Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1900 05 septembre 1900
Description : 1900/09/05 (A4,N60,T7). 1900/09/05 (A4,N60,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783649
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 541 -
à Saint-Sabine; l'autre près de Saint-Bonaventure (N. SEVERI, dans la « Semaine horticole et
guide des CuIt. coloniales », no 30).
Le célèbre horticulteur de l'Inde, M. A.-C. ROLT (de Kissenganj), signale (« Indian Gardening
and Planling », no 25, p. 392) le procédé que voici pour conserver des mangues pendant des
mois, jusqu'à six et même huit mois : « cueillir avant maturité et immédiatement cacheter le
pédoncule avec de la cire à cacheter ». « Je ne saurais dire », spécifie M. ROLT, « si ce procédé
est êfficace avec toutes les variétés de mangues ou avec quelques-unes seulement. »
Le consul américain SKINNER, de Marseille, signale à son gouvernement que la faveur dont
jouissent en Europe les mandarines va toujours en croissant (« Journ. of the Jamaïca A. S. H,
nO 6;.
- L'alcool de figues de Barbarie se prépare depuis de longues années dans les villes du
littoral oranais ; mais cette industrie ne peut pas se développer à cause des énormes droits qui
frappent les alcools (Dr GAUCHER, dans l' « Algérie agricole », n° 266).
Le Jardin d'essai de Kamerunga cherche à propager, dans le Queensland, la culture du
papayer; à ce sujet, nous lisons dans le dernier rapport annuel de M. H. NEWPORT, chargé de
ce jardin : « Dans l'Inde méridionale (M. NEWPORT y a longtemps dirigé des caféeries) on connaît-
trois variétés bien distinctes de papaye; deéplus, il y a la papaye de Chine; enfin, à Kamerunga
il y a eu une variété spéciale, à tige ramifiée (elle a disparu l'année dernière). La papaye de
Singapore, pas bien grosse, a l'avantage de prendre à maturité une belle couleur jaune doré et
est très parfumée. La papaye de Chine est longue et pointue, d'un vert foncé à maturité. C'est pro-
bablement cette variété qui voyagerait le mieux. » M. NEWPORT ajoute ces quelques lignes dont
on concevra l'intérêt en comparant avec M. E. RAOUL (SÂGOT et RAOUL), Manuel des Cultures tropi-
cales; il dit : « Il n'est pas indispensable d'avoir dans son jardin des pieds mâles; le Carica papaya
se présente, en effet, sous les trois formes : dioïque, monoïque et même hermaphrodite ». M. NEW-
TORT promet pour bientôt une étude spéciale sur le papayer.
La « Agri-Horlicultural Society of India », de Calcutta, recommande, plus particulièrement
pour l'Assam, la culture du Rubus trivialis (« American Dewberry ») qui a fructifié d'une
façon tout à fait satisfaisante au Jardin d'essai de cette Société en 1899.
La Société d'Horticulture d'Alger a distribué, à ses membres 300 grammes de graines de
tomates cultivées aux îles Canaries pour-l'exportation. Ces graines sont un don du D" GEORGES
V. PEREZ.
La vigne vient très mal à Diégo-Suarez (« Revue de Madagascar », juin 1900, p. 495).
Extrait d'un rapport consulaire anglais sur le Paraguay en 1899 (« Moniteur off. du Commerce »,
n° 888, p. 6) : « On a tenté à plusieurs reprises de cultiver la vigne au Paraguay, mais on a
constaté que le raisin ne mûrit pas. » -
La vigne est cultivée avec succès à l' « Empress Garden » (jardin de l'impératrice) à Poona
(Inde anglaise). [« Ind. Gardening et Planting » n° 25, p. 394.] -
D'après la « Westminster Gazette » du 8 janvier (nous empruntons la citation au n° 5 du
« Teysmannia »), le rapport annuel du gouverneur de la Jamaïque, AUGUSTIN HENNING, contiendrait
cette appréciation : « Le commerce de fruits à destination d'Angleterre n'avance guère; des sub-
ventions de la métropole ont rendu le transport plus facile et surtout plus rapide; néanmoins,
l'exportation à destination des Etats-Unis demeure infiniment plus avantageuse pour les cultivateurs;
l'Europe est trop loin D. ,
Extrait d'un rapport consulaire sur le Paraguay (voyez « Journal des fabricants de, sucre»,
11 juillet, n° 28) : « On distille au Paraguay une qualité supérieure de rhum, tiré de la calme
non écrasée. De petites quantités de ce rhum ont obtenu, dit-on, de bons prix en Allemagne. Le
prix du rhum nouveau est de 2 sh. 6 d. à 4 sh. par 10 litres; le rhum qui a mûri est vendu de 10 à
lij sh. par 10 litres ». (1 shilling = 1 fr. 26.)
Nous relevons dans le « Annual Report » pour 1898-99 du Départ, d'agriculture du Queens-
land (p. 2) cette indication intéressante : o On rencontre bien des cultures plus ou moins impor-
tantes de canne à sucre et d'autres plantes tropicales même au sud. de la ville de Mackay ; mais
elles y sont toujours, dans une certaine mesure, mêlées à des cultures sub-tropicales, tandis qu'à
partir de Mackay là distinction apparaît nette » ; au nord de Mackay c'est donc proprement la
zone des cultures tropicales.
La « Colonial Sugar Refining Co., L-ed » de Sydney, propriétaire de la presque totalité des
cultures de canne à sucre des îles Fiji, a entrepris de dessécher et de dessaler les marais de man-
groves et de les complanter en canne ; cette affaire sera intéressante à suivre au point de vue de
la résistance de la canne au salant, car le dessalement ne se fera certainement pas du premier
coup ; l'auteur de la note du « Deutscher Kolonialblatt », n° 12, à laquelle nous empruntons le ren-
à Saint-Sabine; l'autre près de Saint-Bonaventure (N. SEVERI, dans la « Semaine horticole et
guide des CuIt. coloniales », no 30).
Le célèbre horticulteur de l'Inde, M. A.-C. ROLT (de Kissenganj), signale (« Indian Gardening
and Planling », no 25, p. 392) le procédé que voici pour conserver des mangues pendant des
mois, jusqu'à six et même huit mois : « cueillir avant maturité et immédiatement cacheter le
pédoncule avec de la cire à cacheter ». « Je ne saurais dire », spécifie M. ROLT, « si ce procédé
est êfficace avec toutes les variétés de mangues ou avec quelques-unes seulement. »
Le consul américain SKINNER, de Marseille, signale à son gouvernement que la faveur dont
jouissent en Europe les mandarines va toujours en croissant (« Journ. of the Jamaïca A. S. H,
nO 6;.
- L'alcool de figues de Barbarie se prépare depuis de longues années dans les villes du
littoral oranais ; mais cette industrie ne peut pas se développer à cause des énormes droits qui
frappent les alcools (Dr GAUCHER, dans l' « Algérie agricole », n° 266).
Le Jardin d'essai de Kamerunga cherche à propager, dans le Queensland, la culture du
papayer; à ce sujet, nous lisons dans le dernier rapport annuel de M. H. NEWPORT, chargé de
ce jardin : « Dans l'Inde méridionale (M. NEWPORT y a longtemps dirigé des caféeries) on connaît-
trois variétés bien distinctes de papaye; deéplus, il y a la papaye de Chine; enfin, à Kamerunga
il y a eu une variété spéciale, à tige ramifiée (elle a disparu l'année dernière). La papaye de
Singapore, pas bien grosse, a l'avantage de prendre à maturité une belle couleur jaune doré et
est très parfumée. La papaye de Chine est longue et pointue, d'un vert foncé à maturité. C'est pro-
bablement cette variété qui voyagerait le mieux. » M. NEWPORT ajoute ces quelques lignes dont
on concevra l'intérêt en comparant avec M. E. RAOUL (SÂGOT et RAOUL), Manuel des Cultures tropi-
cales; il dit : « Il n'est pas indispensable d'avoir dans son jardin des pieds mâles; le Carica papaya
se présente, en effet, sous les trois formes : dioïque, monoïque et même hermaphrodite ». M. NEW-
TORT promet pour bientôt une étude spéciale sur le papayer.
La « Agri-Horlicultural Society of India », de Calcutta, recommande, plus particulièrement
pour l'Assam, la culture du Rubus trivialis (« American Dewberry ») qui a fructifié d'une
façon tout à fait satisfaisante au Jardin d'essai de cette Société en 1899.
La Société d'Horticulture d'Alger a distribué, à ses membres 300 grammes de graines de
tomates cultivées aux îles Canaries pour-l'exportation. Ces graines sont un don du D" GEORGES
V. PEREZ.
La vigne vient très mal à Diégo-Suarez (« Revue de Madagascar », juin 1900, p. 495).
Extrait d'un rapport consulaire anglais sur le Paraguay en 1899 (« Moniteur off. du Commerce »,
n° 888, p. 6) : « On a tenté à plusieurs reprises de cultiver la vigne au Paraguay, mais on a
constaté que le raisin ne mûrit pas. » -
La vigne est cultivée avec succès à l' « Empress Garden » (jardin de l'impératrice) à Poona
(Inde anglaise). [« Ind. Gardening et Planting » n° 25, p. 394.] -
D'après la « Westminster Gazette » du 8 janvier (nous empruntons la citation au n° 5 du
« Teysmannia »), le rapport annuel du gouverneur de la Jamaïque, AUGUSTIN HENNING, contiendrait
cette appréciation : « Le commerce de fruits à destination d'Angleterre n'avance guère; des sub-
ventions de la métropole ont rendu le transport plus facile et surtout plus rapide; néanmoins,
l'exportation à destination des Etats-Unis demeure infiniment plus avantageuse pour les cultivateurs;
l'Europe est trop loin D. ,
Extrait d'un rapport consulaire sur le Paraguay (voyez « Journal des fabricants de, sucre»,
11 juillet, n° 28) : « On distille au Paraguay une qualité supérieure de rhum, tiré de la calme
non écrasée. De petites quantités de ce rhum ont obtenu, dit-on, de bons prix en Allemagne. Le
prix du rhum nouveau est de 2 sh. 6 d. à 4 sh. par 10 litres; le rhum qui a mûri est vendu de 10 à
lij sh. par 10 litres ». (1 shilling = 1 fr. 26.)
Nous relevons dans le « Annual Report » pour 1898-99 du Départ, d'agriculture du Queens-
land (p. 2) cette indication intéressante : o On rencontre bien des cultures plus ou moins impor-
tantes de canne à sucre et d'autres plantes tropicales même au sud. de la ville de Mackay ; mais
elles y sont toujours, dans une certaine mesure, mêlées à des cultures sub-tropicales, tandis qu'à
partir de Mackay là distinction apparaît nette » ; au nord de Mackay c'est donc proprement la
zone des cultures tropicales.
La « Colonial Sugar Refining Co., L-ed » de Sydney, propriétaire de la presque totalité des
cultures de canne à sucre des îles Fiji, a entrepris de dessécher et de dessaler les marais de man-
groves et de les complanter en canne ; cette affaire sera intéressante à suivre au point de vue de
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coup ; l'auteur de la note du « Deutscher Kolonialblatt », n° 12, à laquelle nous empruntons le ren-
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