Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1900 05 septembre 1900
Description : 1900/09/05 (A4,N60,T7). 1900/09/05 (A4,N60,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783649
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 531
« La greffe par approche sur jeunes plants au-dessous des cotylédons pourrait
donc être employée pour ces nouvelles variétés délicates, en tant qu'elles se re-
produiraient exactement par semis. Les graines seraient semées isolément dans
des nœuds de bambou pour éviter les confusions, et les plantes seraient rap-
prochées sans avoir été mises à racines nues; mais dès que les habitants auront
pris un peu l'habitude de manier le greffoir, ils préféreront, je crois, à cette
greffe par approche, pour le cacaoyer, la greffe par rameau détaché, parce que le
jeune plant de cacaoyer atteint vite à la base, avant même la chute des cotylé-
dons', un diamètre suffisant pour que l'opération de cette greffe sur toute jeune
plante ne présente pas les difficultés d'une exécution minutieuse, que présente
cette même greffe, par rameau détaché, faite sur caféier en bas du cotylédon, et
que j'ai indiquée plus haut au commencement de la description du greffage en
fente de côté.
« C'est cette même greffe que je recommande pour le cacaoyer. Je l'ai expéri-
mentée ; elle réussit bien,.à la condition de tenir les plantes complètement à
l'étouffée après l'opération jusqu'à la reprise.
« C'est à elle surtout qu'il convient de s'arrêter, puisque ce que nous devons
avoir en vue jusqu'à nouvel ordre, pour le cacaoyer, c'est d'arrêter les effets
d'une variabilité fâcheuse au point de vue de la fertilité, variabilité qui ne sau-
rait être enrayée par le greffage par approche entre jeunes plantes venues de
semis.
« L'habitude, à la Martinique, est de faire les semis de cacaoyer en place. Mon
avis est que, même pour des cultures non greffées, il vaut mieux élever d'abord
les plantes en pépinière, en nœuds de bambou. En tout cas, pour des cultures
faites avec des plantes greffées, il faudra indispensablement la pépinière en
nœuds de bambou, puisque le cacaoyer supporte difficilement le repiquage à
racines nues sous notre climat, et qu'il y a la condition sine quâ non d'abri vitré
après le greffage pour maintenir les plantes à l'étouffée.
a On sème donc les cacaoyers en nœuds de bambou. Ce sont les futurs sujets.
La levée est rapide, et quand les jeunes plantes ont mûri les feuilles composant
le premier bouquet après les cotylédons, elles peuvent être greffées.
« On choisit les greffons sur les plantes les plus fertiles de la plantation voi-
sine, de préférence le matin, à la fraîcheur. On ne se sert que des extrémités des
branches, en ayant soin que la partie ligneuse de ces extrémités ne soit pas en-
core durcie. Sur le cacao, cela se reconnaît à la couleur de la feuille, et le
greffon doit être cueilli peu après l'époque où les jeunes feuilles ont perdu leur
aspect soyeux pour prendre la teinte verte. -
« On coupe de suite presque entièrement le limbe des feuilles en ne laissant
sur le pétiole qu'une portion de limbe d'environ deux centimètres, on tient ces
greffons à l'abri des rayons du soleil, sans les tenir longtemps dans la main,
pour éviter de les chauffer. En un mot, on préserve les greffons contre toute éva-
poration exagérée, en attendant l'opération même du greffage.
« Le greffon est taillé en double biseau sur la moitié à peu près de sa lon-
gueur, la longueur totale étant de 4 à 7 centimètres selon l'écartementdes entre-
nœuds. Il suffit de lui laisser un ou deux yeux en plus de l'œil terminal. -
« Le greffon taillé est introduit dans la fente que l'on fait sur le sujet, tie la
longueur du biseau du greffon, en la commençant à l'aisselle d'un cotylédon, et
en la dirigeant de haut en bas. -'
« Le greffon introduit, on ligature en prenant bien soin de faire se juxtaposer
« La greffe par approche sur jeunes plants au-dessous des cotylédons pourrait
donc être employée pour ces nouvelles variétés délicates, en tant qu'elles se re-
produiraient exactement par semis. Les graines seraient semées isolément dans
des nœuds de bambou pour éviter les confusions, et les plantes seraient rap-
prochées sans avoir été mises à racines nues; mais dès que les habitants auront
pris un peu l'habitude de manier le greffoir, ils préféreront, je crois, à cette
greffe par approche, pour le cacaoyer, la greffe par rameau détaché, parce que le
jeune plant de cacaoyer atteint vite à la base, avant même la chute des cotylé-
dons', un diamètre suffisant pour que l'opération de cette greffe sur toute jeune
plante ne présente pas les difficultés d'une exécution minutieuse, que présente
cette même greffe, par rameau détaché, faite sur caféier en bas du cotylédon, et
que j'ai indiquée plus haut au commencement de la description du greffage en
fente de côté.
« C'est cette même greffe que je recommande pour le cacaoyer. Je l'ai expéri-
mentée ; elle réussit bien,.à la condition de tenir les plantes complètement à
l'étouffée après l'opération jusqu'à la reprise.
« C'est à elle surtout qu'il convient de s'arrêter, puisque ce que nous devons
avoir en vue jusqu'à nouvel ordre, pour le cacaoyer, c'est d'arrêter les effets
d'une variabilité fâcheuse au point de vue de la fertilité, variabilité qui ne sau-
rait être enrayée par le greffage par approche entre jeunes plantes venues de
semis.
« L'habitude, à la Martinique, est de faire les semis de cacaoyer en place. Mon
avis est que, même pour des cultures non greffées, il vaut mieux élever d'abord
les plantes en pépinière, en nœuds de bambou. En tout cas, pour des cultures
faites avec des plantes greffées, il faudra indispensablement la pépinière en
nœuds de bambou, puisque le cacaoyer supporte difficilement le repiquage à
racines nues sous notre climat, et qu'il y a la condition sine quâ non d'abri vitré
après le greffage pour maintenir les plantes à l'étouffée.
a On sème donc les cacaoyers en nœuds de bambou. Ce sont les futurs sujets.
La levée est rapide, et quand les jeunes plantes ont mûri les feuilles composant
le premier bouquet après les cotylédons, elles peuvent être greffées.
« On choisit les greffons sur les plantes les plus fertiles de la plantation voi-
sine, de préférence le matin, à la fraîcheur. On ne se sert que des extrémités des
branches, en ayant soin que la partie ligneuse de ces extrémités ne soit pas en-
core durcie. Sur le cacao, cela se reconnaît à la couleur de la feuille, et le
greffon doit être cueilli peu après l'époque où les jeunes feuilles ont perdu leur
aspect soyeux pour prendre la teinte verte. -
« On coupe de suite presque entièrement le limbe des feuilles en ne laissant
sur le pétiole qu'une portion de limbe d'environ deux centimètres, on tient ces
greffons à l'abri des rayons du soleil, sans les tenir longtemps dans la main,
pour éviter de les chauffer. En un mot, on préserve les greffons contre toute éva-
poration exagérée, en attendant l'opération même du greffage.
« Le greffon est taillé en double biseau sur la moitié à peu près de sa lon-
gueur, la longueur totale étant de 4 à 7 centimètres selon l'écartementdes entre-
nœuds. Il suffit de lui laisser un ou deux yeux en plus de l'œil terminal. -
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« Le greffon introduit, on ligature en prenant bien soin de faire se juxtaposer
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