Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1900 20 octobre 1900
Description : 1900/10/20 (A4,N63,T7). 1900/10/20 (A4,N63,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378367j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CONGRÈS INTERNATIONAL ET CONCOURS DE LA RAMIE 621
L'intérêt pour les cultivateurs serait d'offrir la Ramie à des industriels dont les
machines donneraient de la filasse en quantité et en qualité.
M. Chanteloube père, d'Alger, saisit l'occasion pour se plaindre, au nom,
pense-t-il, des agriculteurs, que les industriels n'apportent aucune solution pra-
tique. Le système de M. Hébrard, d'Alger, lui paraît jusqu'à un certain point
pratique, parce qu'il a pu dire à quel prix il pourrait décortiquer la Ramie. Que
chacun dise au cultivateur son prix de revient et alors les cultivateurs pourront
dire : Nous cultiverons ou nous ne cultiverons pas la Ramie. Le Congrès est
réuni pour expérimenter des machines à décortiquer et jusqu'à présent il n'a pas
vu de décortiqueurs. De l'avis de M. Chanteloube père, d'Alger, personne ne
connaît rien à cette question.
M. Cornu : Voyons, Messieurs, à quel prix pouvez-vous fournir la filasse décor-
tiquée en sec?
M. Swyngdhaw: Nous autres filateurs, nous serons acheteurs en sec à 70 fr.
les 100 kilos. ,
M. Cornu : Je répète ma question: à quel prix les décortiqueurs en sec peu-
vent-ils fournir la filasse?
Un membre : Nous ne pouvons pas donner de prix sans savoir à quel prix on
nous donne la ramie.
M. Cornu : Supposons qu'on vous la donne pour rien. Il me semble que les
inventeurs doivent savoir combien coûte l'opération !
Le préopinant : Cela dépend de quelle ramie.
M. Quellnatz : Si je prends par exemple comme base 1 kilogramme de fil de
ramie, quel prix me donnera-t-on? A mon avis, la Ramie ne devrait pas être sen-
siblement plus chère que le jute. Or, actuellement, en Angleterre, le jute coûte
de 11 à 20 livres sterling la tonne. Je reconnais d'ailleurs que la Ramie libre de
pellicule doit être beaucoup plus chère. L'essentiel, c'est que le cultivateur arrive
à produire dans des conditions qui lui permettent de vendre son produit bon
marché. Or, vous avez des colonies, des terrains qui paraissent bons, des espaces
immenses, et cependant vous ne paraissez pas avoir résolu le problème.
M. Michotte : Parbleu, d'après les déclarations que nous avons entendues dans
la première session, le problème ne serait pas là puisqu'on offre, paraît-il, au-
jourd'hui, dans l'industrie, des prix rémunérateurs à la Ramie en sec, mais je
reprends toujours ma question : Peut-on, sécher la Ramie? Or il y a beaucoup
d'objections contre le décorticage à l'état sec et il n'y en a pas contre le décorti-
cage à l'état vert. Ce n'est pas assurément en séchant quelques tiges qu'on peut
faire un prix, mais il paraît à M. Michotte que le séchage peut dans tous les cas
s'évaluer à 1 fr. par kilogramme de filasse obtenu.
M. Chanteloube père, d'Alger, pose une série de questions au point de vue
agricole.
M. le Président rappelle à nouveau que, dans sa première session, le Congrès
s'est occupé de la question agricole de la Ramie, il rappelle les résolutions qui
ont été adoptées.
M. Chanteloube père, d'Alger : Les agriculteurs feront de la Ramie quand on
la leur paiera.
M. le Président: Messieurs, nous nous éloignons du sujet, actuellement nous
nous occupons de la Ramie à l'état sec; or, au point de vue qui paraît préoccuper
l'honorable M. Chanteloube, je constate que, lors de la première session, le Con-
grès dans sa douzième proposition a résolu cette question; je reviens donc au
L'intérêt pour les cultivateurs serait d'offrir la Ramie à des industriels dont les
machines donneraient de la filasse en quantité et en qualité.
M. Chanteloube père, d'Alger, saisit l'occasion pour se plaindre, au nom,
pense-t-il, des agriculteurs, que les industriels n'apportent aucune solution pra-
tique. Le système de M. Hébrard, d'Alger, lui paraît jusqu'à un certain point
pratique, parce qu'il a pu dire à quel prix il pourrait décortiquer la Ramie. Que
chacun dise au cultivateur son prix de revient et alors les cultivateurs pourront
dire : Nous cultiverons ou nous ne cultiverons pas la Ramie. Le Congrès est
réuni pour expérimenter des machines à décortiquer et jusqu'à présent il n'a pas
vu de décortiqueurs. De l'avis de M. Chanteloube père, d'Alger, personne ne
connaît rien à cette question.
M. Cornu : Voyons, Messieurs, à quel prix pouvez-vous fournir la filasse décor-
tiquée en sec?
M. Swyngdhaw: Nous autres filateurs, nous serons acheteurs en sec à 70 fr.
les 100 kilos. ,
M. Cornu : Je répète ma question: à quel prix les décortiqueurs en sec peu-
vent-ils fournir la filasse?
Un membre : Nous ne pouvons pas donner de prix sans savoir à quel prix on
nous donne la ramie.
M. Cornu : Supposons qu'on vous la donne pour rien. Il me semble que les
inventeurs doivent savoir combien coûte l'opération !
Le préopinant : Cela dépend de quelle ramie.
M. Quellnatz : Si je prends par exemple comme base 1 kilogramme de fil de
ramie, quel prix me donnera-t-on? A mon avis, la Ramie ne devrait pas être sen-
siblement plus chère que le jute. Or, actuellement, en Angleterre, le jute coûte
de 11 à 20 livres sterling la tonne. Je reconnais d'ailleurs que la Ramie libre de
pellicule doit être beaucoup plus chère. L'essentiel, c'est que le cultivateur arrive
à produire dans des conditions qui lui permettent de vendre son produit bon
marché. Or, vous avez des colonies, des terrains qui paraissent bons, des espaces
immenses, et cependant vous ne paraissez pas avoir résolu le problème.
M. Michotte : Parbleu, d'après les déclarations que nous avons entendues dans
la première session, le problème ne serait pas là puisqu'on offre, paraît-il, au-
jourd'hui, dans l'industrie, des prix rémunérateurs à la Ramie en sec, mais je
reprends toujours ma question : Peut-on, sécher la Ramie? Or il y a beaucoup
d'objections contre le décorticage à l'état sec et il n'y en a pas contre le décorti-
cage à l'état vert. Ce n'est pas assurément en séchant quelques tiges qu'on peut
faire un prix, mais il paraît à M. Michotte que le séchage peut dans tous les cas
s'évaluer à 1 fr. par kilogramme de filasse obtenu.
M. Chanteloube père, d'Alger, pose une série de questions au point de vue
agricole.
M. le Président rappelle à nouveau que, dans sa première session, le Congrès
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nous occupons de la Ramie à l'état sec; or, au point de vue qui paraît préoccuper
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