Revue des cultures coloniales

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Presse et revues

32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-08-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 août 1900 05 août 1900

Description : 1900/08/05 (A4,N58,T7). 1900/08/05 (A4,N58,T7).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378362g

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

CULTURE DE L'INDIGOTIER DANS LE HAUT-SÉNÉGAL 467

l'on peut tirer le plus d'indigo des feuilles. Elle aura lieu le soir, car le soleil est
nuisible aux plants coupés.

Comme par le procédé indigène, on fera trois coupes à sensiblement deux
mois d'intervalle.

Les tiges seront coupées à peu de distance du sol et placées sur des toiles
pour éviter la perte de feuilles.

On aura soin de conserver, dès la première coupe, les plus beaux plants
comme porte-graines. On arrivera ainsi à améliorer encore les variétés souda-
naises.

La culture de l'Indigotier fatigue vite le sol; par les coupes répétées que sup-
porte la plantation elle l'épuisé surtout en matière azotée. On le fumera donc, si
la chose est possible, avec du fumier de ferme. Il est surtout à recommander de
répandre dans le champ les résidus provenant de la préparation de la teinture
d'indigo. De cette façon on lui restitue la plus grande partie des substances qui
lui ont été soustraites.

Bien que l'Indigotier soit bisannuel, il sera plus avantageux, à moins de se
trouver sur un sol très riche, de ne pas le cultiver pendant deux années consé-
cutives sur le même terrain, car, celui-ci étant appauvri, les coupes de la
deuxième année donneraient un faible rendement. En changeant chaque année
la plantation de place, on évitera généralement les ravages causés par les
insectes. -

Kati, avril 1900.

VUILLET,,
Ingénieur-agronome,
Adjoint au directeur des Stations agronomiques
du Soudan annexé.

VARIÉTÉS

LE THÉ
VARIÉTÉS CULTIVÉES. — COMPOSITION CHIMIQUE. — PAYS DE PRODUCTION.

M. Julius Kochs vient de publier dans les Botanische Jahrbuecher d'ENGLER
(27e vol., 5° fasc., 1900, in-8°, 60 pages et 1 planche de figures anatomiques) une
étude de longue haleine et de haute originalité intitulée : « UEBER DIE GATTUNG
THEA UND DEN CHINESISCHEN THEE» (Sur le genre Théa et le thé de Chine).

C'est à cette étude que nous avons emprunté ce qui suit; le cadre de la Revue
des Cultures Coloniales ne nous permet pas de donner le travail dans son intégrité.

Nous recommandons à ceux qui lisent l'allemand de se procurer l'original
(WILHELM ENGELMANN, éditeur à Leipzig) ; les autres nous sauront gré de leur
offrir, à défaut de l'ensemble, au moins les passages du beau mémoire du
Dr Kochs qui intéressent le plus immédiatement le praticien, le planteur de thé.

Parmi les chapitres que nous sommes forcés à regret de supprimer dans notre
exposé, les plus remarquables sont : une clef pour la détermination des espèces
du genre; anatomie de leurs feuilles; morphologie etanatomie des thés du com-
merce; bibliographie.

Nous tenons à remercier tout d'abord M. Cii. -FLAIIAUT, membre du comité de

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