Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1900 20 août 1900
Description : 1900/08/20 (A4,N59,T7). 1900/08/20 (A4,N59,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378363w
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
498 REVUE DES CULTURES COLONIALES
et puis de nouveau en 1883. « Il y eut certain succès », dit M. Kocus. En quoi se
serait-il traduit?
« La fazenda Morumby, dans le Sao Paulo (Brésil), est, à l'heure actuelle, le
seul point de l'Amérique du Sud où l'on cultive encore le thé en quantité sérieuse;
la récolte annuelle est de 8 à 10.000 kilogrammes à 5 milreis (= 11.70 marks =
environ 14 fr. 75) le kilogramme. Du bon thé de Chine se vend dans le pays 12 à
14 milreis. » Donc, presque le triple.
Ce thé, continue M. Kocns, est impropre à l'exportation: mal enroulé, de cou-
leur inégale, mélangé de tigelles, sentant la fumée, amer, sans aucun arôme.
Toutefois, en s'y prenant mieux, on devrait pouvoir obtenir un thé présentable ;
l'analyse chimique est favorable.
Nous terminerons par les colonies allemandes : « M. le professeur WOHLTMANN
recommande le théier pour l'Usambara-Est, et notamment pour les terrains pas
assez riches pour le café, le théier étant plus sobre. Des cultures n'ont encore été
faites que dans les jardins botaniques et sur le Nguëlo, dans la propriété de la
Compagnie « Union ».
« Pour ce qui est du Kamerun, le dernier Rapport Annuel sur les Colonies
Allemandes dit : Le Thea chinensis et le Th. chin. var. assamica, cultivés à Victoria,
n'y réussissent pas très bien; c'est probablement la proximité de la côte qui en
est cause. La saison sèche leur fait grand tort. Dans la saison humide, ils se sont
rétablis et ont fleuri. Il n'y a pas à songer à en faire à Victoria une culture de
rapport; par contre, les sujets transportés à la station Buea s'y sont développés
étonnamment bien; des mesures ont été prises pour établir à Buea une plantation
d'essais de 200 à 300 souches.
« Dans l'Afrique Orientale, continue le Rapport, 400 théiers ont été plantés
dans la station Kwai (Usambara), et d'autres à Moschi (Kilimandscharo). La tem-
pérature de ces régions semble couvenir au théier on ne peut mieux. »
AVANTAGES DE LA CULTURE DES VANILLIERS
SUR LES « JATROPHA CURCAS » (1)
L'observation m'a démontré que le vanillier, comme du reste toutes les lianes,
fleurit abondamment, lorsqu'il peut émettre des rameaux de 50 centimètres à
1 mètre retombants, suspendus en l'air. Il faut, en outre, que ces rameaux une
fois en fleur soient à la portée des fécondateurs pour faciliter l'importante opé-
ration de la fécondation.
Il faut aussi que le support des vanilliers soit constitué par des espèces dont
l'épiderme ne se renouvelle pas chaque année, et que, autant que possible,
l'écorce soit bien vivace, et non pas sèche.
Il est désirable que ce support produise des branches courtes, trapues, peu
bifurquées, et ayant peu de feuilles, qu'il s'accommode d'un demi-ombrage, car
le vanillier a besoin d'être ombragé, mais toutefois pas autant qu'on le croit
généralement.
Toutes ces conditions sont obtenues par l'emploi du Jatropha Curcas. C'est un
arbrisseau trapu, à branches fortes, peu ramifiées, permettant facilement la
suppression des rameaux inutiles, et n'émettant pas, comme d'autres, des gour-
(1) Bulletin de la Société d'Études Coloniales de Bruxelles, no 7.
et puis de nouveau en 1883. « Il y eut certain succès », dit M. Kocus. En quoi se
serait-il traduit?
« La fazenda Morumby, dans le Sao Paulo (Brésil), est, à l'heure actuelle, le
seul point de l'Amérique du Sud où l'on cultive encore le thé en quantité sérieuse;
la récolte annuelle est de 8 à 10.000 kilogrammes à 5 milreis (= 11.70 marks =
environ 14 fr. 75) le kilogramme. Du bon thé de Chine se vend dans le pays 12 à
14 milreis. » Donc, presque le triple.
Ce thé, continue M. Kocns, est impropre à l'exportation: mal enroulé, de cou-
leur inégale, mélangé de tigelles, sentant la fumée, amer, sans aucun arôme.
Toutefois, en s'y prenant mieux, on devrait pouvoir obtenir un thé présentable ;
l'analyse chimique est favorable.
Nous terminerons par les colonies allemandes : « M. le professeur WOHLTMANN
recommande le théier pour l'Usambara-Est, et notamment pour les terrains pas
assez riches pour le café, le théier étant plus sobre. Des cultures n'ont encore été
faites que dans les jardins botaniques et sur le Nguëlo, dans la propriété de la
Compagnie « Union ».
« Pour ce qui est du Kamerun, le dernier Rapport Annuel sur les Colonies
Allemandes dit : Le Thea chinensis et le Th. chin. var. assamica, cultivés à Victoria,
n'y réussissent pas très bien; c'est probablement la proximité de la côte qui en
est cause. La saison sèche leur fait grand tort. Dans la saison humide, ils se sont
rétablis et ont fleuri. Il n'y a pas à songer à en faire à Victoria une culture de
rapport; par contre, les sujets transportés à la station Buea s'y sont développés
étonnamment bien; des mesures ont été prises pour établir à Buea une plantation
d'essais de 200 à 300 souches.
« Dans l'Afrique Orientale, continue le Rapport, 400 théiers ont été plantés
dans la station Kwai (Usambara), et d'autres à Moschi (Kilimandscharo). La tem-
pérature de ces régions semble couvenir au théier on ne peut mieux. »
AVANTAGES DE LA CULTURE DES VANILLIERS
SUR LES « JATROPHA CURCAS » (1)
L'observation m'a démontré que le vanillier, comme du reste toutes les lianes,
fleurit abondamment, lorsqu'il peut émettre des rameaux de 50 centimètres à
1 mètre retombants, suspendus en l'air. Il faut, en outre, que ces rameaux une
fois en fleur soient à la portée des fécondateurs pour faciliter l'importante opé-
ration de la fécondation.
Il faut aussi que le support des vanilliers soit constitué par des espèces dont
l'épiderme ne se renouvelle pas chaque année, et que, autant que possible,
l'écorce soit bien vivace, et non pas sèche.
Il est désirable que ce support produise des branches courtes, trapues, peu
bifurquées, et ayant peu de feuilles, qu'il s'accommode d'un demi-ombrage, car
le vanillier a besoin d'être ombragé, mais toutefois pas autant qu'on le croit
généralement.
Toutes ces conditions sont obtenues par l'emploi du Jatropha Curcas. C'est un
arbrisseau trapu, à branches fortes, peu ramifiées, permettant facilement la
suppression des rameaux inutiles, et n'émettant pas, comme d'autres, des gour-
(1) Bulletin de la Société d'Études Coloniales de Bruxelles, no 7.
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