Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1900 05 août 1900
Description : 1900/08/05 (A4,N58,T7). 1900/08/05 (A4,N58,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378362g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE CONGRÈS INTERNATIONAL DE LA RAMIE ————— Mi
plus grands débouchés cstle décorticage à sec, qui ne comporte pas de dégommage,
pas de manipulations. Je dois avouer cependant que les objets de fabrication
ainsi obtenus sont plutôt du commun. Le vert, au contraire, donne leslinges de
table la fantaisie. Pour la force, pour l'article ordinaire, je préconiserai le
décorticage à l'état sec.
M Gavelle-Brière. — Je suis heureux de constater l'accord qui existe entre
nous.
M Favier. — Dans tous mes écrits, j'ai prôné le décorticage à l'état sec. Je ne
me suis rangé du côté de ceux qui veulent le décorticage en vert que par suite de
l'impossibilité d'obtenir qu'on décortique à l'état sec.
M Michotte. - Je voudrais bien savoir comment on peut faire sécher la
Ramie- je fais faire à mes machines le vert et le sec, mais je voudrais qu'on me
montre comment on séchera la Ramie.
M Favier. — On peut la faire sécher; j'y suis arrivé en Algérie, en Egypte.
M Gavelle-Brière. — Messieurs, je ne suis l'inventeur d'aucun procédé, ni
d'aucune machine, ni d'aucune méthode. Mais, représentant ici de l'industrie
linière, je dois me placer uniquement au point de vue de l'utilisation de la Ramie
par la filature. J'ai l'honneur de vous remettre ici quelques'échantillons et je
vous dis : Voici dans quel état la Ramie doit être présentée pour trouver de
grands débouchés auprès des filateurs du Nord. Il faut la présenter décortiquée à
sec. Le jour où vous pourrez présenter à la filature de lin de la filasse de Ramie
à l'état sec, ne contenant ni pellicule ni bois. vous trouverez des débouchés
énormes.
A quel prix pourrait-on offrir ce produit? C'est la seconde question que je me
propose de traiter.
Messieurs le lin n'est pas un produit d'une valeur uniforme. Il va de 70 et
80 francs jusqu'à 3 et 400 francs les lOOkilogs. Mais:il en est une sorte spéciale
qui nous vient de Russie, qui n'a jamais dépassé les limites 53 à 92 francs.
C'est à ce lin que la Ramie est plus particulièrement comparable au point de vue
du filateur de lin. Il faut donc que la Ramie puisse s'offrir à un prix variant
dans ces limites.
Si on ne peut arriver à ces prix, il faut déclarer — au point de vue de l'utilisa-
tion par la filature de lin tout au moins — que la Ramie ne peut entrer dans la
circulation.
A mon avis, pour que la Ramie dégommée puisse entrer en consommation,
il faut qu'elle puisse se vendre aux environs de 70 francs les 100 kil. -
Actuellement et laissant en dehors la question de prix, le seul obstacle qui
s'oppose à ce que la Ramie entre dans l'industrie de la laine, c'est l'imperfection
du produit. Il y a malheureusement longtemps qu'on s'en occupe, longtemps que
l'industrie linière vous attend; jamais on n'a pu donner un produit absolument
dégommé, exempt de ce que nous nommons les lfammes et qui produisent un
déchet énorme à la filature.
M. Michotte. — Ah! sans doute, si on pouvait la produire à l'état sec et dépel-
liculée. Malheureusement on en revient toujours à cette question primordiale :
Peut-on sécher la Ramie, où et quand?
Pour moi, le séchage est impossible, à la quantité considérable nécessaire pour
l'utilisation industrielle, en raison de la dépense:de charbon.
M. Duponchel. — Si les deux produits étaient parfaitement déboisés et dépel-
liculés, à quel traitement conviendraient-ils le mieux : vert ou sec?
plus grands débouchés cstle décorticage à sec, qui ne comporte pas de dégommage,
pas de manipulations. Je dois avouer cependant que les objets de fabrication
ainsi obtenus sont plutôt du commun. Le vert, au contraire, donne leslinges de
table la fantaisie. Pour la force, pour l'article ordinaire, je préconiserai le
décorticage à l'état sec.
M Gavelle-Brière. — Je suis heureux de constater l'accord qui existe entre
nous.
M Favier. — Dans tous mes écrits, j'ai prôné le décorticage à l'état sec. Je ne
me suis rangé du côté de ceux qui veulent le décorticage en vert que par suite de
l'impossibilité d'obtenir qu'on décortique à l'état sec.
M Michotte. - Je voudrais bien savoir comment on peut faire sécher la
Ramie- je fais faire à mes machines le vert et le sec, mais je voudrais qu'on me
montre comment on séchera la Ramie.
M Favier. — On peut la faire sécher; j'y suis arrivé en Algérie, en Egypte.
M Gavelle-Brière. — Messieurs, je ne suis l'inventeur d'aucun procédé, ni
d'aucune machine, ni d'aucune méthode. Mais, représentant ici de l'industrie
linière, je dois me placer uniquement au point de vue de l'utilisation de la Ramie
par la filature. J'ai l'honneur de vous remettre ici quelques'échantillons et je
vous dis : Voici dans quel état la Ramie doit être présentée pour trouver de
grands débouchés auprès des filateurs du Nord. Il faut la présenter décortiquée à
sec. Le jour où vous pourrez présenter à la filature de lin de la filasse de Ramie
à l'état sec, ne contenant ni pellicule ni bois. vous trouverez des débouchés
énormes.
A quel prix pourrait-on offrir ce produit? C'est la seconde question que je me
propose de traiter.
Messieurs le lin n'est pas un produit d'une valeur uniforme. Il va de 70 et
80 francs jusqu'à 3 et 400 francs les lOOkilogs. Mais:il en est une sorte spéciale
qui nous vient de Russie, qui n'a jamais dépassé les limites 53 à 92 francs.
C'est à ce lin que la Ramie est plus particulièrement comparable au point de vue
du filateur de lin. Il faut donc que la Ramie puisse s'offrir à un prix variant
dans ces limites.
Si on ne peut arriver à ces prix, il faut déclarer — au point de vue de l'utilisa-
tion par la filature de lin tout au moins — que la Ramie ne peut entrer dans la
circulation.
A mon avis, pour que la Ramie dégommée puisse entrer en consommation,
il faut qu'elle puisse se vendre aux environs de 70 francs les 100 kil. -
Actuellement et laissant en dehors la question de prix, le seul obstacle qui
s'oppose à ce que la Ramie entre dans l'industrie de la laine, c'est l'imperfection
du produit. Il y a malheureusement longtemps qu'on s'en occupe, longtemps que
l'industrie linière vous attend; jamais on n'a pu donner un produit absolument
dégommé, exempt de ce que nous nommons les lfammes et qui produisent un
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Pour moi, le séchage est impossible, à la quantité considérable nécessaire pour
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