Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1900 20 novembre 1900
Description : 1900/11/20 (A4,N65,T7). 1900/11/20 (A4,N65,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378369c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
674 REVUE DES CULTURES COLONIALES
international fut tenu à Paris et c'est là que furent élaborées les lois de la nomen-
clature botanique actuellement encore en usage. Ces lois, bien connues des bota-
nistes descripteurs sous le nom de Code de 1867, constituent, après la création
de la dénomination binominale des plantes par Linné, l'une des étapes les plus
* importantes de la systématique botanique, puisqu'elles ont permis de fixer
d'après des règles invariables les noms à appliquer aux innombrables espèces
végétales.
La connaissance du nom d'une plante n'est pas toute la science assurément,
mais c'en est déjà le commencement. Ce sera la gloire du Congrès de 1867
d'avoir fixé ces règles de nomenclature.
Malheureusement, plusieurs de ces lois ont donné lieu à diverses interpréta-
tions de la part des botanistes descripteurs et l'entente n'a pas été absolument
générale. -
Le Congrès de 1900 a écarté ces questions de nomenclature de ses discussions,
la plupart de ses membres n'étant pas compétents pour les trancher; mais il a
émis le vœu qu'une commission internationale soit constituée pour examiner s'il
y a opportunité de reviser au prochain Congrès les lois de 1867.
Le Congrès, présidé par M. de Seynes, l'éminent directeur de la Société myco-
logique de France, avait été organisé grâce au zèle de M. Perrot, chargé de cours
à l'École supérieure de Pharmacie, dont l'activité ne s'estpas départie un instant
pendant toute la durée des assises. A l'invitation des membres du Comité d'orga-
nisation, avaient répondu la plupart des botanistes français et un grand nombre
de savants étrangers.
Parmi ces derniers, nous citerons seulement comme ayant assisté aux séances :
MM. Borzi, professeur, directeur du Jardin botanique de Palerme; Britton, direc-
teur de New-York Botanical Garden ; Chodat, doyen de la Faculté des Sciences de
Genève; Errera, directeur de l'Institut botanique de l'Université de Bruxelles;
Gallardo, délégué de la Faculté des Sciences de Buenos-Ayres; Gamble, délégué
du Gouvernement des Indes britanniques; Hochreutiner, attaché aux Herbiers de
la ville 4e Genève; Huber, attaché au Musée de Para; Istwanffi, directeur du
Jardin botanique de Buda-Pesth; Jaczewski, inspecteur de pathologie végétale du
ministère de l'agriculture de Russie ; le Dr P. Magnus, professeur extraordinaire
à l'Université de Berlin; Martel, professeur à l'Institut botanique de Turin; Pfitzer,
professeur à l'Université de Heidelberg; Thiselton-Dyer, directeur du Jardin
botanique de Kew; de Wildeman, naturaliste au Jardin botanique de l'État belge,
délégué officiel de l'État indépendant du Congo, etc., etc.
Pendant la durée des séances, l'attention des membres du Congrès a été retenue
par-deux ordres de travaux : d'une part, l'examen d'un certain nombre de pro-
positions SUT lesquelles les congressistes ont eu à se prononcer; de l'autre,
l'exposé par leurs auteurs de recherches botaniques nouvelles ou la présentation
de publications phytograp hiques récen tes.
Nous analyserons seulement les travaux du Congrès qui intéressent la bota-
nique coloniale.
Dès la première séance, les membres présents ont voté la périodicité des Con-
grès internationaux de botanique. Cette périodicité est fixée à cinq ans; le pro-
chain Congrès :se tiendra à Vienne en 1905. Les vœux qui ont été formulés
eaasuiteet qait;amené des votes nombreux montrent quelle sera l'utilité de ces
Congrès.
international fut tenu à Paris et c'est là que furent élaborées les lois de la nomen-
clature botanique actuellement encore en usage. Ces lois, bien connues des bota-
nistes descripteurs sous le nom de Code de 1867, constituent, après la création
de la dénomination binominale des plantes par Linné, l'une des étapes les plus
* importantes de la systématique botanique, puisqu'elles ont permis de fixer
d'après des règles invariables les noms à appliquer aux innombrables espèces
végétales.
La connaissance du nom d'une plante n'est pas toute la science assurément,
mais c'en est déjà le commencement. Ce sera la gloire du Congrès de 1867
d'avoir fixé ces règles de nomenclature.
Malheureusement, plusieurs de ces lois ont donné lieu à diverses interpréta-
tions de la part des botanistes descripteurs et l'entente n'a pas été absolument
générale. -
Le Congrès de 1900 a écarté ces questions de nomenclature de ses discussions,
la plupart de ses membres n'étant pas compétents pour les trancher; mais il a
émis le vœu qu'une commission internationale soit constituée pour examiner s'il
y a opportunité de reviser au prochain Congrès les lois de 1867.
Le Congrès, présidé par M. de Seynes, l'éminent directeur de la Société myco-
logique de France, avait été organisé grâce au zèle de M. Perrot, chargé de cours
à l'École supérieure de Pharmacie, dont l'activité ne s'estpas départie un instant
pendant toute la durée des assises. A l'invitation des membres du Comité d'orga-
nisation, avaient répondu la plupart des botanistes français et un grand nombre
de savants étrangers.
Parmi ces derniers, nous citerons seulement comme ayant assisté aux séances :
MM. Borzi, professeur, directeur du Jardin botanique de Palerme; Britton, direc-
teur de New-York Botanical Garden ; Chodat, doyen de la Faculté des Sciences de
Genève; Errera, directeur de l'Institut botanique de l'Université de Bruxelles;
Gallardo, délégué de la Faculté des Sciences de Buenos-Ayres; Gamble, délégué
du Gouvernement des Indes britanniques; Hochreutiner, attaché aux Herbiers de
la ville 4e Genève; Huber, attaché au Musée de Para; Istwanffi, directeur du
Jardin botanique de Buda-Pesth; Jaczewski, inspecteur de pathologie végétale du
ministère de l'agriculture de Russie ; le Dr P. Magnus, professeur extraordinaire
à l'Université de Berlin; Martel, professeur à l'Institut botanique de Turin; Pfitzer,
professeur à l'Université de Heidelberg; Thiselton-Dyer, directeur du Jardin
botanique de Kew; de Wildeman, naturaliste au Jardin botanique de l'État belge,
délégué officiel de l'État indépendant du Congo, etc., etc.
Pendant la durée des séances, l'attention des membres du Congrès a été retenue
par-deux ordres de travaux : d'une part, l'examen d'un certain nombre de pro-
positions SUT lesquelles les congressistes ont eu à se prononcer; de l'autre,
l'exposé par leurs auteurs de recherches botaniques nouvelles ou la présentation
de publications phytograp hiques récen tes.
Nous analyserons seulement les travaux du Congrès qui intéressent la bota-
nique coloniale.
Dès la première séance, les membres présents ont voté la périodicité des Con-
grès internationaux de botanique. Cette périodicité est fixée à cinq ans; le pro-
chain Congrès :se tiendra à Vienne en 1905. Les vœux qui ont été formulés
eaasuiteet qai
Congrès.
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