Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1900 05 août 1900
Description : 1900/08/05 (A4,N58,T7). 1900/08/05 (A4,N58,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378362g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
450 REVUE DES CULTURES COLONIALES
et à proximité des cultures de toute une région diminuerait justement ces
frais.
M. Gavelle-Brière ne pense pas qu'il faille s'arrêter à la conception d'une
usine au sens où l'entend M. le Président. Il trouve au contraire que l'entre-
preneur de décortication devra se transporter sur place avec sa machine.
M. Favier. — lime semblerait naturel que les agriculteurs apportassent leur
récolte à l'usine, comme l'on apporte le blé à la minoterie. Je crois que ce pro-
blème peut se réaliser sans augmentation trop considérable de frais, comme pour
le blé, comme pour la betterave, et que le décortiqueur à façon n'est pas indis-
pensable.
M. le Président. - En effet, s'il y a trois ou quatre coupes, le déplacement de la
machine, qui n'est pas indispensable, pourrait devenir très onéreux.
M. Gavelle-Brière. —Toute la question est de savoir si on adoptera le décorti-
cage à sec ou non. Le décorticage à sec ne nécessite qu'un petit outillage peu
coûteux et le cultivateur peut faire son opération lui-même. Il en est tout
autrement pour le décorticage en vert.
M. Michotte est du même avis. La création des usines centrales n'a rien pro-
duit. Le cultivateur, dit-on, n'achètera pas une machine; il en a bien acheté
pour battre le blé. Du moment qu'il faudra transporter la Ramie, que ce soit en
vert ou en sec, il n'y aura plus de Ramie.
M. Duponchel. - Il existe des machines assez petites pour qu'on puisse les
transporter partout.
Un membre estime que la culture de la Ramie devra surtout se faire dans
les colonies qui en produisent naturellement. A ce titre, l'Indo-Chine est mieux
placée qu'aucune autre ; mais les moyens de communication y sont très onéreux;
il faudra là-bas que ce soit le cultivateur qui décortique lui-même sa Ramie.
Aux colonies, le moindre transport, ne fût-ce même qu'à dos de mulet, d'un
seul mulet, ressort à des prix considérables.
M. Michotte.— On parle de transporter une machine; admettons que ce ne soit
rien de transporter une machine, mais où la transportera-t-on ?Sur quel pointde
l'exploitation agricole?
Il est bien certain dans tous les cas que le transport de la machine coûtera tou-
jours moins cher que le transport de la Ramie; conclusion : pas d'usine centrale,
puisque le cultivateur doit y transporter une marchandise très lourde; de
même, pas de décorliqueur à façon en raison des frais de transport de sa machine.
Il faut que le cultivateur ait sa machine à lui, comme il a des faucheuses, des
batteuses pour le blé, etc. :
M. le Président. — Le Congrès paraît d'avis que :
XIV. - Au Point de vue de la décortication tout au moins, la Ramie soit traitée sur
placp, dans le champ, pour éviter de grosses dépenses de transport.
Cette proposition est mise aux voix.
ADOPTÉ.
M. le Président. — Messieurs, il existe une série de questions qui ont longue-
ment divisé le monde de la Ramie et que nous devons traiter aujourd'hui. La
première que je doive soumettre à vos délibérations est celle-ci : Doit-on décor-
tiquer la Ramie à sec ou en vert?
L'une et l'autre méthode ont leurs avantages et leurs inconvénients.
M. Favier. —Les deux produits sont utilisables. Mais celui qui donne lieu aux
et à proximité des cultures de toute une région diminuerait justement ces
frais.
M. Gavelle-Brière ne pense pas qu'il faille s'arrêter à la conception d'une
usine au sens où l'entend M. le Président. Il trouve au contraire que l'entre-
preneur de décortication devra se transporter sur place avec sa machine.
M. Favier. — lime semblerait naturel que les agriculteurs apportassent leur
récolte à l'usine, comme l'on apporte le blé à la minoterie. Je crois que ce pro-
blème peut se réaliser sans augmentation trop considérable de frais, comme pour
le blé, comme pour la betterave, et que le décortiqueur à façon n'est pas indis-
pensable.
M. le Président. - En effet, s'il y a trois ou quatre coupes, le déplacement de la
machine, qui n'est pas indispensable, pourrait devenir très onéreux.
M. Gavelle-Brière. —Toute la question est de savoir si on adoptera le décorti-
cage à sec ou non. Le décorticage à sec ne nécessite qu'un petit outillage peu
coûteux et le cultivateur peut faire son opération lui-même. Il en est tout
autrement pour le décorticage en vert.
M. Michotte est du même avis. La création des usines centrales n'a rien pro-
duit. Le cultivateur, dit-on, n'achètera pas une machine; il en a bien acheté
pour battre le blé. Du moment qu'il faudra transporter la Ramie, que ce soit en
vert ou en sec, il n'y aura plus de Ramie.
M. Duponchel. - Il existe des machines assez petites pour qu'on puisse les
transporter partout.
Un membre estime que la culture de la Ramie devra surtout se faire dans
les colonies qui en produisent naturellement. A ce titre, l'Indo-Chine est mieux
placée qu'aucune autre ; mais les moyens de communication y sont très onéreux;
il faudra là-bas que ce soit le cultivateur qui décortique lui-même sa Ramie.
Aux colonies, le moindre transport, ne fût-ce même qu'à dos de mulet, d'un
seul mulet, ressort à des prix considérables.
M. Michotte.— On parle de transporter une machine; admettons que ce ne soit
rien de transporter une machine, mais où la transportera-t-on ?Sur quel pointde
l'exploitation agricole?
Il est bien certain dans tous les cas que le transport de la machine coûtera tou-
jours moins cher que le transport de la Ramie; conclusion : pas d'usine centrale,
puisque le cultivateur doit y transporter une marchandise très lourde; de
même, pas de décorliqueur à façon en raison des frais de transport de sa machine.
Il faut que le cultivateur ait sa machine à lui, comme il a des faucheuses, des
batteuses pour le blé, etc. :
M. le Président. — Le Congrès paraît d'avis que :
XIV. - Au Point de vue de la décortication tout au moins, la Ramie soit traitée sur
placp, dans le champ, pour éviter de grosses dépenses de transport.
Cette proposition est mise aux voix.
ADOPTÉ.
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ment divisé le monde de la Ramie et que nous devons traiter aujourd'hui. La
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tiquer la Ramie à sec ou en vert?
L'une et l'autre méthode ont leurs avantages et leurs inconvénients.
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