Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1900 20 novembre 1900
Description : 1900/11/20 (A4,N65,T7). 1900/11/20 (A4,N65,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378369c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 69'7
« Au mois de novembre, il se propose de remanier à nouveau sa plantation et
de faire de nouvelles expériences sur les sujets encore intacts. Il attribué une
partie des insuccès à la trop grande humidité du sol et peut-être aux couverts
trop épais qui abritent la liane. M. Deslandes, inspecteur de l'agriculture, formule
la même opinion et il estime même que l'ombrage de la Vanille- doit être assez
léger pour ne pas dérober la plante aux rayons solaires.
« Dans la plantation de M. Orieux, les Vanilles sont disposées en lignes espa-
cées de 2 mètres et sur ces lignes l'écartement des pieds est de 1 mètre. Les
lianes s'enroulent sur des supports verticaux formés par des pignons d'Inde
(Jatropka curms) ou des bois-chandelle (Dracœna tesselata). Elles peuvent s'étendre
latéralement sur des supports horizontaux placés à 1 mètre au-dessus du sol.
« M. Orieux emploie sur sa concession de 5 à 10 ouvriers indigènes ; le recru-
tement s'en fait assez aisément, mais il est difficile d'obtenir d'eux un travail
soutenu et de les-attacher .définitivement à l'exploitation. »
LA CULTURE DU COTON EN ÉGYPTE (1)
L'gypte tient la 3e place pour la production du coton. Elle vient après les
États-Unis et les Indes.
Elle fournit à l'Angleterre environ 10.000 tonnes par année.
La qualité du coton d'Égypte est fort appréciée; il tient le second rang après
le Sea Island d'Amérique.
Les détails suivants traitant de la culture du cotonnier en Égypte sont extraits
du Bulletin du Ministère de l'agriculture.
Le premier cotonnier cultivé dans le delta du Nil fut appelé Jumelren souvenir
de celui qui en introduisit la culture dans ce pays, sous le règne de Mehemet-
Ali, en 1820.
M. Jumel, un Français, avait remarqué dans le jardin d'un de ses amis, au
Caire, un cotonnier dont la graine provenait du Soudan.
Il réussit à obtenir par semis quelques plantes qu'il offrit à Méhémet-Ali. Ce
dernier, prévoyant dans la culture de cette plante une source de grandes richesses
pour le pays, mit à la disposition de Jumel une grande étendue de terrains et
lui procura aide et facilité dans son entreprise.
Ce cotonnier était également connu sous le nom de Mako, en l'honneur de celui
chez qui Jumel trouva la première plante. - --
Les cotonniers Jumel ou Mako furent pendant quelques années les seuls que
l'on connût.
Quelque temps après ils furent remplacés par une nouvelle variété appelée
Ashmauni.
Cette dernière dégénéra après vingt années de culture et fut abandonnée pour
le Mit affifi qui existe encore et forme les plantations de nos jours.
Le Mit affifi est facile à cultiver, il ne réclame pas trop d'irrigation.
Sa couleur est un peu jaune et il est très apprécié par les tisserands. On cultive
aussi une autre variété que le Mit affifi, elle s'appelle le Bamieh. Elle est cultivée
en quantité plus limitée à cause de sa structure délicate et en raison de ce qu'elle
réclame une terre plus forte.
(1) Extrait de la Semaine Horticole de Bruxelles.
« Au mois de novembre, il se propose de remanier à nouveau sa plantation et
de faire de nouvelles expériences sur les sujets encore intacts. Il attribué une
partie des insuccès à la trop grande humidité du sol et peut-être aux couverts
trop épais qui abritent la liane. M. Deslandes, inspecteur de l'agriculture, formule
la même opinion et il estime même que l'ombrage de la Vanille- doit être assez
léger pour ne pas dérober la plante aux rayons solaires.
« Dans la plantation de M. Orieux, les Vanilles sont disposées en lignes espa-
cées de 2 mètres et sur ces lignes l'écartement des pieds est de 1 mètre. Les
lianes s'enroulent sur des supports verticaux formés par des pignons d'Inde
(Jatropka curms) ou des bois-chandelle (Dracœna tesselata). Elles peuvent s'étendre
latéralement sur des supports horizontaux placés à 1 mètre au-dessus du sol.
« M. Orieux emploie sur sa concession de 5 à 10 ouvriers indigènes ; le recru-
tement s'en fait assez aisément, mais il est difficile d'obtenir d'eux un travail
soutenu et de les-attacher .définitivement à l'exploitation. »
LA CULTURE DU COTON EN ÉGYPTE (1)
L'gypte tient la 3e place pour la production du coton. Elle vient après les
États-Unis et les Indes.
Elle fournit à l'Angleterre environ 10.000 tonnes par année.
La qualité du coton d'Égypte est fort appréciée; il tient le second rang après
le Sea Island d'Amérique.
Les détails suivants traitant de la culture du cotonnier en Égypte sont extraits
du Bulletin du Ministère de l'agriculture.
Le premier cotonnier cultivé dans le delta du Nil fut appelé Jumelren souvenir
de celui qui en introduisit la culture dans ce pays, sous le règne de Mehemet-
Ali, en 1820.
M. Jumel, un Français, avait remarqué dans le jardin d'un de ses amis, au
Caire, un cotonnier dont la graine provenait du Soudan.
Il réussit à obtenir par semis quelques plantes qu'il offrit à Méhémet-Ali. Ce
dernier, prévoyant dans la culture de cette plante une source de grandes richesses
pour le pays, mit à la disposition de Jumel une grande étendue de terrains et
lui procura aide et facilité dans son entreprise.
Ce cotonnier était également connu sous le nom de Mako, en l'honneur de celui
chez qui Jumel trouva la première plante. - --
Les cotonniers Jumel ou Mako furent pendant quelques années les seuls que
l'on connût.
Quelque temps après ils furent remplacés par une nouvelle variété appelée
Ashmauni.
Cette dernière dégénéra après vingt années de culture et fut abandonnée pour
le Mit affifi qui existe encore et forme les plantations de nos jours.
Le Mit affifi est facile à cultiver, il ne réclame pas trop d'irrigation.
Sa couleur est un peu jaune et il est très apprécié par les tisserands. On cultive
aussi une autre variété que le Mit affifi, elle s'appelle le Bamieh. Elle est cultivée
en quantité plus limitée à cause de sa structure délicate et en raison de ce qu'elle
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(1) Extrait de la Semaine Horticole de Bruxelles.
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