Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1900 20 novembre 1900
Description : 1900/11/20 (A4,N65,T7). 1900/11/20 (A4,N65,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378369c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
696 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Le Gouvernement général ayant confié à l'étude de MM. GÉRAUD et PAYEN
l'échantillon joint à la lettre de M. MARCHAL, ces messieurs ont reconnu que
« le caoutchouc est d'une bonne qualité, qui apparaîtrait certainement meilleure
encore s'il avait été possible d'user de moyens plus perfectionnés pour l'obtenir
et l'agglomérer ».
« Tel qu'il se présente », continue le rapport, « il a l'aspect d'une plaque
très brune, presque noire, offrant, quand on le place en pleine lumière, une série
de solutions de continuité. Sa densité est de 0,961, alors que celle du caoutchouc
ordinaire est de 0,930, et il a l'avantage de ne contenir que très peu d'eau.
Traité par le sulfure de carbone, il s'y est dissous à peu près complètement; il
contient donc à peine quelques traces minimes de matières végétales. En
revanche, le résidu fixe, les matières minérales, potasse, silice, alumine, y sont
assez abondantes. Cet échantillon n'est pas adultéré, comme les espèces que l'on
rencontre sur les divers marchés, par de la paraffine, de l'amidon ou des graisses,
et la vulcanisation le rendra parfait en lui donnant l'élasticité dont il semble
quelque peu dépourvu. »
UNE PLANTATION DE VANILLE DANS LA VALLÉE
DE L'IVONDRO
Nous empruntons au Supplément de Tamatave du Journal Officiel de Madagascar
et Dépendances (n° 95) la description suivante de la vanillerie de M. ORIEUX:
« L'exploitation, qui remonte à trois années, n'a été précédée d'aucune autre
sur le même emplacement. Il s'agit donc d'une première installation sur un sol
neuf où les plantations ont été établies après un défrichement d'ailleurs assez
difficile.
« M. Orieux a voulu faire un essai de création de vanillerie dans la région de
Tamatave et il ne considère lui-même son entreprise que comme une simple
expérience.
« La plantation comprend 10.000 pieds de vanille qui se répartissent ainsi:
4.000 pieds de 3 ans ;
4.000 pieds dé 2 ans ;
2.000 pieds de 1 an.
« L'expérience de M. Orieux est d'autant plus méritoire et intéressante qu'il
savait à l'avance les difficultés toutes spéciales qu'offre la culture de la Vanille
dans la région de Tamatave, difficultés qui ont déjà abouti à plusieurs échecs sur
l'Ivondro même et dans la vallée du Fanandrano.
« En fait, bien que résolu à continuer ses essais pendant une année encore,
M. Orieux considère comme peu encourageants les résultats qu'il a constatés
jusqu'à ce jour. Pendant les deux premières années, la Vanille se développe à
souhait et son aspect donne les meilleures espérances. Vers la troisième année,
au moment où elle va entrer en rapport, la liane est attaquée d'une maladie con-
sistant en une sorte d'ulcération noire qui se produit le plus souvent vers le
pied, et s'étend de proche en proche. Bientôt la plante donne des signes de dépé-
rissement, tels que le jaunissement des feuilles, et elle ne tarde pas à mourir.
« C'est ainsi que sur les 4.000 pieds de 3 ans que possède M. Orieux, plus des
deux tiers sont à peu près perdus pour la récolte. Les 6.000 pieds de deux ans et
de un an sont, au contraire, très vivaces et de fort belle venue.
Le Gouvernement général ayant confié à l'étude de MM. GÉRAUD et PAYEN
l'échantillon joint à la lettre de M. MARCHAL, ces messieurs ont reconnu que
« le caoutchouc est d'une bonne qualité, qui apparaîtrait certainement meilleure
encore s'il avait été possible d'user de moyens plus perfectionnés pour l'obtenir
et l'agglomérer ».
« Tel qu'il se présente », continue le rapport, « il a l'aspect d'une plaque
très brune, presque noire, offrant, quand on le place en pleine lumière, une série
de solutions de continuité. Sa densité est de 0,961, alors que celle du caoutchouc
ordinaire est de 0,930, et il a l'avantage de ne contenir que très peu d'eau.
Traité par le sulfure de carbone, il s'y est dissous à peu près complètement; il
contient donc à peine quelques traces minimes de matières végétales. En
revanche, le résidu fixe, les matières minérales, potasse, silice, alumine, y sont
assez abondantes. Cet échantillon n'est pas adultéré, comme les espèces que l'on
rencontre sur les divers marchés, par de la paraffine, de l'amidon ou des graisses,
et la vulcanisation le rendra parfait en lui donnant l'élasticité dont il semble
quelque peu dépourvu. »
UNE PLANTATION DE VANILLE DANS LA VALLÉE
DE L'IVONDRO
Nous empruntons au Supplément de Tamatave du Journal Officiel de Madagascar
et Dépendances (n° 95) la description suivante de la vanillerie de M. ORIEUX:
« L'exploitation, qui remonte à trois années, n'a été précédée d'aucune autre
sur le même emplacement. Il s'agit donc d'une première installation sur un sol
neuf où les plantations ont été établies après un défrichement d'ailleurs assez
difficile.
« M. Orieux a voulu faire un essai de création de vanillerie dans la région de
Tamatave et il ne considère lui-même son entreprise que comme une simple
expérience.
« La plantation comprend 10.000 pieds de vanille qui se répartissent ainsi:
4.000 pieds de 3 ans ;
4.000 pieds dé 2 ans ;
2.000 pieds de 1 an.
« L'expérience de M. Orieux est d'autant plus méritoire et intéressante qu'il
savait à l'avance les difficultés toutes spéciales qu'offre la culture de la Vanille
dans la région de Tamatave, difficultés qui ont déjà abouti à plusieurs échecs sur
l'Ivondro même et dans la vallée du Fanandrano.
« En fait, bien que résolu à continuer ses essais pendant une année encore,
M. Orieux considère comme peu encourageants les résultats qu'il a constatés
jusqu'à ce jour. Pendant les deux premières années, la Vanille se développe à
souhait et son aspect donne les meilleures espérances. Vers la troisième année,
au moment où elle va entrer en rapport, la liane est attaquée d'une maladie con-
sistant en une sorte d'ulcération noire qui se produit le plus souvent vers le
pied, et s'étend de proche en proche. Bientôt la plante donne des signes de dépé-
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« C'est ainsi que sur les 4.000 pieds de 3 ans que possède M. Orieux, plus des
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