Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1900 20 octobre 1900
Description : 1900/10/20 (A4,N63,T7). 1900/10/20 (A4,N63,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378367j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CONGRÈS INTERNATIONAL ET CONCOURS DE LA RAMIE 619
seul à la Ramie, qui ne doit pas être considérée comme succédané d'un autre
textile, car elle a ses qualités particulières et sa vertu initiale.
Il faudra aussi tenir compte de cette appréciation, car la production de la
Ramie ne pourra égaler de longtemps celle du lin, et l'on se demande si réelle-
ment la Ramie ne doit pas être confinée, dans sa première phase économique,
dans des emplois spéciaux, car il faudrait déterminer si, après les diverses
manipulations qu'elle exige, la Ramie n'est pas plus chère que d'autres textiles.
Le Congrès aura donc à se prononcer, après examen des procédés, sur cette
question générale : la Ramie, industrie ordinaire ou spéciale.
Comme premier programme de ces travaux, le Congrès pourrait déterminer
la nature des expériences qui seront faites sous ses yeux. Pour cela, il deman-
derait d'abord aux inventeurs toutes explications sur le principe de leur travail,
le but qu'ils ont recherché, le rendement et la nature du produit, ainsi que son
prix de revient.
L'assemblée adopte l'ensemble de ces propositions.
Cette lecture, très applaudie, est suivie de quelques commentaires invitant les
congressistes à préciser quels sont les traitements en sec qu'il conviendrait
d'appliquer à la Ramie. M. Hébrard a apporté un traitement préalable au traite-
ment en sec. En principe, sous l'action d'une machine quelconque, après ce trai-
tement préalable, la défibration est complète et la pellicule ne résiste pas à l'ac-
tion des broyeurs.
M. le Président : On verra le système de M. Hébrard.
M. Swynghdaw, représentant de M. Picavet, de Lille, pense qu'avec la
machine de MM. Lacôte et Masure on peut obtenir une filasse utilisable dans
les industries du Nord de la France.
M. Quellnatz, de Leipzig et Dresde, qui n'a pas assisté à la première session du
Congrès, tient à savoir quel poids de lanière utilisable on peut obtenir, avec un
poids donné de tiges décortiquées en vert ou en sec. Il rappelle que les fibres se
brisent lorsqu'on veut les faire passer ensemble à la machine, et demande, en fin
de compte, à quel prix on peut les offrir à l'industrie. Il est d'avis qu'on peut
obtenir cinq récoltes par an dans certains pays, mais si, sur le marché, l'in-
dustrie doit payer trop cher le produit, la Ramie ne trouvera pas d'acheteur.
On a essayé du China-grass; il se maintient à des prix considérables ; si, main-
tenant, après les travaux du Congrès, la Ramie se présente en quantité et qualité
suffisante, à un prix abordable, elle trouvera preneur.
Pour M. Michotte, toute la question réside dans la façon dont on applique le
traitement préalable. Il y a plusieurs procédés, et M. Michotte expose longue-
ment ceux qu'il connaît. Il pense que la dépelliculation doit précéder le dégom-
mage. Mais dans l'état où l'industrie nous réclame le produit, faut-il dégommer?
M. Gavelle-Brière estimait que pour l'industrie linière le produit non dégommé
était utilisable ; le représentant de M. Picavet semble être du même avis. D'ailleurs,
M. Michotte pense que'dégommer sur lanières présente des difficultés, mais que
dégommer sur fil est plus difficile encore. et cependant il faut dégommer. On
reproche, il est vrai, au dégommage la perte au peignage. Il répond que cela
tient surtout aux appareils mécaniques mal appropriés à peigner la Ramie. Le
certain est qu'il faut dégommer.
M. Quellnatz, de Leipzig, a fait longtemps et souvent du dégommage, sur
tissus de jute notamment; ce qu'il y aurait de mieux serait d'avoir un bon pro-
cédé pour retirer les fils de la tige sans dépelliculer. Le jour où l'on obtiendrait
seul à la Ramie, qui ne doit pas être considérée comme succédané d'un autre
textile, car elle a ses qualités particulières et sa vertu initiale.
Il faudra aussi tenir compte de cette appréciation, car la production de la
Ramie ne pourra égaler de longtemps celle du lin, et l'on se demande si réelle-
ment la Ramie ne doit pas être confinée, dans sa première phase économique,
dans des emplois spéciaux, car il faudrait déterminer si, après les diverses
manipulations qu'elle exige, la Ramie n'est pas plus chère que d'autres textiles.
Le Congrès aura donc à se prononcer, après examen des procédés, sur cette
question générale : la Ramie, industrie ordinaire ou spéciale.
Comme premier programme de ces travaux, le Congrès pourrait déterminer
la nature des expériences qui seront faites sous ses yeux. Pour cela, il deman-
derait d'abord aux inventeurs toutes explications sur le principe de leur travail,
le but qu'ils ont recherché, le rendement et la nature du produit, ainsi que son
prix de revient.
L'assemblée adopte l'ensemble de ces propositions.
Cette lecture, très applaudie, est suivie de quelques commentaires invitant les
congressistes à préciser quels sont les traitements en sec qu'il conviendrait
d'appliquer à la Ramie. M. Hébrard a apporté un traitement préalable au traite-
ment en sec. En principe, sous l'action d'une machine quelconque, après ce trai-
tement préalable, la défibration est complète et la pellicule ne résiste pas à l'ac-
tion des broyeurs.
M. le Président : On verra le système de M. Hébrard.
M. Swynghdaw, représentant de M. Picavet, de Lille, pense qu'avec la
machine de MM. Lacôte et Masure on peut obtenir une filasse utilisable dans
les industries du Nord de la France.
M. Quellnatz, de Leipzig et Dresde, qui n'a pas assisté à la première session du
Congrès, tient à savoir quel poids de lanière utilisable on peut obtenir, avec un
poids donné de tiges décortiquées en vert ou en sec. Il rappelle que les fibres se
brisent lorsqu'on veut les faire passer ensemble à la machine, et demande, en fin
de compte, à quel prix on peut les offrir à l'industrie. Il est d'avis qu'on peut
obtenir cinq récoltes par an dans certains pays, mais si, sur le marché, l'in-
dustrie doit payer trop cher le produit, la Ramie ne trouvera pas d'acheteur.
On a essayé du China-grass; il se maintient à des prix considérables ; si, main-
tenant, après les travaux du Congrès, la Ramie se présente en quantité et qualité
suffisante, à un prix abordable, elle trouvera preneur.
Pour M. Michotte, toute la question réside dans la façon dont on applique le
traitement préalable. Il y a plusieurs procédés, et M. Michotte expose longue-
ment ceux qu'il connaît. Il pense que la dépelliculation doit précéder le dégom-
mage. Mais dans l'état où l'industrie nous réclame le produit, faut-il dégommer?
M. Gavelle-Brière estimait que pour l'industrie linière le produit non dégommé
était utilisable ; le représentant de M. Picavet semble être du même avis. D'ailleurs,
M. Michotte pense que'dégommer sur lanières présente des difficultés, mais que
dégommer sur fil est plus difficile encore. et cependant il faut dégommer. On
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