Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 décembre 1900 05 décembre 1900
Description : 1900/12/05 (A4,N66,T7). 1900/12/05 (A4,N66,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783701
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
706 REVUE DES CULTURES COLONIALES
cette œuvre colossale dont le premier fascicule est déposé sur le bureau (mono-
graphie des Musacèes, par Wœrburg).
M. de Wildeman, l'actif collaborateur de M. Th. Durand dans l'étude de la
flore de l'État indépendant du Congo, est venu ensuite exposer le résultat des
recherches entreprises principalement par les Belges pour faire connaître la
végétation de cette partie de l'Afrique. Quand M. Durand publia en 1896 les
Etudes sur lct flore de l'Étal iitdé
Etudes sur la flore de l'Etat indépendant du Congo, le nombre des espèces connues
était de 1.100; il a presque doublé aujourd'hui, grâce aux nombreux explora-
teurs scientifiques qui ont parcouru le pays depuis 1887. Hens, Demeure,
Cornet, Thonner, etc., ont rapporté de riches moissons.
M. Em. Laurent, professeur à l'Institut agricole de l'État belge à Gembloux, a
rapporté de deux voyages dans l'État indépendant de précieux matériaux et
s'est consacré surtout à l'étude de l'agriculture du Congo et des plantes utiles
de ce pays. Il a publié d'intéressants renseignements sur la culture du caféier
au Congo à laquelle il prédit le plus grand avenir. M. de Wildeman lui dédie
une nouvelle espèce de caféier qu'il avait rapportée de son voyage, le Goffea
Laurentii.
M. Alf. Dewèvre s'était attaché aussi à l'étude de la flore économique du
Congo. Il publia le premier une monographie des lianes à caoutchouc du genre
Landolphia qui fournissent la presque totalité du caoutchouc exporté par ce
continent. 11 mourut malheureusement au cours d'une exploration.
M. Hua fait l'historique des explorations des botanistes français en Afrique
tropicale et présente l'état actuel de nos connaissances sur la végétation des
colonies françaises de l'Afrique occidentale et du Congo. Adanson séjourna plu-
sieurs années au Sénégal vers le milieu du siècle dernier ; il en rapporta des col-
lections importantes étudiées par lui, par les Jussieu, par Lamark, etc.
De 1820 à 1840, le Sénégal fut l'objet d'explorations botaniques fructueuses de
la part du jardinier Richard, du pharmacien Leprieur, des voyageurs Perrottet
et Heudelot. C'est en 1830 que fut commencée la Flore de Sénégambie, œuvre très
importante pour l'époque et qui resta malheureusement inachevée (le tome 1er a
paru contenant 9 fascicules).
Les recherches botaniques abandonnées pendant près de cinquante ans ont été
reprises en 1880 au Sénégal et étendues dans l'intérieur à mesure que s'y effec-
tuait la pénétration française. C'est d'abord le Dr INoury qui est chargé, en 1884,
d'une mission pour étudier les plantes qui fournissent le caoutchouc. Il a été
suivi dans cette voie à une époque plus récente par M. Paroisse, M. le Dr Ma-
claud et M. le Dr Miquel. L'exploration la plus récente est celle de M. Chevalier
qui a duré 18 mois et dont les recherches ont particulièrement porté sur la Boucle
du Niger et sur la région de Tombouctou.
La Côte d'Ivoire a surtout été explorée par M. l'Administrateur Pobéguin; le
Dahomey est encore inexploré au point de vue botanique à l'heure actuelle ; le
royaume d'Oware (maintenant dépendance de la colonie anglaise de Lagos), par
Palisot de Beauvais en 1803.
L'exploration botanique du Congo français est plus récente et, en raison de la
richesse de cette région tropicale, bien moins avancée.
M. Edelestan Jardin, commissaire de la marine, rapporte des plantes de l'em-
bouchure du Gabon (1845-1848).
Le R. P. Duparquet herborise au Gabon en 1862.
M. Griffon de Bellay a fait d'intéressantes récoltes sur le littoral du Gabon
cette œuvre colossale dont le premier fascicule est déposé sur le bureau (mono-
graphie des Musacèes, par Wœrburg).
M. de Wildeman, l'actif collaborateur de M. Th. Durand dans l'étude de la
flore de l'État indépendant du Congo, est venu ensuite exposer le résultat des
recherches entreprises principalement par les Belges pour faire connaître la
végétation de cette partie de l'Afrique. Quand M. Durand publia en 1896 les
Etudes sur lct flore de l'Étal iitdé
Etudes sur la flore de l'Etat indépendant du Congo, le nombre des espèces connues
était de 1.100; il a presque doublé aujourd'hui, grâce aux nombreux explora-
teurs scientifiques qui ont parcouru le pays depuis 1887. Hens, Demeure,
Cornet, Thonner, etc., ont rapporté de riches moissons.
M. Em. Laurent, professeur à l'Institut agricole de l'État belge à Gembloux, a
rapporté de deux voyages dans l'État indépendant de précieux matériaux et
s'est consacré surtout à l'étude de l'agriculture du Congo et des plantes utiles
de ce pays. Il a publié d'intéressants renseignements sur la culture du caféier
au Congo à laquelle il prédit le plus grand avenir. M. de Wildeman lui dédie
une nouvelle espèce de caféier qu'il avait rapportée de son voyage, le Goffea
Laurentii.
M. Alf. Dewèvre s'était attaché aussi à l'étude de la flore économique du
Congo. Il publia le premier une monographie des lianes à caoutchouc du genre
Landolphia qui fournissent la presque totalité du caoutchouc exporté par ce
continent. 11 mourut malheureusement au cours d'une exploration.
M. Hua fait l'historique des explorations des botanistes français en Afrique
tropicale et présente l'état actuel de nos connaissances sur la végétation des
colonies françaises de l'Afrique occidentale et du Congo. Adanson séjourna plu-
sieurs années au Sénégal vers le milieu du siècle dernier ; il en rapporta des col-
lections importantes étudiées par lui, par les Jussieu, par Lamark, etc.
De 1820 à 1840, le Sénégal fut l'objet d'explorations botaniques fructueuses de
la part du jardinier Richard, du pharmacien Leprieur, des voyageurs Perrottet
et Heudelot. C'est en 1830 que fut commencée la Flore de Sénégambie, œuvre très
importante pour l'époque et qui resta malheureusement inachevée (le tome 1er a
paru contenant 9 fascicules).
Les recherches botaniques abandonnées pendant près de cinquante ans ont été
reprises en 1880 au Sénégal et étendues dans l'intérieur à mesure que s'y effec-
tuait la pénétration française. C'est d'abord le Dr INoury qui est chargé, en 1884,
d'une mission pour étudier les plantes qui fournissent le caoutchouc. Il a été
suivi dans cette voie à une époque plus récente par M. Paroisse, M. le Dr Ma-
claud et M. le Dr Miquel. L'exploration la plus récente est celle de M. Chevalier
qui a duré 18 mois et dont les recherches ont particulièrement porté sur la Boucle
du Niger et sur la région de Tombouctou.
La Côte d'Ivoire a surtout été explorée par M. l'Administrateur Pobéguin; le
Dahomey est encore inexploré au point de vue botanique à l'heure actuelle ; le
royaume d'Oware (maintenant dépendance de la colonie anglaise de Lagos), par
Palisot de Beauvais en 1803.
L'exploration botanique du Congo français est plus récente et, en raison de la
richesse de cette région tropicale, bien moins avancée.
M. Edelestan Jardin, commissaire de la marine, rapporte des plantes de l'em-
bouchure du Gabon (1845-1848).
Le R. P. Duparquet herborise au Gabon en 1862.
M. Griffon de Bellay a fait d'intéressantes récoltes sur le littoral du Gabon
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