Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-11-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 novembre 1900 05 novembre 1900

Description : 1900/11/05 (A4,N64,T7). 1900/11/05 (A4,N64,T7).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378368z

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

VARIÉTÉS 665

Société française de meunerie et de panification, système Schweilzer, pour la
mouture du sorgho sucré, en lui disant mon but.

Très obligeamment, je reçus la farine obtenue avec la note suivante :
Quantités de graines traitées : 6k100
l'r passage :

Farine 2k985 j 61,100
Gruaux 2.760 j 6ki00
Gros son 0.355 j

28 passage :

Farine lk555 ] 2k760
Gruaux. 1.025 2k760
Son O. t 80

Le produit passe avec la plus grande facilité et sans altérer les meules
d'aucune façon. Étant donne la quantité de gruaux obtenus, il y aurait lieu de
faire une mouture plus haute, de repasser les gruaux trois ou quatre fois.

Cette farine, remise aux boulangers de ma localité et travaillée par eux sui-
vant les méthodes usitées pour la farine de blé, a donné un pain d'assez bon
goût, mais teinté et beaucoup trop compact.

Le son et le gruau ont été donnés aux animaux, mais il y en avait trop peu
pour permettre une observation. -

La volaille a reçu les graines de sorgho pendant tout l'hiver et en est encore
nourrie exclusivement à l'heure où j'écris.

Il est impossible que la ponte ait été un peu ralentie par cette nourriture,
mais cependant je n'ose l'affirmer, car l'hiver, qui a été très mauvais dans notre
région, peut aussi avoir exercé son influence.

En résumé, l'expérience d'une première année sur la canne à sucre de Chine,
variété Minnesota, a donné dans l'île de Porquerolles, c'est-à-dire dans la partie
du littoral de la Côte d'Azur où fleurit l'oranger :
1° Comme fourrage, une récolte en deux coupes de 145.800 kilogrammes à
l'hectare d'une nourriture excellente pour le bétail de travail, puisqu'il est en
très bon état pendant toute la période où il en a été nourri presque exclusive-
ment, c'est-à-dire du 1er août au 1er décembre. Les vaches laitières ont eu égale-
ment leur lait augmenté pendant la même période.

La plante n'ayant jamais été coupée qu'après maturité trop complète de la
graine, il ne paraît pas douteux qu'en coupant aussitôt la floraison, on obtien-
drait à la deuxième coupe une meilleure et plus abondante récolte.

2° Comme alcool, un produit d'un goût excellent et fin, qui est du rhum de
bonne qualité.

Les difficultés de fermentation signalées par M. Beauregard n'ont pas existé
dans le système que j'ai employé - la diffusion mais la quantité de liquide
à distiller est devenue considérable. C'est là un inconvénient au point de vue
économique.

La fermentation rapide et franche qui a été obtenue par ce procédé tient-elle
à ce que la canne tout entière a été mise en fermentation et que, sur ou dans la
canne, se trouve le ferment nécessaire qui ferait défaut lorsqu'on met seul en
fermentation le jus extrait? C'est possible, car un phénomène analogue se pro-
duit dans la fermentation des cuves de raisins. Lorsque ces derniers ont été
lavés, il est utile d'ajouter un ferment à la cuve.

3° Comme sucre, un jus de 120 au glucomètre.

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