Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1900 05 novembre 1900
Description : 1900/11/05 (A4,N64,T7). 1900/11/05 (A4,N64,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378368z
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CONGRÈS INTERNATIONAL ET CONCOURS DE LA RAMIE (i:il
vernements de faire faire des études sur la Ramie, sur ses diverses variétés. Le
Congrès ne pense-t-il pas qu'il serait intéressant qu'on s'occupât de cette ques-
tion, ne fût-ce qu'au point de vue de la Ramie tenacissima?
On dit que ce qui gêne dans la Ramie, c'est la quantité énorme de gomme
qu'elle contient. Mais est-on sûr qu'il n'existe pas une autre urticée sans gomme
et par conséquent plus facile à travailler ?
J'en reviens toujours à ma comparaison avec le blé tendre et le blé dur. Il
serait désirable de savoir si dans les pays qui possèdent, comme on nous le dit,
de nombreuses variétés d'orties, il n'en existe pas une meilleure que la Ramie
que nous utilisons.
Actuellement d'ailleurs, il faut bien le dire, c'est le hasard surtout qui préside
à la culture de la Ramie,surtout quand on procède par la voie du semis. Il serait
intéressant d'avoir des études complètes et scientifiques, pour ainsi dire, de ce
produit. L'orateur pense que le gouvernement hollandais,qui, en matière d'hor-
ticulture et d'arboriculture, prend facilement toutes les initiatives, ne deman-
derait pas mieux que de se livrer officiellement à ces études. Cela semble résul-
ter, dans tous les cas, des déclarations de M. le docteur Greshoff, de Haarlem, et
nous sommes convaincus que M. Guillaume Youte, qui assiste également au
Congrès, aiderait son compatriote à obtenir ce précieux résultat d'un gouverne-
ment ami.
M. le Président rappelle un précédent: c'est d'un Congrès des télégraphistes
que sont sorties les études officielles du caoutchouc.
M. Michotte: L'ortie donne les mêmes résultats que la Ramie, mais la pellicule
est un peu moins forte. On a pu remarquer que dans certaines Ramies la pelli-
cule est plus ou moins dure; cela dépend souvent de l'endroit où elle est cultivée
et de son ancienneté. Dans tous les cas, dans l'ortie la pellicule est moindre,
mais la quantité de gomme est la même. Il a employé les mêmes procédés pour
l'ortie que pour la Ramie, le dégommage est plus facile.
M. Michotte montre sa filasse.
M. Faure : Les déchets qui sortent de mes machines, mis dans un courant d'eau,
sont dégommés au bout de quinze jours.
M. le Président: Messieurs, un certain nombre d'orties paraissent devoir ap-
peler l'attention; ne pensez-vous pas qu'il serait intéressant de faire des études
sur les unes et sur les autres?
M. Cornu se livre à une savante étude sur les diverses variétés d'urticées qui
lui paraissent utilisables.
Il s'agit de savoir, conclut-il, si le Congrès est d'avis de faire étudier les diver-
ses urticées. Nous demandons une plante industrielle, il faudrait savoir si elle
existe en dehors de celle que nous avons expérimentée.
M. Faure expose que la Ramie est différente selon le terrain où elle pousse; il
cite l'exemple de Sumatra.
M. Quellnatz, de Dresde et Leipzig: Certes le climat, l'humidité influent, mais
puisqu'on parle des différentes orties il faut en présenter des échantillons. (Il
les fait circuler.) 11 s'agit de savoir quel est, au point de vue industriel, le meil-
leur de ces produits. Il regrette qu'on n'ait pas parlé davantage des procédés
de dégommage.
M. le Président propose le vœu suivant:
« Le Congrès international de la Ramie, après avoir constaté les résultats remar-
« quables obtenus déjà avec les espèces de Ramie connues et utilisées actuelle-
vernements de faire faire des études sur la Ramie, sur ses diverses variétés. Le
Congrès ne pense-t-il pas qu'il serait intéressant qu'on s'occupât de cette ques-
tion, ne fût-ce qu'au point de vue de la Ramie tenacissima?
On dit que ce qui gêne dans la Ramie, c'est la quantité énorme de gomme
qu'elle contient. Mais est-on sûr qu'il n'existe pas une autre urticée sans gomme
et par conséquent plus facile à travailler ?
J'en reviens toujours à ma comparaison avec le blé tendre et le blé dur. Il
serait désirable de savoir si dans les pays qui possèdent, comme on nous le dit,
de nombreuses variétés d'orties, il n'en existe pas une meilleure que la Ramie
que nous utilisons.
Actuellement d'ailleurs, il faut bien le dire, c'est le hasard surtout qui préside
à la culture de la Ramie,surtout quand on procède par la voie du semis. Il serait
intéressant d'avoir des études complètes et scientifiques, pour ainsi dire, de ce
produit. L'orateur pense que le gouvernement hollandais,qui, en matière d'hor-
ticulture et d'arboriculture, prend facilement toutes les initiatives, ne deman-
derait pas mieux que de se livrer officiellement à ces études. Cela semble résul-
ter, dans tous les cas, des déclarations de M. le docteur Greshoff, de Haarlem, et
nous sommes convaincus que M. Guillaume Youte, qui assiste également au
Congrès, aiderait son compatriote à obtenir ce précieux résultat d'un gouverne-
ment ami.
M. le Président rappelle un précédent: c'est d'un Congrès des télégraphistes
que sont sorties les études officielles du caoutchouc.
M. Michotte: L'ortie donne les mêmes résultats que la Ramie, mais la pellicule
est un peu moins forte. On a pu remarquer que dans certaines Ramies la pelli-
cule est plus ou moins dure; cela dépend souvent de l'endroit où elle est cultivée
et de son ancienneté. Dans tous les cas, dans l'ortie la pellicule est moindre,
mais la quantité de gomme est la même. Il a employé les mêmes procédés pour
l'ortie que pour la Ramie, le dégommage est plus facile.
M. Michotte montre sa filasse.
M. Faure : Les déchets qui sortent de mes machines, mis dans un courant d'eau,
sont dégommés au bout de quinze jours.
M. le Président: Messieurs, un certain nombre d'orties paraissent devoir ap-
peler l'attention; ne pensez-vous pas qu'il serait intéressant de faire des études
sur les unes et sur les autres?
M. Cornu se livre à une savante étude sur les diverses variétés d'urticées qui
lui paraissent utilisables.
Il s'agit de savoir, conclut-il, si le Congrès est d'avis de faire étudier les diver-
ses urticées. Nous demandons une plante industrielle, il faudrait savoir si elle
existe en dehors de celle que nous avons expérimentée.
M. Faure expose que la Ramie est différente selon le terrain où elle pousse; il
cite l'exemple de Sumatra.
M. Quellnatz, de Dresde et Leipzig: Certes le climat, l'humidité influent, mais
puisqu'on parle des différentes orties il faut en présenter des échantillons. (Il
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leur de ces produits. Il regrette qu'on n'ait pas parlé davantage des procédés
de dégommage.
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