Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1900 20 août 1900
Description : 1900/08/20 (A4,N59,T7). 1900/08/20 (A4,N59,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378363w
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
49? REVUE DES CULTURES COLONIALES
En effet, on trouve dans les tableaux :
Acacia. 30 - 43
Manioc. 1 35
d ou on conclut pour le mélange
30 +4,5 = 34,5 43 + 35 X 4,5 = 200
-le- ne donne cet exemple qu'à titre d'indication. Il appartient aux praticiens
4e rechercher dans les fourrages à leur disposition ceux qu'ils croient les
Jdilséconomiques; en se servant des analyses que j'ai rapportées, ils pourront
faire, le calcul des proportions à employer. Reste à calculer le prix de revient.
Pais, comme je le disais plus haut, ce sont là bien des questions qui feraient
te -matière de plusieurs articles. Je serai heureux si j'ai pu seulement appeler
l'attention sur ces divers points.
G. SAUSSINE.
L'ARBRE A FAUSSE GUTTA DE LA CASAMANCE
• Alstonia scholaris Rob. Brown.
En 1899, on signalait l'existence d'un Isonandra à gutta dans la Casamance.
Cette découverte était due à M. Lambert, un des plus anciens commerçants
établis sur les bords de la Rivière, et avait été l'objet d'un rapport intéressant
dej M. le capitaine Seguin, commandant supérieur de la Casamance.
Qn connaît le haut intérêt économique que présente en ce moment l'étude de
tous les arbres à latex et en particulier celui des Isonandra. Notre premier soin
en arrivant à Sinedone, localité où avait été rencontre cet arbre, fut donc de
nous mettre en rapport avec M. Lambert qui, avec un empressement dont nous
lui sommes reconnaissant, nous procura les premiers échantillons de la plante.
Elle était précisément en fleurs, de sorte qu'il nous fut facile de voir que nous
étions en présence d'une apocynée et non d'une sapotacée.
Nous l'avons rencontrée par la suite, en fleurs et en fruits, dans d'assez nom-
breuses localités de Casamance et, grâce aux précieuses indications de M. Pierre,
le savant auteur de la Flore forestière de VIndo-Chine, et par comparaison de nos
exemplaires avec ceux des herbiers du Muséum, nous avons pu déterminer
l'arbre en question à notre retour. Alstonia scholaris Rob. Brown, déjà signalé en
un assez grand nombre de points des régions tropicales de l'ancien continent,
est-le nom botanique de cet arbre.
"Sans être abondant en chaque localité, Y Alstonia est assez commun dans la
Casamance depuis la Gambie jusqu'à la Guinée portugaise, où il existe près de
Farim (renseignements d'un indigène). Nous l'avons rencontré à Sinedone, à
Adéane, à Sedhiou, dans le Yacine, le Fogny; le R. P. Sébire le signale à
Diéali; des noirs nous l'ont indiqué dans les environs de Bathurst (Gambie
anglaise) et dans les forêts du Balantacounda.
Les indigènes de Casamance l'appellent : bantan foro en mandingue (m. à m.
le vai bantan, c'est-à-dire le vrai fromager), pignou en portugais créole,
bihmiguê en balante, bouyoupa en diola Houppe, bahéta en diola du Fogny.
VAlstonia est l'un des plus beaux et des plus grands arbres de la Casamance,
En effet, on trouve dans les tableaux :
Acacia. 30 - 43
Manioc. 1 35
d ou on conclut pour le mélange
30 +4,5 = 34,5 43 + 35 X 4,5 = 200
-le- ne donne cet exemple qu'à titre d'indication. Il appartient aux praticiens
4e rechercher dans les fourrages à leur disposition ceux qu'ils croient les
Jdilséconomiques; en se servant des analyses que j'ai rapportées, ils pourront
faire, le calcul des proportions à employer. Reste à calculer le prix de revient.
Pais, comme je le disais plus haut, ce sont là bien des questions qui feraient
te -matière de plusieurs articles. Je serai heureux si j'ai pu seulement appeler
l'attention sur ces divers points.
G. SAUSSINE.
L'ARBRE A FAUSSE GUTTA DE LA CASAMANCE
• Alstonia scholaris Rob. Brown.
En 1899, on signalait l'existence d'un Isonandra à gutta dans la Casamance.
Cette découverte était due à M. Lambert, un des plus anciens commerçants
établis sur les bords de la Rivière, et avait été l'objet d'un rapport intéressant
dej M. le capitaine Seguin, commandant supérieur de la Casamance.
Qn connaît le haut intérêt économique que présente en ce moment l'étude de
tous les arbres à latex et en particulier celui des Isonandra. Notre premier soin
en arrivant à Sinedone, localité où avait été rencontre cet arbre, fut donc de
nous mettre en rapport avec M. Lambert qui, avec un empressement dont nous
lui sommes reconnaissant, nous procura les premiers échantillons de la plante.
Elle était précisément en fleurs, de sorte qu'il nous fut facile de voir que nous
étions en présence d'une apocynée et non d'une sapotacée.
Nous l'avons rencontrée par la suite, en fleurs et en fruits, dans d'assez nom-
breuses localités de Casamance et, grâce aux précieuses indications de M. Pierre,
le savant auteur de la Flore forestière de VIndo-Chine, et par comparaison de nos
exemplaires avec ceux des herbiers du Muséum, nous avons pu déterminer
l'arbre en question à notre retour. Alstonia scholaris Rob. Brown, déjà signalé en
un assez grand nombre de points des régions tropicales de l'ancien continent,
est-le nom botanique de cet arbre.
"Sans être abondant en chaque localité, Y Alstonia est assez commun dans la
Casamance depuis la Gambie jusqu'à la Guinée portugaise, où il existe près de
Farim (renseignements d'un indigène). Nous l'avons rencontré à Sinedone, à
Adéane, à Sedhiou, dans le Yacine, le Fogny; le R. P. Sébire le signale à
Diéali; des noirs nous l'ont indiqué dans les environs de Bathurst (Gambie
anglaise) et dans les forêts du Balantacounda.
Les indigènes de Casamance l'appellent : bantan foro en mandingue (m. à m.
le vai bantan, c'est-à-dire le vrai fromager), pignou en portugais créole,
bihmiguê en balante, bouyoupa en diola Houppe, bahéta en diola du Fogny.
VAlstonia est l'un des plus beaux et des plus grands arbres de la Casamance,
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 12/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6378363w/f12.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6378363w/f12.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6378363w/f12.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6378363w
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6378363w
Facebook
Twitter