Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-10-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 octobre 1900 20 octobre 1900

Description : 1900/10/20 (A4,N63,T7). 1900/10/20 (A4,N63,T7).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378367j

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

CONGRÈS INTERNATIONAL ET CONCOURS DE LA RAMIE 617

surprise. Sur la foi de personnes autorisées, telles que M. Gavelle-Brière, président
du syndicat de l'industrie linière de France; M. Favier, qui depuis de longues
années a employé son activité, sa haute intelligence et ses ressources au traite-
ment de la Ramie en sec; sur l'adhésion aussi de nombreuses personnalités
étrangères, on nous a dit : donnez-nous de la Ramie en sec et nous vous garan-
tissons l'utilisation industrielle immédiate et rémunératrice.

a La seconde session du Congrès international de la Ramie aura pour but de
mettre aux prises les fabricants de machines à décortiquer en vert et en sec. Il
appartiendra aux agriculteurs et aux industriels de savoir auquel des deux pro-
cédés ils doivent avoir recours et quel est celui qui leur offre le plus d'avan-
tages. »

Séance du mercredi 3 octobre, matin.

Près de cinquante congressistes, parmi lesquels beaucoup d'étrangers, sont
présents.

M. Maxime Cornu, président, présente les excuses de MM. le colonel Van
Zuylen, que ses occupations ont appelé à Java, et Gavelle-Brière, très souffrant,
qui regrette de ne pouvoir assister aux séances du Congrès, auquel il a pris, en
juin, une part si active.

Le procès-verbal de la première session est parvenu à chacun des adhérents
au Congrès ; ceux des séances qui viennent de commencer seront rédigés de la
même façon et publiés par les soins de la Revue des cultures coloniales.

Pendant cette seconde session, le Congrès aura à entendre les concurrents du
concours d'expériences qui doivent lui faire connaître les principes de leurs
machines et les résultats qu'ils entendent en tirer. Les inventeurs se sont
proposé des buts différents. Un observateur superficiel pourrait critiquer les
uns ou les autres pour telle ou telle raison; mais il faut songer que les besoins
de l'industrie sont différents selon les cas; telle machine qui contente l'un
peut ne pas contenter l'autre. Il est donc à la fois nécessaire d'entendre l'inven-
teur de la machine qui doit être le lien entre l'agriculteur qui récolte le produit
et l'industriel qui l'utilise.

M. Rivière, rapporteur général, a la parole. Il tient, pour faciliter la discussion,
à résumer les conclusions de la première session du Congrès et à préciser l'état
de la question.

La deuxième session du Congrès international de la Ramie doit porter princi-
palement ses études et ses discussions sur l'examen des procédés pratiques de
décortication et de défibration, ainsi que sur la valeur des divers échantillons
de lanières et de fibres obtenus par divers traitements mécaniques et chimiques.

La question de la Ramie va être soumise au jugement de deux hauts arbitres :
1° Un jury officiel qui se prononcera sur la valeur des procédés de travail et
les classera;
2° Un Congrès où toutes les voix pourront se faire entendre, où tous les inté-
ressés défendront leurs idées, non seulement verbalement, mais encore par des
démonstrations pratiques.

Mais il faut d'abord bien établir que les opérations du jury officiel et spécial
qui doit juger la machinerie, les procédés de travail ainsi que les échantillons

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