Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-10-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 octobre 1900 20 octobre 1900

Description : 1900/10/20 (A4,N63,T7). 1900/10/20 (A4,N63,T7).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378367j

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

CONGRÈS INTERNATIONAL ET CONCOURS DE LA RAMIE 629

M. Faure : Vous préférez acheter du sec à 70 francs, arrivez-vous à faire des
produits plus fins? ,

M. Rivière : Pense-t-on qu'en sec un faible dégommage soit suffisant?

Les avis sont partagés, toutefois les filateurs se prononcent pour l'affirmative.

On discute ensuite la question des flammes. M. Cornu explique qu'elle est pro-
duite par la pellicule à l'état sec.

M. Paul Swynghdaw : La flamme existe forcément dans la filasse dégommée
à l'état sec, comme elle existe dans le vert. A mon avis, il faut chercher à faire le
dégommage pendant les opérations de filature. La filasse de MM. Lacôte et
Marcou peut faire du fil jusqu'à 30 ou 35, au-dessus il faudra prendre de la
filasse qu'on devra dégommer complètement. Il n'y a donc pas de comparaison
possible entre les deux filasses; mais, à mon avis et pour l'usage auquel nous la
destinons dans le Nord, la filasse de M. Marcou est la meilleure. 1

M. Marcou : En résumé, alors qu'il paraissait avoir été établi, en fin de la pre-
mière session, qu'il fallait décortiquer en sec pour obtenir du 30, 35, aujourd'hui
on paraît supposer qu'on peut obtenir des numéros plus fins avec notre procédé.

M. Quellnatz : Si la machine de MM. Lacôte et Marcou laisse assez de solidité à
la filasse, il faudra l'essayer pour les numéros moyens, mais c'est déjà un grand
succès de pouvoir passer directement àla filature.

M. Cornu rappelle que M. Gavelle-Brière -abandonnait les numéros fins qu'il
supposait réservés au vert.

M. Quellnatz pense que si les essais en sec n'ont pas mieux réussi jusqu'à
présent, c'est que l'argent a du manquer.

M. Michotte : M. Favier a perdu cinq millions dans la Ramie., M. Ferret a fait
des essais coûteux à Essonnes.

M. Cornu : MM. Rothschild ont mis beaucoup d'argent dans la Ramie.

M. Michotte expose l'affaire Ferret. Si on l'a abandonnée, c'est qu'il n'y avait pas
de machines à décortiquer.

M. Cornu tient à ce qu'il soit rendu justice à M. Favier.

M. Rivière : Nous sommes ici en présence d'un seul traitement en sec, qui
représente cependant un ensemble de procédés de même nature. Il y a, en cours
d'étude, différents procédés qui se rapprochent du but à atteindre. Je demande
à M. Marcou ce que sa machine peut faire par jour ?

M. Marcou donne quelques explications techniques à l'appui des résultats
qu'il a déjà produits.

M. Rivière : Quel est le rendement ?

M. Marcou : Notre première machine rend 400 kilos de lanières qui donnent de
80 à 100 kilos de filasse. -

M. Rivière : En dix heures vous pouvez donnez 100 kilos?

M. Marcou : Oui !

M. Rivière, après un échange de calculs, dit : Est-il permis d'espérer que lecul-
tivateur qui ferait trois coupes pourrait retirer 200 ou 250 francs à l'hectare?

M. Marcou a établi ses calculs avec M. de Brémond d'Ars pour les cultures de
Ramie au Cambodge ; ils sont arrivés au prix de 70 francs qu'il a déjà indiqué, en
tenant compte du rendement de revient.

Divers : Le fret était-il compris?

M. Marcou : Fret payé, à 70 francs les 100 kilos, nous avions encore un bon
bénéfice.

M. Rivière rappelle que la Ramie ne convient guère aux pays tempérés et que,

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