Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1900 20 juillet 1900
Description : 1900/07/20 (A4,N57,T7). 1900/07/20 (A4,N57,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783612
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 435
indique le Brucea ferruginea ou anUdyseuterica, plante d'Abyssinie rapportée par
Bruce dans son voyage de 1768 à 1772.
Au sujet de la culture et de la multiplication de cette plante, ce Manuel donne
d'excellents conseils qui sont en partie reproduits dans le récent dictionnaire de
Nicholsonn.
4° Enfin j'ajouterai que j'ai retrouvé dans des documents de famille que ce
Brucea a été envoyé vers 1845 par le Jardin botanique de la Faculté de médecine
de Paris au Jardin d'Essai d'Alger et qu'on le retrouve signalé dans un catalogue
de cet établissement publié en 1850.
En résumé, ce Brucea est une vieille plante des Jardins botaniques de l'Europe,
où elle, est cataloguée depuis plus d'un siècle.
Cn. RIVIÈRE.
VARIÉTÉS
L'ABACA
Sur les causes de Vabaissement de sa qualité aux Philippines (1)
L'abaca n'est pas, comme le tabac ou la canne, d'une culture à rendement
rapide, puisque les premiers produits ne sont obtenus qu'après quatre ans si l'on
sème des graines et après trois ans si on plante des drageons.
Mais une fois ce délai écoulé, la production est constante pendant une dizaine
d'années.
L'exportation du Musa textilis avait pris un tel développement aux Philippines
que les fibres de ce bananier étaient connues dans le monde entier sous le nom
de chanvre de Manille.
Mais, depuis quelques années, les grandes maisons de commerce faisant
l'exportation de l'abaca reçoivent des plaintes unanimes de leurs correspondants
qui reprochent aux fibres de ne pas avoir les mêmes qualités de finesse et de
résistance que jadis.
Les commerçants de Manille se sont émus, et, comme sanction, ils ont imposé
une sérieuse réduction de prix aux producteurs, qui, tous, sont indigènes. Les
consuls ont recueilli ces doléances; ils les ont enregistrées et commentées, -dans
des rapports périodiques, en incriminant l'insouciance et la paresse des Philip-
pinois hors de la préparation des fibres.
Ce que j'ai vu, non seulement aux Philippines, mais chez moi, à Phu-doan, où
j'ai plus de 60.000 pieds d'abaca plantés dans différents terrains, me porte à
croire que l'on a pris l'effet pour la cause.
Comme tous les textiles, l'abaca est extrêmement épuisant.
Quand, en Europe, on cultive le lin ou le chanvre, on donne une fumure telle
que l'on peut faire ensuite plusieurs cultures de céréales sans apporter de
nouveaux engrais. Si la fumure est insuffisante, la qualité du produit s'en ressent
et on le cote en conséquence.
(1) Extr. de la Revue Indo-Chinoise du 12 mars. Nous avons supprimé une vingtaine de
lignes sans importance.
indique le Brucea ferruginea ou anUdyseuterica, plante d'Abyssinie rapportée par
Bruce dans son voyage de 1768 à 1772.
Au sujet de la culture et de la multiplication de cette plante, ce Manuel donne
d'excellents conseils qui sont en partie reproduits dans le récent dictionnaire de
Nicholsonn.
4° Enfin j'ajouterai que j'ai retrouvé dans des documents de famille que ce
Brucea a été envoyé vers 1845 par le Jardin botanique de la Faculté de médecine
de Paris au Jardin d'Essai d'Alger et qu'on le retrouve signalé dans un catalogue
de cet établissement publié en 1850.
En résumé, ce Brucea est une vieille plante des Jardins botaniques de l'Europe,
où elle, est cataloguée depuis plus d'un siècle.
Cn. RIVIÈRE.
VARIÉTÉS
L'ABACA
Sur les causes de Vabaissement de sa qualité aux Philippines (1)
L'abaca n'est pas, comme le tabac ou la canne, d'une culture à rendement
rapide, puisque les premiers produits ne sont obtenus qu'après quatre ans si l'on
sème des graines et après trois ans si on plante des drageons.
Mais une fois ce délai écoulé, la production est constante pendant une dizaine
d'années.
L'exportation du Musa textilis avait pris un tel développement aux Philippines
que les fibres de ce bananier étaient connues dans le monde entier sous le nom
de chanvre de Manille.
Mais, depuis quelques années, les grandes maisons de commerce faisant
l'exportation de l'abaca reçoivent des plaintes unanimes de leurs correspondants
qui reprochent aux fibres de ne pas avoir les mêmes qualités de finesse et de
résistance que jadis.
Les commerçants de Manille se sont émus, et, comme sanction, ils ont imposé
une sérieuse réduction de prix aux producteurs, qui, tous, sont indigènes. Les
consuls ont recueilli ces doléances; ils les ont enregistrées et commentées, -dans
des rapports périodiques, en incriminant l'insouciance et la paresse des Philip-
pinois hors de la préparation des fibres.
Ce que j'ai vu, non seulement aux Philippines, mais chez moi, à Phu-doan, où
j'ai plus de 60.000 pieds d'abaca plantés dans différents terrains, me porte à
croire que l'on a pris l'effet pour la cause.
Comme tous les textiles, l'abaca est extrêmement épuisant.
Quand, en Europe, on cultive le lin ou le chanvre, on donne une fumure telle
que l'on peut faire ensuite plusieurs cultures de céréales sans apporter de
nouveaux engrais. Si la fumure est insuffisante, la qualité du produit s'en ressent
et on le cote en conséquence.
(1) Extr. de la Revue Indo-Chinoise du 12 mars. Nous avons supprimé une vingtaine de
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