Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1900 05 août 1900
Description : 1900/08/05 (A4,N58,T7). 1900/08/05 (A4,N58,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378362g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
-a
464 REVUE DES CULTURES COLONIALES
M. Gavelle-Brière. — A partir de 600 francs, on peut se tirer d'affaire.
M, le Président résume la question: La Ramie traitée dans de bonnes conditions
vaut-elle un bon lin ordinaire ?
Une discussron s'engage sur ces chiffres, les uns estiment qu'il faut compter
65, les autres 70 et 75 francs les 100 kilos. M. Promio affirme que, dans le Nord,
certaines filatures ont estimé le produit à 75 francs. M. Pümping dit que 70 francs
est un prix raisonnable.
M. Cornu résume la discussion : La filasse décortiquée à l'état vert à 70 francs
estjin prix élevé. Et M. Rivière conclut ainsi : -
- XXII. — Le produit d'un hectare pouvant donner par an 2.800francs, 2.500 est un
prix moyen dans lequel on reconnaît que toutes les manipulations peuvent être comprises
en laissant un bénéfice raisonnable à tous ceux qui y ont pris part.
Cette motion est ADOPTÉE.
M. le Président. - Messieurs, vous avez terminé vos travaux. Ils donneront, j'en
suis convaincu, des résultats considérables. Vos discussions parfois vives ont
toujours été courtoises. Je vous remercie et je vous donne rendez-vous pour le
mois d'octobre prochain. ( Vifs applaudissements.)
Un membre, interprète du Congrès, remercie le Bureau de sa lourde tâche, et
il étend ses remerciements à l'Administration de l'exposition coloniale pour sa
gracieuse hospitalité.
La première session du Congrès de la Ramie est close.
CULTURE DE L'INDIGOTIER DANS LE HAUT-SÉNÉGAL
ET MOYEN-NIGER
L'Indigotier est cultivé par les indigènes du Haut-Sénégal et du Moyen-Niger
qui en extraient, par un procédé très simple mais barbare, l'indigo dont ils se
servent pour teindre leurs cotonnades. La grande valeur commerciale que l'in-
digo naturel a conservée jusqu'à ce jour, malgré la redoutable concurrence que
lui fait l'indigo synthétique, rend sa production précieuse pour la colonie.
Comme les Indigotiers cultivés au Soudan appartiennent aux meilleures es-
pèces, il ne serait pas d'un grand intérêt d'y en introduire de nouvelles, mais il
est essentiel d'améliorer et de développer la culture des variétés qui y existent,
variétés auxquelles notre sol et notre climat conviennent parfaitement.
Description des Indigotiers et en particulier de ceux existant au Soudan. — Le genre
Indigofera appartient à la famille des Légumineuses, sous-famille des Papilio-
nacées, tribu des Galegées.
Les Indigofera sont des herbes ou des arbrisseaux à racines pivotantes. Leurs
feuilles sont composées de folioles opposées et sont terminées par une foliole
solitaire. Leurs fleurs, blanchâtres, roses ou pourpres, sont disposées en grappes
-ou en épis. Le fruit est une gousse bivalve, coriace, cylindrique ou plus ou moins
comprimée.
Ils sont répandus dans toutes les régions chaudes du globe.
On retire de leurs feuilles une matière colorante bleue nommée indigo.
464 REVUE DES CULTURES COLONIALES
M. Gavelle-Brière. — A partir de 600 francs, on peut se tirer d'affaire.
M, le Président résume la question: La Ramie traitée dans de bonnes conditions
vaut-elle un bon lin ordinaire ?
Une discussron s'engage sur ces chiffres, les uns estiment qu'il faut compter
65, les autres 70 et 75 francs les 100 kilos. M. Promio affirme que, dans le Nord,
certaines filatures ont estimé le produit à 75 francs. M. Pümping dit que 70 francs
est un prix raisonnable.
M. Cornu résume la discussion : La filasse décortiquée à l'état vert à 70 francs
estjin prix élevé. Et M. Rivière conclut ainsi : -
- XXII. — Le produit d'un hectare pouvant donner par an 2.800francs, 2.500 est un
prix moyen dans lequel on reconnaît que toutes les manipulations peuvent être comprises
en laissant un bénéfice raisonnable à tous ceux qui y ont pris part.
Cette motion est ADOPTÉE.
M. le Président. - Messieurs, vous avez terminé vos travaux. Ils donneront, j'en
suis convaincu, des résultats considérables. Vos discussions parfois vives ont
toujours été courtoises. Je vous remercie et je vous donne rendez-vous pour le
mois d'octobre prochain. ( Vifs applaudissements.)
Un membre, interprète du Congrès, remercie le Bureau de sa lourde tâche, et
il étend ses remerciements à l'Administration de l'exposition coloniale pour sa
gracieuse hospitalité.
La première session du Congrès de la Ramie est close.
CULTURE DE L'INDIGOTIER DANS LE HAUT-SÉNÉGAL
ET MOYEN-NIGER
L'Indigotier est cultivé par les indigènes du Haut-Sénégal et du Moyen-Niger
qui en extraient, par un procédé très simple mais barbare, l'indigo dont ils se
servent pour teindre leurs cotonnades. La grande valeur commerciale que l'in-
digo naturel a conservée jusqu'à ce jour, malgré la redoutable concurrence que
lui fait l'indigo synthétique, rend sa production précieuse pour la colonie.
Comme les Indigotiers cultivés au Soudan appartiennent aux meilleures es-
pèces, il ne serait pas d'un grand intérêt d'y en introduire de nouvelles, mais il
est essentiel d'améliorer et de développer la culture des variétés qui y existent,
variétés auxquelles notre sol et notre climat conviennent parfaitement.
Description des Indigotiers et en particulier de ceux existant au Soudan. — Le genre
Indigofera appartient à la famille des Légumineuses, sous-famille des Papilio-
nacées, tribu des Galegées.
Les Indigofera sont des herbes ou des arbrisseaux à racines pivotantes. Leurs
feuilles sont composées de folioles opposées et sont terminées par une foliole
solitaire. Leurs fleurs, blanchâtres, roses ou pourpres, sont disposées en grappes
-ou en épis. Le fruit est une gousse bivalve, coriace, cylindrique ou plus ou moins
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Ils sont répandus dans toutes les régions chaudes du globe.
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