Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1900 05 novembre 1900
Description : 1900/11/05 (A4,N64,T7). 1900/11/05 (A4,N64,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378368z
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CONGRÈS INTERNATIONAL ET CONCOURS DE LA RAMIE 653
vait être examiné. C'est une règle absolue dont le jury ne pouvait se départir.
Mais le Congrès et son président seraient assurément très intéressés si M. Hé-
brard voulait bien montrer son produit.
M. Rivière : M. Hébrard avait pensé qu'il lui suffirait de se faire inscrire au
dernier moment, il croyait que cela était convenu et qu'il aurait le droit d'être
examiné par le jury. M. Rivière croit que M. Hébrard a tous les droits de mon-
trer son travail au jury. Pour lui, il n'insiste pas. Il préfère d'ailleurs avoir
l'opinion du Congrès.
M. le Président : M. Gavelle-Brière m'a prié d'être son interprète auprès de
vous. Il m'a écrit deux lettres exprimant le regret que son état de santé ne lui
permît pas d'assister à vos séances.
Parlant au nom du jury, M. le Président demande au Congrès de s'associer aux
remerciements qu'il adresse à MM. Lacôte et Marcou, qui ont bien voulu s'occu-
per des installations du concours, et à M. Faure, qui a fourni la Ramie. On doit
aussi remercier M. Rivière, rapporteur général, qui lui aussi a fourni la Ramie
du Jardin d'essai du Ilamma qu'il dirige si bien.
Ces remerciements mis aux voix sont votés à l'unanimité.
M. Hébrard, invité à montrer ses spécimens, en fait circuler.
On passe à la Ramie en vert.
M. Rivière : Messieurs, de grands progrès ont été accomplis par les machines à
décortiquer en vert. Mais un grand défaut qui se manifeste trop souvent est de
vouloir obtenir des fibres parfaites. M. Rivière analyse rapidement les résultats
présentés par les machines Faure, Estienne, Michotte, Lacôte et Marcou dans
le travail en vert. Il conclut : Une des questions les plus importantes est celle du
dégommage. Le jury a examiné un dégommage unique alors que chacun a son
procédé de dégommage. Il croit que, sur ce point, les études du jury ont été
incomplètes.
M. le Président : Le résultat des travaux du jury sera publié et c'est alors seu-
lement qu'ils pourront être discutés.
M. Chanteloube père, d'Alger, tient à faire une déclaration au nom de la culture
algérienne : La culture de la Ramie, dit-il, ne peut être rémunéralrice:qu'autant
que l'emploi industriel en est parfaitement reconnu pratique, et celui qui l'entre-
prend doit joindre les qualités d'agriculteur à celles d'industriel.
Actuellement, en Europe comme aux colonies, quelque soit le genre de culture
qu'on fasse, elle doit, pour être rémunératrice, être faite non seulement indus-
triellement, mais tendre à un but industriel.
En partant du principe fondamental : « Culture industrielle de la Ramie », OR
aurait pu depuis longtemps faire prospérer en Algérie cette industrie qui aurait
été largement rémunératrice pour ceux qui en auraient été les premiers cham-
pions.
L'Algérie, par son climat, sa situation géographique et le bon compte de la
main-d'œuvre, pourra peut-être un jour arriver à monopoliser le marché de la
Ramie, pour alimenter le continent européen.
M. Rivière estime que le Congrès devrait indiquer nettement aux cultivateurs
le profit qu'ils auront à tirer de la culture de la Ramie.
M. Faure demande qu'il se prononce catégoriquement sur la'question desavoir
si le problème de la décortication en vert est résolu et si l'examen des machines
et de leur travail permet de dire que celui de la décortication en sec est égale-
ment résolu.
vait être examiné. C'est une règle absolue dont le jury ne pouvait se départir.
Mais le Congrès et son président seraient assurément très intéressés si M. Hé-
brard voulait bien montrer son produit.
M. Rivière : M. Hébrard avait pensé qu'il lui suffirait de se faire inscrire au
dernier moment, il croyait que cela était convenu et qu'il aurait le droit d'être
examiné par le jury. M. Rivière croit que M. Hébrard a tous les droits de mon-
trer son travail au jury. Pour lui, il n'insiste pas. Il préfère d'ailleurs avoir
l'opinion du Congrès.
M. le Président : M. Gavelle-Brière m'a prié d'être son interprète auprès de
vous. Il m'a écrit deux lettres exprimant le regret que son état de santé ne lui
permît pas d'assister à vos séances.
Parlant au nom du jury, M. le Président demande au Congrès de s'associer aux
remerciements qu'il adresse à MM. Lacôte et Marcou, qui ont bien voulu s'occu-
per des installations du concours, et à M. Faure, qui a fourni la Ramie. On doit
aussi remercier M. Rivière, rapporteur général, qui lui aussi a fourni la Ramie
du Jardin d'essai du Ilamma qu'il dirige si bien.
Ces remerciements mis aux voix sont votés à l'unanimité.
M. Hébrard, invité à montrer ses spécimens, en fait circuler.
On passe à la Ramie en vert.
M. Rivière : Messieurs, de grands progrès ont été accomplis par les machines à
décortiquer en vert. Mais un grand défaut qui se manifeste trop souvent est de
vouloir obtenir des fibres parfaites. M. Rivière analyse rapidement les résultats
présentés par les machines Faure, Estienne, Michotte, Lacôte et Marcou dans
le travail en vert. Il conclut : Une des questions les plus importantes est celle du
dégommage. Le jury a examiné un dégommage unique alors que chacun a son
procédé de dégommage. Il croit que, sur ce point, les études du jury ont été
incomplètes.
M. le Président : Le résultat des travaux du jury sera publié et c'est alors seu-
lement qu'ils pourront être discutés.
M. Chanteloube père, d'Alger, tient à faire une déclaration au nom de la culture
algérienne : La culture de la Ramie, dit-il, ne peut être rémunéralrice:qu'autant
que l'emploi industriel en est parfaitement reconnu pratique, et celui qui l'entre-
prend doit joindre les qualités d'agriculteur à celles d'industriel.
Actuellement, en Europe comme aux colonies, quelque soit le genre de culture
qu'on fasse, elle doit, pour être rémunératrice, être faite non seulement indus-
triellement, mais tendre à un but industriel.
En partant du principe fondamental : « Culture industrielle de la Ramie », OR
aurait pu depuis longtemps faire prospérer en Algérie cette industrie qui aurait
été largement rémunératrice pour ceux qui en auraient été les premiers cham-
pions.
L'Algérie, par son climat, sa situation géographique et le bon compte de la
main-d'œuvre, pourra peut-être un jour arriver à monopoliser le marché de la
Ramie, pour alimenter le continent européen.
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le profit qu'ils auront à tirer de la culture de la Ramie.
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