Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1900 20 septembre 1900
Description : 1900/09/20 (A4,N61,T7). 1900/09/20 (A4,N61,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378365q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 555
7° Province du pays Mboin g et du Sindou :
Région montagneuse, très boisée dans les vallées, à brousse claire sur les
hauteurs. La liane à caoutchouc est commune sur tous les terrains. Le long des
marigots on trouve : Elaeis guineensis, Carapa guineensis, Pandanus candelabrum, la
liane à indigo ou Caraba (Lonchocarpus cyanescens). La saison de pluies commence
ordinairement vers le milieu d'avril et se termine vers le milieu de novembre.
On peut cultiver en terrains appropriés presque toutes les plantes indus-
trielles des pays tropicaux.
8° Province de la Gasamance :
Sa flore est déjà celle des pays des rivières du Sud. Le fleuve et ses bras
saumâtres assez loin dans les terres sont bordés par des Rhizophora^ des Avi-
cennia, des Conocarpus formant un rideau de rivage épais. Derrière s'étendent
tantôt des clairières marécageuses, souvent transformées en rizières, tantôt de
hautes forêts dont les principales essences sont Parinarium excelsum, Treculia
africana, Tetrœpleura Thonningii, Ptntaclethra macrophylln, de nombreux Elseis gui-
neensis, un Raphia souvent associé au Calamus secundiflorus. L'Eriodendron anfrac-
tuosurn est spontané et son tronc atteint parfois jusqu'à 30 mètres de tour. Au-
dessous de la tête des arbres s'enroulent de droite à gauche des lianes apparte-
nant surtout aux combrétacées et aux apocynacées, lianes qui vont souvent
épanouir leurs fleurs et leurs feuilles à plus de 20 mètres de hauteur.
C'est la province la plus propre aux cultures tropicales.
A. CHEVALIER.
VARIÉTÉS
LA CULTURE DE L'ARACHIDE A BOURAIL
(NOUVELLE-CALÉDONIE) (1)
Les premières graines d'Arachides (pistaches de terre) furent importées à
Bourail en 1882 par le concessionnaire Augé.
Les premiers essais de cette culture ont été assez médiocres, quoique cepen-
dant assez intéressants, puisqu'ils ont été continués.
Ce fut d'abord pour les animaux ou bien pour les manger; après plusieurs
tâtonnements, ce concessionnaire arrivait enfin à trouver le vrai mode de
culture :
L'espacement des lignes et des pieds ; sa récolte et les soins à donner à la
plante.
En 1886, il était encore le seul à cultiver cette plante que chacun regardait
plutôt comme plante d'ornement, mais de laquelle on ne faisait encore aucun
cas.
Son développement et son prodigieux rapport donnèrent l'idée de tirer de
cette plante un bénéfice encore inconnu jusqu'alors et le seul moyen de propager
l'Arachide fut d'installer une huilerie.
(1) Extrait d'une lettre de M. METZGER publiée dans le « Bulletin de l'Union agricole calédo-
nienne », nO 44. -
7° Province du pays Mboin g et du Sindou :
Région montagneuse, très boisée dans les vallées, à brousse claire sur les
hauteurs. La liane à caoutchouc est commune sur tous les terrains. Le long des
marigots on trouve : Elaeis guineensis, Carapa guineensis, Pandanus candelabrum, la
liane à indigo ou Caraba (Lonchocarpus cyanescens). La saison de pluies commence
ordinairement vers le milieu d'avril et se termine vers le milieu de novembre.
On peut cultiver en terrains appropriés presque toutes les plantes indus-
trielles des pays tropicaux.
8° Province de la Gasamance :
Sa flore est déjà celle des pays des rivières du Sud. Le fleuve et ses bras
saumâtres assez loin dans les terres sont bordés par des Rhizophora^ des Avi-
cennia, des Conocarpus formant un rideau de rivage épais. Derrière s'étendent
tantôt des clairières marécageuses, souvent transformées en rizières, tantôt de
hautes forêts dont les principales essences sont Parinarium excelsum, Treculia
africana, Tetrœpleura Thonningii, Ptntaclethra macrophylln, de nombreux Elseis gui-
neensis, un Raphia souvent associé au Calamus secundiflorus. L'Eriodendron anfrac-
tuosurn est spontané et son tronc atteint parfois jusqu'à 30 mètres de tour. Au-
dessous de la tête des arbres s'enroulent de droite à gauche des lianes apparte-
nant surtout aux combrétacées et aux apocynacées, lianes qui vont souvent
épanouir leurs fleurs et leurs feuilles à plus de 20 mètres de hauteur.
C'est la province la plus propre aux cultures tropicales.
A. CHEVALIER.
VARIÉTÉS
LA CULTURE DE L'ARACHIDE A BOURAIL
(NOUVELLE-CALÉDONIE) (1)
Les premières graines d'Arachides (pistaches de terre) furent importées à
Bourail en 1882 par le concessionnaire Augé.
Les premiers essais de cette culture ont été assez médiocres, quoique cepen-
dant assez intéressants, puisqu'ils ont été continués.
Ce fut d'abord pour les animaux ou bien pour les manger; après plusieurs
tâtonnements, ce concessionnaire arrivait enfin à trouver le vrai mode de
culture :
L'espacement des lignes et des pieds ; sa récolte et les soins à donner à la
plante.
En 1886, il était encore le seul à cultiver cette plante que chacun regardait
plutôt comme plante d'ornement, mais de laquelle on ne faisait encore aucun
cas.
Son développement et son prodigieux rapport donnèrent l'idée de tirer de
cette plante un bénéfice encore inconnu jusqu'alors et le seul moyen de propager
l'Arachide fut d'installer une huilerie.
(1) Extrait d'une lettre de M. METZGER publiée dans le « Bulletin de l'Union agricole calédo-
nienne », nO 44. -
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