Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1900 20 septembre 1900
Description : 1900/09/20 (A4,N61,T7). 1900/09/20 (A4,N61,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378365q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
Ù-,6 7?EVL'E ) "I CULTURES COLONIALES
Quoique les huiles fournies par cette plante fussent d'une saveur très
agréable, ce n'est qu'avec peine qu'on l'a généralisée. Ayant été couronnée à
l'Exposition de 1889 d'une médaille de bronze, on commença à trouver bonne
cette huile de pistaches, qu'on dédaignait presque.
La culture de l'Arachide, qui atteignait à peine quelques sacs en 1889, arriva
bien vite à des centaines et finalement quelques cultivateurs firent aussi des
essais et à la fin de 1889, 4 ou 5 hectares étaient déjà plantés dans le périmètre
de Néméara et aujourd'hui il atteint une dizaine d'hectares.
Les autres centres, tels que la Gendarmerie, Boghen Nessadiou, Gouaro, cul-
tivent ensemble une douzaine d'hectares.
Les plus belles pistaches viennent de Gouaro à cause de ses terres sablon-
neuses.
En prenant une moyenne de 25 sacs à l'hectare, on obtient 525 sacs; chaque
sac en moyenne pesant 45 kilos, on récolte environ 24.000 kilos.
Le prix de la place est invariablement fixé à 22 francs les 100 kilos, contrai-
rement à toutes les autres denrées qui subissent des hausses ou des baisses,
selon que les récoltes sont plus ou moins abondantes et aussi selon le caprice de
quelques commerçants qui établissent les cours toujours à leur avantage.
Soit 24.000 kilos à 0 fr. 22. 5.200 francs.
Ce chiffre de rendement est susceptible d'être augmenté, parce quelques con-
cessionnaires ayant des moyens de travail plus expéditifs font deux récoltes par
an sur le même terrain.
Une faible partie de ces pistaches est expédiée à Nouméa, mais la grande
partie est transformée en huile à l'usine de Néméara.
La fabrication de cette huile si estimée aujourd'hui était :
En 1895, de. 1.250 litres;
En 1896, de. 1.500 —
En 1897, dè. 1.800 —
En 1898, de. 2.500 -
A part quelques rares expéditions au chef-lieu et dans l'intérieur, toutes ces
huiles sont consommées à Bourail.
AMÉLIORATION DE LA CANNE A SUCRE
PAR LA SÉLECTION CHIMIQUE (1)
Dans le Kew Bulletin pour 1894 (pp. 86-96), 1897 (p. 318) et 1898 (pp. 331-334)
on a rendu compte de la méthode suivie sur la plantation « Calumet » à la
Louisiane, et, plus tard, au Queensland et à la Barbade, pour améliorer la
Canne à sucre par la sélection chimique. Ce système est basé sur la variabilité
connue des plantes cultivées, et sur la possibilité qui en découle de développer
n'importe quel caractère que l'on veut par la sélection continue des plants chez
esquels ce caractère est le plus prononcé.
Depuis 1886 déjà, une lettre de Kew avait attiré l'attention du « Colonial
(1) Traduction d'un article du Kew Bulletin de 1899, empruntée à la Revue agricole de l'île
Maurice du i7 mai 1900. *
Quoique les huiles fournies par cette plante fussent d'une saveur très
agréable, ce n'est qu'avec peine qu'on l'a généralisée. Ayant été couronnée à
l'Exposition de 1889 d'une médaille de bronze, on commença à trouver bonne
cette huile de pistaches, qu'on dédaignait presque.
La culture de l'Arachide, qui atteignait à peine quelques sacs en 1889, arriva
bien vite à des centaines et finalement quelques cultivateurs firent aussi des
essais et à la fin de 1889, 4 ou 5 hectares étaient déjà plantés dans le périmètre
de Néméara et aujourd'hui il atteint une dizaine d'hectares.
Les autres centres, tels que la Gendarmerie, Boghen Nessadiou, Gouaro, cul-
tivent ensemble une douzaine d'hectares.
Les plus belles pistaches viennent de Gouaro à cause de ses terres sablon-
neuses.
En prenant une moyenne de 25 sacs à l'hectare, on obtient 525 sacs; chaque
sac en moyenne pesant 45 kilos, on récolte environ 24.000 kilos.
Le prix de la place est invariablement fixé à 22 francs les 100 kilos, contrai-
rement à toutes les autres denrées qui subissent des hausses ou des baisses,
selon que les récoltes sont plus ou moins abondantes et aussi selon le caprice de
quelques commerçants qui établissent les cours toujours à leur avantage.
Soit 24.000 kilos à 0 fr. 22. 5.200 francs.
Ce chiffre de rendement est susceptible d'être augmenté, parce quelques con-
cessionnaires ayant des moyens de travail plus expéditifs font deux récoltes par
an sur le même terrain.
Une faible partie de ces pistaches est expédiée à Nouméa, mais la grande
partie est transformée en huile à l'usine de Néméara.
La fabrication de cette huile si estimée aujourd'hui était :
En 1895, de. 1.250 litres;
En 1896, de. 1.500 —
En 1897, dè. 1.800 —
En 1898, de. 2.500 -
A part quelques rares expéditions au chef-lieu et dans l'intérieur, toutes ces
huiles sont consommées à Bourail.
AMÉLIORATION DE LA CANNE A SUCRE
PAR LA SÉLECTION CHIMIQUE (1)
Dans le Kew Bulletin pour 1894 (pp. 86-96), 1897 (p. 318) et 1898 (pp. 331-334)
on a rendu compte de la méthode suivie sur la plantation « Calumet » à la
Louisiane, et, plus tard, au Queensland et à la Barbade, pour améliorer la
Canne à sucre par la sélection chimique. Ce système est basé sur la variabilité
connue des plantes cultivées, et sur la possibilité qui en découle de développer
n'importe quel caractère que l'on veut par la sélection continue des plants chez
esquels ce caractère est le plus prononcé.
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(1) Traduction d'un article du Kew Bulletin de 1899, empruntée à la Revue agricole de l'île
Maurice du i7 mai 1900. *
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