs années de travaux poursuivis
avec méthode dans des entreprises conçues
dans un esprit commercial, avant que l'on
puisse, pour employer une expression an-
glaise, se faire une idée exacte des cc possi-
bilités ».(1)
E. BAILLAUD.
Toulouse, 1er janvier 1906.
(l)Dans notre prochain numéro, nous publierons la seconde
moitié de l'étude de M. BAILLAUD consacrée à un examen
des conditions spéciales créées dans l'ensemble de la région
soudanaise et de la zone semi-équatoriale de l'Ouest-Afri-
cain par la pauvreté du sol et la brièveté de la période
propice aux ensemencements. — L'auteur, entre autres, y
envisage longuement les chances d'avenir de la culture
cotonnière. — N. D. L. R
Saignée et Observation des Hevea
au Jardin d'Essais de Tjikeumeuh
Réduction des rendements au mètre carré d'écorce saignée.
Disposition et raffraîchissement des entailles. — Préparation du caoutchouc.
Par M. W. R. TROMP DE HAAS
C'est à Java que se trouve la plus ancienne
plantation de caoutchouc connue (domaine
de Pamanoekan-Tjiasem, près Soebang; prin-
cipalement, Ficus elastica); néanmoins, la
culture commerciale des arbres à caoutchouc
est encore très peu pratiquée dans l'île. Pour
ce qui est de l'Hevea en particulier, l'exploi-
tation de cet arbre à Java ne compte pour
ainsi dire pas et ne saurait se comparer à ce
qu'elle est à Ceylan ou dans la presqu'île de
Malacca. Il en est tout autrement de l'étude
du même. arbre ; sur ce terrain, Buitenzorg a
produit des recherches de premier ordre et
le titulaire actuel de la dépendance Tjikeu-
meuh qui a bien voulu nous honorer de la
communication que l'on va lire, continue
avec éclat l'œuvre de son prédécesseur M. VAN
ROMBURGH. Ses nombreuses et fréquentes
publications sur la matière, malheureusement
rédigées en hollandais, constituent une par-
tie importante de la bibliographie agricole
du caoutchouc. Il y a utilité immédiate, pour
toute personne s'occupant de ce produit, à
connaître les méthodes d'observation et d'ex-
périmentation qui sont à la base de ces tra-
vaux.
Plusieurs détails méritent d'être soulignés
ici. Ainsi, la forme du godet en cornet, qui
nous parait particulière ; nous aimerions
savoir ce qu'en pensent nos amis du Brésil et
de Ceylan. — Nous nous demandons aussi
pourquoi les arbres ne sont saignés qu'une
dizaine de fois dans chaque saison lorsque la
pratique des forêts amazoniennes, aussi bien
que celle des plantations anglaises d'Extrême-
Orient, prouve que les saignées peuvent être
prolongées avec profit pendant des mois en-
tiers. Serait-ce qu'on désire ménager les ar-
bres, considérés à la fois comme porte-
graines?
Le fait que M. TROMP DE HAAs ait fixé ses
préférences sur la fbrme d'incision connue
sous le nom de demi-arête, est significatif;
c'est une disposition analogue qui est préco
de la sienne, — qu'il sera très facile de se
procurer ces fertilisants.
J'ai dit les difficultés que l'on éprouve à
se procurer du fumier en Afrique Occiden-
tale, et à s'en servir. On pourrait y suppléer
par des engrais verts ; mais le problème de
la culture économique en Guinée, des plan-
tes destinées à former cet engrais est encore
tout à résoudre. En l'état actuel des choses
il semble douteux que la plus-value donnée
aux cultures par l'application de cet engrais
compense les frais de culture des légumi-
neuses destinées à le fournir.
L'usage des composts sera peut-être plus
aisé, mais il semble douteux qu'à eux seuls
ils suffisent à remplacer le fumier. En tout
cas l'expérimentation, qui est compliquée,
n'en a pas encore était faite en Afrique
Occidentale.
La vérité c'est que la culture des bananes
en Guinée française n'est pas sortie de la
période des essais et qu'il faudrait encore
plusieurs années de travaux poursuivis
avec méthode dans des entreprises conçues
dans un esprit commercial, avant que l'on
puisse, pour employer une expression an-
glaise, se faire une idée exacte des cc possi-
bilités ».(1)
E. BAILLAUD.
Toulouse, 1er janvier 1906.
(l)Dans notre prochain numéro, nous publierons la seconde
moitié de l'étude de M. BAILLAUD consacrée à un examen
des conditions spéciales créées dans l'ensemble de la région
soudanaise et de la zone semi-équatoriale de l'Ouest-Afri-
cain par la pauvreté du sol et la brièveté de la période
propice aux ensemencements. — L'auteur, entre autres, y
envisage longuement les chances d'avenir de la culture
cotonnière. — N. D. L. R
Saignée et Observation des Hevea
au Jardin d'Essais de Tjikeumeuh
Réduction des rendements au mètre carré d'écorce saignée.
Disposition et raffraîchissement des entailles. — Préparation du caoutchouc.
Par M. W. R. TROMP DE HAAS
C'est à Java que se trouve la plus ancienne
plantation de caoutchouc connue (domaine
de Pamanoekan-Tjiasem, près Soebang; prin-
cipalement, Ficus elastica); néanmoins, la
culture commerciale des arbres à caoutchouc
est encore très peu pratiquée dans l'île. Pour
ce qui est de l'Hevea en particulier, l'exploi-
tation de cet arbre à Java ne compte pour
ainsi dire pas et ne saurait se comparer à ce
qu'elle est à Ceylan ou dans la presqu'île de
Malacca. Il en est tout autrement de l'étude
du même. arbre ; sur ce terrain, Buitenzorg a
produit des recherches de premier ordre et
le titulaire actuel de la dépendance Tjikeu-
meuh qui a bien voulu nous honorer de la
communication que l'on va lire, continue
avec éclat l'œuvre de son prédécesseur M. VAN
ROMBURGH. Ses nombreuses et fréquentes
publications sur la matière, malheureusement
rédigées en hollandais, constituent une par-
tie importante de la bibliographie agricole
du caoutchouc. Il y a utilité immédiate, pour
toute personne s'occupant de ce produit, à
connaître les méthodes d'observation et d'ex-
périmentation qui sont à la base de ces tra-
vaux.
Plusieurs détails méritent d'être soulignés
ici. Ainsi, la forme du godet en cornet, qui
nous parait particulière ; nous aimerions
savoir ce qu'en pensent nos amis du Brésil et
de Ceylan. — Nous nous demandons aussi
pourquoi les arbres ne sont saignés qu'une
dizaine de fois dans chaque saison lorsque la
pratique des forêts amazoniennes, aussi bien
que celle des plantations anglaises d'Extrême-
Orient, prouve que les saignées peuvent être
prolongées avec profit pendant des mois en-
tiers. Serait-ce qu'on désire ménager les ar-
bres, considérés à la fois comme porte-
graines?
Le fait que M. TROMP DE HAAs ait fixé ses
préférences sur la fbrme d'incision connue
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c'est une disposition analogue qui est préco
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