Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1900 20 octobre 1900
Description : 1900/10/20 (A4,N63,T7). 1900/10/20 (A4,N63,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378367j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 637
Les iles Seychelles ont exporté en 1897 pour 246.600 dollars (1.233.000 francs) de vanille.
M. GALBRAITH l'y a cultivée pendant de longues années, notamment à Mahé. Le gouvernement dès-
États-Unis a voulu, par la publication de ce petit manuel, inciter à la culture de la vanille aux
iles Hawaï et à Porto-Rico; il avertit, toutefois, les Américains d'avoir à s'abstenir d'une facon
absolue de toute introduction de plants dès îles de l'océan Indien, de peur d'introduire du même
coup, dans les nouvelles possessions américaines, la terrible maladie cryptogamique qui sévit sur
les vanilliers aux Seychelles, à Bourbon, etc. D. G. FAIRCffiLD dit à ce sujet, dans une note
tenant lieu de préface : « Si la maladie devait pénétrer dans nos possessions tropicales avec les
premiers plants, ce ne serait pas la peine de travailler à y introduire la nouvelle culture; autant
ne pas commencer. » Il adjure donc les particuliers de s'abstenir par patriotisme en attendant
l'intervention d'une loi prohibitive, et de s'en fier au département de l'agriculture qui importerait
seul les boutures nécessaires, après les avoir soumises au contrôle d'un spécialiste en pathologie
végétale. La maladie a été décrite d'une manière très détaillée par M. GALBRAITH, mais cette partie
de son manuscrit n'était pas encore en état d'être publiée en novembre 1898. Nous'ne savons pas
si elle l'a été depuis par le département qui détient le travail.
— Nous croyons utile d'attirer l'attention sur une nouvelle rubrique spéciale du « Tropical
Agriculturist ) de Colombo : AnnoncesMes planteurs contenant des offres de vente de graines,
plants, foontures, etc. Il y en a 28 (p. III) dans la livraison d'août; la plupart concernent le
théier et plus particulièrement la variété « Manipuri » à feuilles foncées (« dark leaved »).
— Une circulaire ministérielle attire l'attention des administrations coloniales et des planteurs
sur les dispositions adoptées au Jardin colonial de Nogent-sur-Marne en vue de la
préparation d'un personnel agricole technique pour les colonies : le service des
cultures et des laboratoires y est assuré, en effet, par des jeunes gens sortant des Écoles d'horti-
culture de Versailles et de Villepreux, des Écoles nationales d'agriculture de Grignon et de Mont-
pellier, de l'École d'agriculture coloniale de Tunis et de l'Institut agronomique. Leur stage
terminé, ils seront à même de rendre les plus réels services dans la conduite des entreprises de
culture aux pays chauds.
— Le Conseil général de la Nouvelle-Calédonie a voté la création d'un Jardin d'essai et
d'une ferme modèle à Yahoué. M. ESCA-NDE, le futur directeur, se propose de cultiver le café, le
caoutchouc, l'indigo, etc., et les herbes fourragères parmi lesquelles il s'appliquera à rechercher
celles qui résistent le mieux aux sauterelles. La ferme sera une ferme d'élevage et s'efforcera de
constituer une race calédonienne de bœufs « et même de chevaux ». Le crédit accordé est de
32.000 francs.
— Un service forestier est crée en Indo-Chine; il est rattaché à la direction de l'agriculture et
du commerce.
— M. MUNTZ, membre de l'Institut, secondé par M. ROUSSEAU" a terminé l'analyse agricole de
plus de 600 échantillons de terre de Madagascar. Son étude paraîtra dans le « Bulletin du
ministère de l'Agriculture ».
— Une note de la direction de l'École coloniale allemande Wilhelmshof, à Witzenhausen
a. d. Werra, nous apprend qu'au mois d'août l'École était déjà en plein fonctionnement, le travail
aux champs et aux ateliers et les exercices physiques allant de pair avec les études scientifiques.
Le PR FESCA, de Berlin, a fait un cours sur les fruits et épices tropicaux, et le DR HINDORF, de
Cologne, sur l'élevage dans les colonies allemandes. L'École possède désormais son organe
périodique trimestriel : « Der deutsche Kulturpionier ),. abonnement annuel, 2 marks.
— Une annonce nous apprend l'existence à l'Université de l'État de Louisiane (Bâton Rouge)
d'une école d'agriculture et de chimie consacrée spécialement à l'industrie de la canne à sucre ;
elle porte le nom de « Andubon Sugar School».
— Une « École d'agronomie » est créée près l'Université de la Havane; voir détails dans le
numéro d'août de la « Revista de Agricultura » de la même ville.
— Une école de santé maritime et coloniale («Institut für Schiffsund Tropenkrankheiten »)
est créée à Hambourg.
— M. L. PYNAERT, le directeur de la nouvelle station botanique et agronomique d'Eala (Congo
indépendant), s'est embarqué pour le Congo le 16 septembre. Parmi les collaborateurs qu'il
emmène avec lui il y a l'ingénieur agricole LAURENT, neveu de l'éminent botaniste. Le jardin
colonial de Laeken expédie par le même bateau 40 caisses Ward remplies de plantes destinées à
Eala (« Belgique coloniale »).
— C'est M. KINDT qui est nommé chef de culture des serres du Stuivenberg (Laeken) composant
le Jardin colonial de l'État du Congo.
— Le Pr STUBBS, le bien connu directeur des stations agronomiques de la Louisiane, est chargé
d'une mission aux îles Hawaï (voir détails au n° 5 du vol. XXV du « Louisiana Planter »).
Les iles Seychelles ont exporté en 1897 pour 246.600 dollars (1.233.000 francs) de vanille.
M. GALBRAITH l'y a cultivée pendant de longues années, notamment à Mahé. Le gouvernement dès-
États-Unis a voulu, par la publication de ce petit manuel, inciter à la culture de la vanille aux
iles Hawaï et à Porto-Rico; il avertit, toutefois, les Américains d'avoir à s'abstenir d'une facon
absolue de toute introduction de plants dès îles de l'océan Indien, de peur d'introduire du même
coup, dans les nouvelles possessions américaines, la terrible maladie cryptogamique qui sévit sur
les vanilliers aux Seychelles, à Bourbon, etc. D. G. FAIRCffiLD dit à ce sujet, dans une note
tenant lieu de préface : « Si la maladie devait pénétrer dans nos possessions tropicales avec les
premiers plants, ce ne serait pas la peine de travailler à y introduire la nouvelle culture; autant
ne pas commencer. » Il adjure donc les particuliers de s'abstenir par patriotisme en attendant
l'intervention d'une loi prohibitive, et de s'en fier au département de l'agriculture qui importerait
seul les boutures nécessaires, après les avoir soumises au contrôle d'un spécialiste en pathologie
végétale. La maladie a été décrite d'une manière très détaillée par M. GALBRAITH, mais cette partie
de son manuscrit n'était pas encore en état d'être publiée en novembre 1898. Nous'ne savons pas
si elle l'a été depuis par le département qui détient le travail.
— Nous croyons utile d'attirer l'attention sur une nouvelle rubrique spéciale du « Tropical
Agriculturist ) de Colombo : AnnoncesMes planteurs contenant des offres de vente de graines,
plants, foontures, etc. Il y en a 28 (p. III) dans la livraison d'août; la plupart concernent le
théier et plus particulièrement la variété « Manipuri » à feuilles foncées (« dark leaved »).
— Une circulaire ministérielle attire l'attention des administrations coloniales et des planteurs
sur les dispositions adoptées au Jardin colonial de Nogent-sur-Marne en vue de la
préparation d'un personnel agricole technique pour les colonies : le service des
cultures et des laboratoires y est assuré, en effet, par des jeunes gens sortant des Écoles d'horti-
culture de Versailles et de Villepreux, des Écoles nationales d'agriculture de Grignon et de Mont-
pellier, de l'École d'agriculture coloniale de Tunis et de l'Institut agronomique. Leur stage
terminé, ils seront à même de rendre les plus réels services dans la conduite des entreprises de
culture aux pays chauds.
— Le Conseil général de la Nouvelle-Calédonie a voté la création d'un Jardin d'essai et
d'une ferme modèle à Yahoué. M. ESCA-NDE, le futur directeur, se propose de cultiver le café, le
caoutchouc, l'indigo, etc., et les herbes fourragères parmi lesquelles il s'appliquera à rechercher
celles qui résistent le mieux aux sauterelles. La ferme sera une ferme d'élevage et s'efforcera de
constituer une race calédonienne de bœufs « et même de chevaux ». Le crédit accordé est de
32.000 francs.
— Un service forestier est crée en Indo-Chine; il est rattaché à la direction de l'agriculture et
du commerce.
— M. MUNTZ, membre de l'Institut, secondé par M. ROUSSEAU" a terminé l'analyse agricole de
plus de 600 échantillons de terre de Madagascar. Son étude paraîtra dans le « Bulletin du
ministère de l'Agriculture ».
— Une note de la direction de l'École coloniale allemande Wilhelmshof, à Witzenhausen
a. d. Werra, nous apprend qu'au mois d'août l'École était déjà en plein fonctionnement, le travail
aux champs et aux ateliers et les exercices physiques allant de pair avec les études scientifiques.
Le PR FESCA, de Berlin, a fait un cours sur les fruits et épices tropicaux, et le DR HINDORF, de
Cologne, sur l'élevage dans les colonies allemandes. L'École possède désormais son organe
périodique trimestriel : « Der deutsche Kulturpionier ),. abonnement annuel, 2 marks.
— Une annonce nous apprend l'existence à l'Université de l'État de Louisiane (Bâton Rouge)
d'une école d'agriculture et de chimie consacrée spécialement à l'industrie de la canne à sucre ;
elle porte le nom de « Andubon Sugar School».
— Une « École d'agronomie » est créée près l'Université de la Havane; voir détails dans le
numéro d'août de la « Revista de Agricultura » de la même ville.
— Une école de santé maritime et coloniale («Institut für Schiffsund Tropenkrankheiten »)
est créée à Hambourg.
— M. L. PYNAERT, le directeur de la nouvelle station botanique et agronomique d'Eala (Congo
indépendant), s'est embarqué pour le Congo le 16 septembre. Parmi les collaborateurs qu'il
emmène avec lui il y a l'ingénieur agricole LAURENT, neveu de l'éminent botaniste. Le jardin
colonial de Laeken expédie par le même bateau 40 caisses Ward remplies de plantes destinées à
Eala (« Belgique coloniale »).
— C'est M. KINDT qui est nommé chef de culture des serres du Stuivenberg (Laeken) composant
le Jardin colonial de l'État du Congo.
— Le Pr STUBBS, le bien connu directeur des stations agronomiques de la Louisiane, est chargé
d'une mission aux îles Hawaï (voir détails au n° 5 du vol. XXV du « Louisiana Planter »).
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