Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-09-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 septembre 1900 20 septembre 1900

Description : 1900/09/20 (A4,N61,T7). 1900/09/20 (A4,N61,T7).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378365q

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

564 REVUE DES CULTURES COLONIALES

2° D'autre part, Heuzé (Les Plantes industrielles, t. I, p. 193) donne les analyses
suivantes :
100 parties de tiges de Rhea (Ramie) contiendraient, d'après le Dr Thoridge :

Carbone. 47.28
Hydrogène. 6.26
Azote.c. 0.90
Oxygène. 42.23
Cendres (ou résidu) 4.14
TOTAL 100. OU

100 parties de cendres contiendraient :

Carbonate de potasse 32.37
Carbonate de soude 4 6.39
Chaux.,. 8.40
Magnésie 5.39
Sels de fer. Traces
Chlorure de sodium. 9.13
Phosphore 9.61
Soufre 3.11
Acide carbonique. 8.90
Albumine, silice i 6.60
99.90

II. — CLIMATOLOGIE ET TERRAIN. — Nous aVDns dit un mot plus haut dû
climat à propos des espèces. L'Ortie de Chine, qui est l'espèce dominante en fait
en Indo-Chine, est une plante des climats tempérés, puisqu'on la rencontre par
32° de latitude nord, au Se-Tchouan, mais elle aime néanmoins les climats
humides, et il lui faut, comme on le verra à propos de la culture, une quantité
considérable de pluie.

Les terrains les plus favorables seraient des terres légères silico-argileuses,
possédant une couche arable assez profonde et un sous-sol perméable. Un bon
drainage est, en tous cas, extrêmement important, sans quoi les racines pourri-
ront. A Java, des plantations faites dans certaines rizières, à sous-sol maréca-
geux, n'ont pas réussi.

Dans les cantons de Long-Lap- et de Long-Nung, de la province de Baria, qui
sont les seuls dans lesquels la culture de l'Ortie de Chine ait lieu sur une sur-
face un peu étendue en Cochinchine, des échantillons de terre ont été prélevés,
mais n'ont pu encore être analysés, par suite de l'absence du titulaire du labo-
ratoire d'analyses agricoles et industrielles de la Cochinchine..

Mais des analyses de terrains analogues (terres rouges des Mois) existant dans
la province voisine de Bien-hoa ont donné les résultats suivants (1), que l'on
peut considérer, provisoirement, comme suffisamment approchés :
Analyse physique

I II III
Localités : (Vo-DINH) (TING-RANH) (DAO-HAM)
Terre fine 100 100 95
Cailloux 0 0 1
Sable siliceux. 42.62 17.08 37.45
Argile. 52.34 76.60 , 58.30
Calcaire. 0.00 0.00 0.00
Débris organiques 0.54 0.48 0.69
Humus.-. 0.10 0.08 0.19
Eau. 4.40 5.76 1.87

• (1) Renseignement communiqué par M. Achard, Directeur p. i. de lAgriculture en Cochinchine.

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