Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1900 05 octobre 1900
Description : 1900/10/05 (A4,N62,T7). 1900/10/05 (A4,N62,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783664
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
594 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Pendant combien d'années une poivrière en rapportera-t-elle assez pour cou-
vrir les frais ? Ceci dépendra grandement des soins qu'elle aura reçus; je me suis
laissé dire que c'est vingt ans; je n'ai aucune raison de mettre en doute ce chiffre,
je ne dispose pas là-dessus de données personnelles. »
J. BOSSCIIA.
L'EXTENSION GÉOGRAPHIQUE DE LA CANNE A SUCRE
Nous reproduisons ci-dessous, d'après le Bulletin de la Société d'Etudes colo-
niales, un résumé de l'étude de M. WALTER LUCK, publiée dans l'un des récents
« Beihelte » du Tropenpflanzer de Berlin. Cette monographie comprend l'ex-
posé des conditions climatériques qui limitent l'extension de la Canne à sucre à
la surface du globe, et une série de brèves notices consacrées aux pays où cette
culture est pratiquée.
I. — CONDITIONS CLIMATÉRIQUES ET LIMITES DE LA CANNE A SUCRE.
La température moyenne au-dessous de laquelle s'arrête la végétation delà
Canne à sucre peut être fixée entre 16 et 18°. Murcie avec 17°6, Caldera au Chili
avec 16"4, peuvent être considérés comme des points limites.
La température moyenne a toutefois moins d'importance que la répartition de
la chaleur : l'introduction de la culture au Chili, au Natal, etc., prouve que si les
hautes températures de l'été suffisent au développement de la plante, l'arrivée
des froids, après l'époque de la récolte, n'empêche pas l'exploitation pratique de
la Canne. Par contre, la destruction de plantations entières dans la Haute-Egypte
a démontré récemment que la Canne à sucre ne saurait supporter, à aucune
période de sa végétation, la plus légère gelée nocturne.
D'après Ilumboldt, la température moyenne la plus favorable serait de 24
à 25°. L'expérience de la culture a démontré qu'une température encore supé-
rieure donnait d'excellents résultats, pourvu que les conditions d'humidité soient
satisfaisantes.
Les exigences de la Canne à sucre sont exactement l'inverse de celles du dat-
tier, qui veut une atmosphère chaude mais sèche, tandis que la Canne se plaît
dans une humidité chaude, qui, malheureusement, constitue un climat très mal-
sain pour notre espèce.
L'abondance des pluies a plus d'importance, au point de vue de la culture, que
la température. On peut toutefois, dans certaines contrées, suppléer à la pluie
insuffisante au moyen d'irrigations artificielles.
La quantité d'eau tombée, dans les pays propres à cette culture, varie de
1.200 à 1.400 millimètres par an. Toutefois, ici encore, il convient de faire remar-
quer que la moyenne annuelle a moins d'importance que la répartition entre les
saisons. La pluie a plus d'importance que la chaleur, comme le prouvent les
exemples de Madagascar et surtout de Ceylan. Dans cette dernière île, Colombo,
au Sud-Ouest, a, dans son mois le plus chaud, 27°8 de température, avec une
hauteur de pluie de 2.237 millimètres ; Batticaloa, située dans le .Nord, qui est
Pendant combien d'années une poivrière en rapportera-t-elle assez pour cou-
vrir les frais ? Ceci dépendra grandement des soins qu'elle aura reçus; je me suis
laissé dire que c'est vingt ans; je n'ai aucune raison de mettre en doute ce chiffre,
je ne dispose pas là-dessus de données personnelles. »
J. BOSSCIIA.
L'EXTENSION GÉOGRAPHIQUE DE LA CANNE A SUCRE
Nous reproduisons ci-dessous, d'après le Bulletin de la Société d'Etudes colo-
niales, un résumé de l'étude de M. WALTER LUCK, publiée dans l'un des récents
« Beihelte » du Tropenpflanzer de Berlin. Cette monographie comprend l'ex-
posé des conditions climatériques qui limitent l'extension de la Canne à sucre à
la surface du globe, et une série de brèves notices consacrées aux pays où cette
culture est pratiquée.
I. — CONDITIONS CLIMATÉRIQUES ET LIMITES DE LA CANNE A SUCRE.
La température moyenne au-dessous de laquelle s'arrête la végétation delà
Canne à sucre peut être fixée entre 16 et 18°. Murcie avec 17°6, Caldera au Chili
avec 16"4, peuvent être considérés comme des points limites.
La température moyenne a toutefois moins d'importance que la répartition de
la chaleur : l'introduction de la culture au Chili, au Natal, etc., prouve que si les
hautes températures de l'été suffisent au développement de la plante, l'arrivée
des froids, après l'époque de la récolte, n'empêche pas l'exploitation pratique de
la Canne. Par contre, la destruction de plantations entières dans la Haute-Egypte
a démontré récemment que la Canne à sucre ne saurait supporter, à aucune
période de sa végétation, la plus légère gelée nocturne.
D'après Ilumboldt, la température moyenne la plus favorable serait de 24
à 25°. L'expérience de la culture a démontré qu'une température encore supé-
rieure donnait d'excellents résultats, pourvu que les conditions d'humidité soient
satisfaisantes.
Les exigences de la Canne à sucre sont exactement l'inverse de celles du dat-
tier, qui veut une atmosphère chaude mais sèche, tandis que la Canne se plaît
dans une humidité chaude, qui, malheureusement, constitue un climat très mal-
sain pour notre espèce.
L'abondance des pluies a plus d'importance, au point de vue de la culture, que
la température. On peut toutefois, dans certaines contrées, suppléer à la pluie
insuffisante au moyen d'irrigations artificielles.
La quantité d'eau tombée, dans les pays propres à cette culture, varie de
1.200 à 1.400 millimètres par an. Toutefois, ici encore, il convient de faire remar-
quer que la moyenne annuelle a moins d'importance que la répartition entre les
saisons. La pluie a plus d'importance que la chaleur, comme le prouvent les
exemples de Madagascar et surtout de Ceylan. Dans cette dernière île, Colombo,
au Sud-Ouest, a, dans son mois le plus chaud, 27°8 de température, avec une
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