Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1900 05 novembre 1900
Description : 1900/11/05 (A4,N64,T7). 1900/11/05 (A4,N64,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378368z
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CONGRÈS INTERNATIONAL ET CONCOURS DE LA RAMIE 649
Il fait remarquer qu'en travail aux colonies cela coûtera 50 de moins.
La machine travaillant de 1.000 à 1.500 kilog., soit 250 à 375 kilog. de production
ou en chiffre moyen 300 kilog., cela donne 3 fr. 30 par 100 kilog. de lanières.
Pour éviter toute surprise, il doublera ce prix, afin de montrer que même avec
un travail de 750 kilog. la machine est pratique : cela donne 6 fr. 50.
La culture coûte par an. 350 fr.
Coupe (pour 4 coupes, prix de France). 50 »
Séchage et mise en balles des lanières 50 »
Amenage des tiges et divers. 50 »
Frais de décortication (pour 6.000 kilog. à 6 fr. 50). 390 »
Total 900 fr.
ou 15 francs les 100 kilog.
Comptons 15 francs de bénéfice pour le cultivateur; nous avons la lanière
brute à 20 francs les 100 kilog. en laissant 800 francs net à l'agriculteur par
hectare et par an, déduction faite de 100 francs de transport (6 tonnes à
15 francs).
Dégommage. Dans cette opération il y a perte de 50 %, cela met la matière
première à 0 fr. 60 le kilog.
Le coût du procédé est :
4 kilog. de savon (prix très majoré). 4 fr. »
Charbon (100 kilog.) 4 fr. »
2 hommes à 4 francs: 8 francs pour 1.000 kgr., soit par
100 kgr.-. 0 fr. 80
Amortissement et séchage 1 fr. 20
10 lr. »
ce qui, ajouté aux 60 francs de matière première, donne un produit dégommé
propre à la filature à 70 francs les 100 kilog.
Il ajoute qu'à son avis la solution est là et que c'est la seule à adopter, vu
que les échantillons présentés sont après dégommage identiques en tous points
à ceux obtenus avec le China-grass actuel ou avec le China-grass mécanique
dégommé, et que tout ce qui a été dit au Congrès, loin de modifier son opinion,
n'a fait que confirmer les idées par lui précédemment émises dans ses écrits.
On fait observer à M. Michotte qu'il doit sécher les lanières.
M. Michotte répond qu'il s'étonne de la question, vu que certains membres
ont trouvé très simple le séchage des tiges alors qu'il le prétend impossible; que
les lanières n'exigent qu'un séchage à l'air de vingt-quatre heures; et que cette
opération n'a à se faire que sur 2.000 kilogrammes de matières en ruban
contenant de 20 à 30 d'eau, que c'est là une opération facile, et sans grand
travail, qui s'opère, en fin de travail, sans ouvriers spéciaux.
On demande également pourquoi cette différence de travail, entre les machines
30-80-300 kilogrammes de production. Il répond que dans la machine Faure on
traite les tiges une à une et avec un double mouvement d'entrée et un de retour ;
que la machine Estienne pousse 10 tiges à la fois avec un seul mouvement, et
la machine Michotte de 30 à 60 tiges à la fois avec un seul mouvement et ce 4 fois
la minute.
M. Marcou dit que lui aussi peut produire des lanières vertes, il en montre
les échantillons et ajoute :
La machine déboiseuse Lacôte peut avec une légère modification travailler la
2
Il fait remarquer qu'en travail aux colonies cela coûtera 50 de moins.
La machine travaillant de 1.000 à 1.500 kilog., soit 250 à 375 kilog. de production
ou en chiffre moyen 300 kilog., cela donne 3 fr. 30 par 100 kilog. de lanières.
Pour éviter toute surprise, il doublera ce prix, afin de montrer que même avec
un travail de 750 kilog. la machine est pratique : cela donne 6 fr. 50.
La culture coûte par an. 350 fr.
Coupe (pour 4 coupes, prix de France). 50 »
Séchage et mise en balles des lanières 50 »
Amenage des tiges et divers. 50 »
Frais de décortication (pour 6.000 kilog. à 6 fr. 50). 390 »
Total 900 fr.
ou 15 francs les 100 kilog.
Comptons 15 francs de bénéfice pour le cultivateur; nous avons la lanière
brute à 20 francs les 100 kilog. en laissant 800 francs net à l'agriculteur par
hectare et par an, déduction faite de 100 francs de transport (6 tonnes à
15 francs).
Dégommage. Dans cette opération il y a perte de 50 %, cela met la matière
première à 0 fr. 60 le kilog.
Le coût du procédé est :
4 kilog. de savon (prix très majoré). 4 fr. »
Charbon (100 kilog.) 4 fr. »
2 hommes à 4 francs: 8 francs pour 1.000 kgr., soit par
100 kgr.-. 0 fr. 80
Amortissement et séchage 1 fr. 20
10 lr. »
ce qui, ajouté aux 60 francs de matière première, donne un produit dégommé
propre à la filature à 70 francs les 100 kilog.
Il ajoute qu'à son avis la solution est là et que c'est la seule à adopter, vu
que les échantillons présentés sont après dégommage identiques en tous points
à ceux obtenus avec le China-grass actuel ou avec le China-grass mécanique
dégommé, et que tout ce qui a été dit au Congrès, loin de modifier son opinion,
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On fait observer à M. Michotte qu'il doit sécher les lanières.
M. Michotte répond qu'il s'étonne de la question, vu que certains membres
ont trouvé très simple le séchage des tiges alors qu'il le prétend impossible; que
les lanières n'exigent qu'un séchage à l'air de vingt-quatre heures; et que cette
opération n'a à se faire que sur 2.000 kilogrammes de matières en ruban
contenant de 20 à 30 d'eau, que c'est là une opération facile, et sans grand
travail, qui s'opère, en fin de travail, sans ouvriers spéciaux.
On demande également pourquoi cette différence de travail, entre les machines
30-80-300 kilogrammes de production. Il répond que dans la machine Faure on
traite les tiges une à une et avec un double mouvement d'entrée et un de retour ;
que la machine Estienne pousse 10 tiges à la fois avec un seul mouvement, et
la machine Michotte de 30 à 60 tiges à la fois avec un seul mouvement et ce 4 fois
la minute.
M. Marcou dit que lui aussi peut produire des lanières vertes, il en montre
les échantillons et ajoute :
La machine déboiseuse Lacôte peut avec une légère modification travailler la
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