Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1900 20 septembre 1900
Description : 1900/09/20 (A4,N61,T7). 1900/09/20 (A4,N61,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378365q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
562 REVUE DES CULTURES COLONIALES
SUR LE MAFURRO, GRAINE GRASSE DU MOZAMBIQUE
Il y a quelque temps, une maison de commerce de Paris nous demandait des
renseignements sur des « graines grasses de Madagascar » qui lui avaient été
signalées sous ce nom. Nous relevons aujourd'hui et traduisons pour nos lecteurs
un petit chapitre sur la graine « mafurro », paru dans le manuel d'AGRicuLTURE
COLONIALE que publie, par tranches, dans la « Revista portugueza colonial e mari-
tiî)Za », M. JULIO HENRIQUES, le savant botaniste dont les lecteurs de la Revue des
Cultures Coloniales ont certainement remarqué une lettre dans l'un des derniers
numéros de la Revue :
« Le mafureira est le Trichilia emetica VAIIL, Méliacée arborescente, commune
dans un grand nombre des régions africaines, plus particulièrement le long de
la côte orientale. Par ce qu'on sait de sa distribution géographique, c'est une
plante essentiellement tropicale.
« Les graines contiennent une matière grasse appelée mafurro &u. Mozambique ;
elle est bonne à faire du savon, des bougies, etc. Les indigènes en assaisonnent
leurs aliments.
« Une analyse a été faite en 1855 par le vicomte DE VILLA MAIOR et J. BONIS, en
extrayant au moyen d'éther et de benzine; il y eut 65 de matière grasse;
dans le tourteau, les mêmes chimistes reconnurent 4 d'azote; donc, ce serait
un bon engrais.
« Le mafurro est plus riche en palmitine que l'huile de palme même. La valeur
industrielle de la graine est donc considérable. Il est donc essentiel de protéger
l'espèce contre la dévastation dans les endroits où elle est spontanée. Il serait
certainement avantageux, d'ailleurs, de la mettre en culture. »
- M. JULES GRISARD nous fait observer que mafurra est un nom commun à un
certain nombre de matières grasses en Afrique(l). M. GRISARD possède, d'ailleurs,
dans ses riches archives, plusieurs documents imprimés hollandais, sur des
graines africaines dénommées plus particulièrement mafurra; le temps nous
a manqué pour étudier de plus près ces sources hollandaises. -
LA CULTURE ET L'INDUSTRIE
DE LA RAMIE ET DE L'ORTIE DE CHINE EN INDO-CHINE (2)
I. — ESPÈCES. — DISTINCTION ENTRE LA RAMIE ET L'ORTIE DE CHINE. — DESCRIPTION
BOTANIQUE SOMMAIRE. — Il existe plusieurs espèces d'Orties textiles. Celle que l'on
trouve le plus communément en Indo-Chine est l'espèce dont le dessous des
feuilles est d'un blanc plus ou moins argenté, le Bœhmeria nivea, qui est également
l'espèce la plus répandue en Chine. C'est pourquoi il est proposé de lui conserver
(1) Suivant les dialectes, ce nom affecte diverses formes : Maforeira, mafÛda, mafûha
mabuda, etc.
(2) Cette excellente étude de M. BBENIER est extraite du Bulletin Economique de l'Indo-Chine,
no 26.
SUR LE MAFURRO, GRAINE GRASSE DU MOZAMBIQUE
Il y a quelque temps, une maison de commerce de Paris nous demandait des
renseignements sur des « graines grasses de Madagascar » qui lui avaient été
signalées sous ce nom. Nous relevons aujourd'hui et traduisons pour nos lecteurs
un petit chapitre sur la graine « mafurro », paru dans le manuel d'AGRicuLTURE
COLONIALE que publie, par tranches, dans la « Revista portugueza colonial e mari-
tiî)Za », M. JULIO HENRIQUES, le savant botaniste dont les lecteurs de la Revue des
Cultures Coloniales ont certainement remarqué une lettre dans l'un des derniers
numéros de la Revue :
« Le mafureira est le Trichilia emetica VAIIL, Méliacée arborescente, commune
dans un grand nombre des régions africaines, plus particulièrement le long de
la côte orientale. Par ce qu'on sait de sa distribution géographique, c'est une
plante essentiellement tropicale.
« Les graines contiennent une matière grasse appelée mafurro &u. Mozambique ;
elle est bonne à faire du savon, des bougies, etc. Les indigènes en assaisonnent
leurs aliments.
« Une analyse a été faite en 1855 par le vicomte DE VILLA MAIOR et J. BONIS, en
extrayant au moyen d'éther et de benzine; il y eut 65 de matière grasse;
dans le tourteau, les mêmes chimistes reconnurent 4 d'azote; donc, ce serait
un bon engrais.
« Le mafurro est plus riche en palmitine que l'huile de palme même. La valeur
industrielle de la graine est donc considérable. Il est donc essentiel de protéger
l'espèce contre la dévastation dans les endroits où elle est spontanée. Il serait
certainement avantageux, d'ailleurs, de la mettre en culture. »
- M. JULES GRISARD nous fait observer que mafurra est un nom commun à un
certain nombre de matières grasses en Afrique(l). M. GRISARD possède, d'ailleurs,
dans ses riches archives, plusieurs documents imprimés hollandais, sur des
graines africaines dénommées plus particulièrement mafurra; le temps nous
a manqué pour étudier de plus près ces sources hollandaises. -
LA CULTURE ET L'INDUSTRIE
DE LA RAMIE ET DE L'ORTIE DE CHINE EN INDO-CHINE (2)
I. — ESPÈCES. — DISTINCTION ENTRE LA RAMIE ET L'ORTIE DE CHINE. — DESCRIPTION
BOTANIQUE SOMMAIRE. — Il existe plusieurs espèces d'Orties textiles. Celle que l'on
trouve le plus communément en Indo-Chine est l'espèce dont le dessous des
feuilles est d'un blanc plus ou moins argenté, le Bœhmeria nivea, qui est également
l'espèce la plus répandue en Chine. C'est pourquoi il est proposé de lui conserver
(1) Suivant les dialectes, ce nom affecte diverses formes : Maforeira, mafÛda, mafûha
mabuda, etc.
(2) Cette excellente étude de M. BBENIER est extraite du Bulletin Economique de l'Indo-Chine,
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