Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1900 05 septembre 1900
Description : 1900/09/05 (A4,N60,T7). 1900/09/05 (A4,N60,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783649
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 529
Botanique : ils allaient de 9 jusqu'à 21 pouces (534 mm.) de long et de 2 1/2 jus-
qu'à 6 pouces (76 à 152 mm.) de large. Les Calabacillo ont les feuilles plus
courtes et plus larges proportionnellement que les Criollo et les. Forastero'.
Les dimensions citées ci-dessus sont, d'ailleurs, celles de formes très accentuées
de chacun des types ; à mesure que les variétés se rapprochent par les autres
caractères, leurs feuilles aussi se ressemblent davantage. »
Il y a deux siècles, le cacao était largement cultivé à la Jamaïque ; les planta-
tions furent détruites par un « blast » (LONG)-
M. HART s'applique à démontrer que ce mot signifie « maladie » et non «oura-
gan », comme on pense généralement.
Quoi qu'il en soit, en 18821a culture du cacao ne se faisait plus à la [Jamaïque
qu'à titre exceptionnel; c'est le Dr MORRIS qui a réussi à la faire reprendre.
« MARTIUS mentionne le Theobroma sylvestris comme ayant été trouvé à la
Jamaïque à l'état spontané, mais cette indication a besoin de confirmation.
« L'Encyclopédie de SPON donne comme produisant du cacaco marchand les
.Theobroma angustifolia, T. Mcolor, T. guyanensis, T. microcarpa, T. ovalifolia, T. spe-
ciosa, T. sylvestris ; mais sans citer les témoignages.
« Lors d'un voyage dans l'Amérique Centrale en 1895, j'ai constaté que le
T. bicolor, de HUMBOLDT et BONPLAKD, était indigène dans la province de Veragua
(États-Unis de Colombie) ; on l'y appelle cacao tigre à cause de l'odeur rance des
fèves ; les indigènes n'en font point un usage général ; cependant, il paraît que
les Indiens l'utilisent. Cette espèce porte encore les noms chocolat indien et de
zoariba; ce dernier nom est indien et semble rappeler le wari qui est un sanglier,
probablement un pécari (Dicotyles), et possède sur le dos une glande répandant
une forte odeur spécifique.
« Des observations faites au Nicaragua et, dans la suite, à Trinidad, sur des
-arbres introduits du Nicaragua, m'ont amené à voir que le T. pentagona est cer-
tainement susceptible de produire du très beau cacao marchand; ses fèves ont à
peu près le double de la grandeur moyenne des cacaos courants de Trinidad.
« T. angustijoUa, cacao mono, cacao des singes, ne produit pas de fève -mar-
chande ; elle est rance et sent mauvais. L'espèce a été introduite à Trinidad, mais
n'y a pas encore fructifié.
« Les T. Mcolor et T. pentagona, introduits en même temps, sont en fruits en
ce moment (1899).
« Le T. guyanensis WILLD aurait, d'après DON, une fève blanche et bonne à
manger autant que fraîche. C'est DON aussi qui rapporte que l'on mélange les
fèves de T. bicolor à celles du cacao ordinaire. - -
« Ce qui est cultivé au Jardin Botanique de Trinidad sous le nom de cacao sau-
vage est du genre Herrania, proche allié du genre Theobroma ; des échantillons
qui m'ont été envoyés de Colombie sous le même nom sont dans le même cas.
« Un pied de vieux cacao hollandais (old Dutch) de Ceylan a fructifié derniè-
rement au Jardin Botanique de Trinidad, et nous avons pu nous assurer que ce
cacaoyer est en tous points identique aux meilleurs et authentiques Criollo de
Trinidad.
« Le Pachira insignis est parfois appelé cacao sauvage, à Trinidad, cacao marron i
on me l'a souvent apporté comme étant une nouvelle espèce de cacao ; ses graines
grillées sont comestibles, mais ne ressemblent en rien au Theobroma Cacao. »
Suit une description des P. guyanensis et T. sylvestris d'après AUBLET que nous
croyons pouvoir passer sans inconvénient. Au sujet du T. Mcolor, M. HART a pu
Botanique : ils allaient de 9 jusqu'à 21 pouces (534 mm.) de long et de 2 1/2 jus-
qu'à 6 pouces (76 à 152 mm.) de large. Les Calabacillo ont les feuilles plus
courtes et plus larges proportionnellement que les Criollo et les. Forastero'.
Les dimensions citées ci-dessus sont, d'ailleurs, celles de formes très accentuées
de chacun des types ; à mesure que les variétés se rapprochent par les autres
caractères, leurs feuilles aussi se ressemblent davantage. »
Il y a deux siècles, le cacao était largement cultivé à la Jamaïque ; les planta-
tions furent détruites par un « blast » (LONG)-
M. HART s'applique à démontrer que ce mot signifie « maladie » et non «oura-
gan », comme on pense généralement.
Quoi qu'il en soit, en 18821a culture du cacao ne se faisait plus à la [Jamaïque
qu'à titre exceptionnel; c'est le Dr MORRIS qui a réussi à la faire reprendre.
« MARTIUS mentionne le Theobroma sylvestris comme ayant été trouvé à la
Jamaïque à l'état spontané, mais cette indication a besoin de confirmation.
« L'Encyclopédie de SPON donne comme produisant du cacaco marchand les
.Theobroma angustifolia, T. Mcolor, T. guyanensis, T. microcarpa, T. ovalifolia, T. spe-
ciosa, T. sylvestris ; mais sans citer les témoignages.
« Lors d'un voyage dans l'Amérique Centrale en 1895, j'ai constaté que le
T. bicolor, de HUMBOLDT et BONPLAKD, était indigène dans la province de Veragua
(États-Unis de Colombie) ; on l'y appelle cacao tigre à cause de l'odeur rance des
fèves ; les indigènes n'en font point un usage général ; cependant, il paraît que
les Indiens l'utilisent. Cette espèce porte encore les noms chocolat indien et de
zoariba; ce dernier nom est indien et semble rappeler le wari qui est un sanglier,
probablement un pécari (Dicotyles), et possède sur le dos une glande répandant
une forte odeur spécifique.
« Des observations faites au Nicaragua et, dans la suite, à Trinidad, sur des
-arbres introduits du Nicaragua, m'ont amené à voir que le T. pentagona est cer-
tainement susceptible de produire du très beau cacao marchand; ses fèves ont à
peu près le double de la grandeur moyenne des cacaos courants de Trinidad.
« T. angustijoUa, cacao mono, cacao des singes, ne produit pas de fève -mar-
chande ; elle est rance et sent mauvais. L'espèce a été introduite à Trinidad, mais
n'y a pas encore fructifié.
« Les T. Mcolor et T. pentagona, introduits en même temps, sont en fruits en
ce moment (1899).
« Le T. guyanensis WILLD aurait, d'après DON, une fève blanche et bonne à
manger autant que fraîche. C'est DON aussi qui rapporte que l'on mélange les
fèves de T. bicolor à celles du cacao ordinaire. - -
« Ce qui est cultivé au Jardin Botanique de Trinidad sous le nom de cacao sau-
vage est du genre Herrania, proche allié du genre Theobroma ; des échantillons
qui m'ont été envoyés de Colombie sous le même nom sont dans le même cas.
« Un pied de vieux cacao hollandais (old Dutch) de Ceylan a fructifié derniè-
rement au Jardin Botanique de Trinidad, et nous avons pu nous assurer que ce
cacaoyer est en tous points identique aux meilleurs et authentiques Criollo de
Trinidad.
« Le Pachira insignis est parfois appelé cacao sauvage, à Trinidad, cacao marron i
on me l'a souvent apporté comme étant une nouvelle espèce de cacao ; ses graines
grillées sont comestibles, mais ne ressemblent en rien au Theobroma Cacao. »
Suit une description des P. guyanensis et T. sylvestris d'après AUBLET que nous
croyons pouvoir passer sans inconvénient. Au sujet du T. Mcolor, M. HART a pu
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