Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1900 05 septembre 1900
Description : 1900/09/05 (A4,N60,T7). 1900/09/05 (A4,N60,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783649
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
540 REVUE DES CULTURES COLONIALES
résultats satisfaisants. Il a de plus décidé la création de divers établissements culturaux, notam-
ment d'un jardin botanique et d'un jardin colonial en Belgique. Les établissements d'Afrique sont
situés à Eala, sur la rive gauche du Ruki, dans le district de l'Equateur.
Le jardin colonial sera à Laeken.
C'est M. Léon Pynaert qui sera chargé de la direction du jardin d'Eala « Tropical Agriculturisf »,
(Juin); il a fait, pour s'y préparer, un stage à Kiew; de là il est parti pour étudier les établisse-
ments botaniques de Ceylan, etc.
La « Revue agricole D de la Réunion (n° 5, p. 180) nous apprend que le Dr Walter Maxwell
quitte la station agronomique des îles Hawai et prend la direction des stations agronomiques qui
doivent être fondées à Bundaberg, Mackay et Cairns (Queensland).
- M. F. W. Morren a quitté Amsterdam pour prendre la direction de la plantation La Liberté au
Surinam (café et cacao). C'est le très apprécié collaborateur du « De Indische Mercuur », ancien
planteur à Java et auteur des ouvrages sur la culture du café de Libéria, sur la culture du café au
Guatemala, sur les .travaux courants d'une caféerie (publié en ce moment en traduction allemande
dans les « Beihefte » du Tropenpifanzei-), etc.
Une Exposition ponio) ogiquc aura lieu à Buitenzorg (Java) en février 1901 (écrire au
Dr W. G. BOORSMA).
L'ouverture de l'Exposition intercoloniale d'Hanoï est reportée au 31 déc. 1901.
, Le « Tropical Agriculturist » (juin, p. 842) annonce, d'après 1' « Indian Planters'Gazette »,
que M. RAWSON, chimiste de la « Behar Planters'Association », va s'installer àla factorerie Muserie;
le journal ajoute : « Le procédé d'oxydation préconisé par le savant professeur sera largement
appliqué cette année ». Il s'agit évidemment d'un nouveau procédé d'extraction d'indigo.
- La Rédaction du « Tropical Agriculturist » ayant exprimé son étonnement de ce qu'on ne 'cul-
tive pas à Ceylan l'ananas pour la conserve d'exportation à l'exemple de Singapore, « un plan-
teur » qui en revient lui répond (juin, p. 841;: C'est, probablement, parce qu'il y a surproduction à
Singapore même; des planteurs y ont perdu de l'argent à cette culture, et bien des champs d'ana-
nas y sont aujourd'hui abandonnés.
- La culture de l'ananas prend une grande extension dans le district de Bathurst (Cap) ; la
direction de l'agriculture a été invitée à approvisionner les planteurs en bonnes variétés ( « Agric.
Journ. of. the Capeof Good Iiope », 6 juillet 1900, p. 34).
- « On rencontre dans la plaine des Eshirds d'immenses fourrés d'ananas; il y en a deux
espèces r les jaunes et les blanes. Ceux-ci ont l'aspect de fruits pas murs, blancs avec des veines
vertes; la chair en est encore plus délicate que celle des autres. Ce sont des fruits exquis, parfumés,
fondants et juteux, que ne rappellent que de loin nos ananas de serre; on en trouve en tellement
grande quantité que les indigènes en apportent trente pour deux boîtes d'allumettes et cinquante
pour une pipe en terre. » Cette intéressante information est extraite du « Voyage au Fernan Vaz
(Congo français) J), que M. G. DE BRANDNER publie dans la « Semaine horticole et guide dés Cul-
tures coloniales » (no 27, p. 317).
La production de bananes dans la république de Honduras va toujours en augmentant; la
banane est devenue de beaucoup la principale exportation du pays ( « Imperial Institute Journal»,
n° 68, p. 207).
Le capitaine RICHTER (cc Mittheilungen. aus den..Deutschen Schutzgebijen », vol. XIII, na 2,
1900) relate deux procédés plutôt curieux du Bukoba (Afrique Allemande de l'Est) : l'un relatif au
café employé comme masticatoire, l'autre à une manière de faire achever leur maturation à des
bananes cueillies vertes et destinées à faire du pombe, boisson fermentée.
Voici d'abord pour le café : c'est la pulpe qui est mastiquée; la cerise fraîche est au préalable
cuite pendant trois heures avec les feuilles parfumées du « kaave » ou du « kanyambugira » ; la
pâte est séchée au soleil.
Quant à la banane, d'après le capitaine RrcHTER, les indigènes de Bukoba sont convaincus que
le pombe est meilleur lorsque les « viissi » (nom de la race de bananes servant à faire le pombe)
ont été cueillies vertes; ils ont trois manières de leur faire achever leur maturité artificiellement :
l'une consiste à suspendre les bananes au-dessus du feu; une autre (surtout en usage dans l'ouest
du Ihangira), à les étaler au dessus du feu sur une claie d'osier ; mais la plus singulière est celle-
ci : les bananes sont enterrées, entourées de feuilles, dans une fosse communiquant avec l'extérieur
par une espèce de cheminée; un feu est allumé à l'embouchure et la fumée est poussée dans la
cheminée en la chassant au moyen d'éventails improvisés.
Il y a à Rome deux dattiers qui produisent quelques dattes charnues et aromatisées mêlées
aux dattes ordinaires sèches et coriacées des pays tempérés : l'un dans le jardin des Dominicains,
résultats satisfaisants. Il a de plus décidé la création de divers établissements culturaux, notam-
ment d'un jardin botanique et d'un jardin colonial en Belgique. Les établissements d'Afrique sont
situés à Eala, sur la rive gauche du Ruki, dans le district de l'Equateur.
Le jardin colonial sera à Laeken.
C'est M. Léon Pynaert qui sera chargé de la direction du jardin d'Eala « Tropical Agriculturisf »,
(Juin); il a fait, pour s'y préparer, un stage à Kiew; de là il est parti pour étudier les établisse-
ments botaniques de Ceylan, etc.
La « Revue agricole D de la Réunion (n° 5, p. 180) nous apprend que le Dr Walter Maxwell
quitte la station agronomique des îles Hawai et prend la direction des stations agronomiques qui
doivent être fondées à Bundaberg, Mackay et Cairns (Queensland).
- M. F. W. Morren a quitté Amsterdam pour prendre la direction de la plantation La Liberté au
Surinam (café et cacao). C'est le très apprécié collaborateur du « De Indische Mercuur », ancien
planteur à Java et auteur des ouvrages sur la culture du café de Libéria, sur la culture du café au
Guatemala, sur les .travaux courants d'une caféerie (publié en ce moment en traduction allemande
dans les « Beihefte » du Tropenpifanzei-), etc.
Une Exposition ponio) ogiquc aura lieu à Buitenzorg (Java) en février 1901 (écrire au
Dr W. G. BOORSMA).
L'ouverture de l'Exposition intercoloniale d'Hanoï est reportée au 31 déc. 1901.
, Le « Tropical Agriculturist » (juin, p. 842) annonce, d'après 1' « Indian Planters'Gazette »,
que M. RAWSON, chimiste de la « Behar Planters'Association », va s'installer àla factorerie Muserie;
le journal ajoute : « Le procédé d'oxydation préconisé par le savant professeur sera largement
appliqué cette année ». Il s'agit évidemment d'un nouveau procédé d'extraction d'indigo.
- La Rédaction du « Tropical Agriculturist » ayant exprimé son étonnement de ce qu'on ne 'cul-
tive pas à Ceylan l'ananas pour la conserve d'exportation à l'exemple de Singapore, « un plan-
teur » qui en revient lui répond (juin, p. 841;: C'est, probablement, parce qu'il y a surproduction à
Singapore même; des planteurs y ont perdu de l'argent à cette culture, et bien des champs d'ana-
nas y sont aujourd'hui abandonnés.
- La culture de l'ananas prend une grande extension dans le district de Bathurst (Cap) ; la
direction de l'agriculture a été invitée à approvisionner les planteurs en bonnes variétés ( « Agric.
Journ. of. the Capeof Good Iiope », 6 juillet 1900, p. 34).
- « On rencontre dans la plaine des Eshirds d'immenses fourrés d'ananas; il y en a deux
espèces r les jaunes et les blanes. Ceux-ci ont l'aspect de fruits pas murs, blancs avec des veines
vertes; la chair en est encore plus délicate que celle des autres. Ce sont des fruits exquis, parfumés,
fondants et juteux, que ne rappellent que de loin nos ananas de serre; on en trouve en tellement
grande quantité que les indigènes en apportent trente pour deux boîtes d'allumettes et cinquante
pour une pipe en terre. » Cette intéressante information est extraite du « Voyage au Fernan Vaz
(Congo français) J), que M. G. DE BRANDNER publie dans la « Semaine horticole et guide dés Cul-
tures coloniales » (no 27, p. 317).
La production de bananes dans la république de Honduras va toujours en augmentant; la
banane est devenue de beaucoup la principale exportation du pays ( « Imperial Institute Journal»,
n° 68, p. 207).
Le capitaine RICHTER (cc Mittheilungen. aus den..Deutschen Schutzgebijen », vol. XIII, na 2,
1900) relate deux procédés plutôt curieux du Bukoba (Afrique Allemande de l'Est) : l'un relatif au
café employé comme masticatoire, l'autre à une manière de faire achever leur maturation à des
bananes cueillies vertes et destinées à faire du pombe, boisson fermentée.
Voici d'abord pour le café : c'est la pulpe qui est mastiquée; la cerise fraîche est au préalable
cuite pendant trois heures avec les feuilles parfumées du « kaave » ou du « kanyambugira » ; la
pâte est séchée au soleil.
Quant à la banane, d'après le capitaine RrcHTER, les indigènes de Bukoba sont convaincus que
le pombe est meilleur lorsque les « viissi » (nom de la race de bananes servant à faire le pombe)
ont été cueillies vertes; ils ont trois manières de leur faire achever leur maturité artificiellement :
l'une consiste à suspendre les bananes au-dessus du feu; une autre (surtout en usage dans l'ouest
du Ihangira), à les étaler au dessus du feu sur une claie d'osier ; mais la plus singulière est celle-
ci : les bananes sont enterrées, entourées de feuilles, dans une fosse communiquant avec l'extérieur
par une espèce de cheminée; un feu est allumé à l'embouchure et la fumée est poussée dans la
cheminée en la chassant au moyen d'éventails improvisés.
Il y a à Rome deux dattiers qui produisent quelques dattes charnues et aromatisées mêlées
aux dattes ordinaires sèches et coriacées des pays tempérés : l'un dans le jardin des Dominicains,
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