Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-07-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 juillet 1900 20 juillet 1900

Description : 1900/07/20 (A4,N57,T7). 1900/07/20 (A4,N57,T7).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783612

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

444 REVUE DES CULTURES COLONIALES

2° En ligne à travers les plantations ou les pâturages : à 5 mètres sur la rangée,
à 15 ou 20 mètres entre rangées.

IV. Soins d'entretien. Dès que le jeune plant atteint 0m60 de hauteur, on
active sa pousse en le buttant. On le garnit d'un tuteur lorsqu'il a 1 mètre de
haut.

Il faut lui conserver ses basses branches pendant un an ou 18 mois, sans quoi
il pousse en scion et le vent le brise.

V. Développement et durée. - Au bout de 2 ans les bancouliers ont de 4 à
6 mètres de hauteur et leurs branches forment un rayon de deux mètres au
moins.

Leur cime atteint une quinzaine de mètres à l'âge adulte.

Ils vivent une vingtaine d'années et se dépouillent de leurs feuilles à la fin de
novembre. La pousse recommence en mars.

YI. Rendement :
A 2 ans, quelques fruits ;
A 3 ans, 150 fruits;
A 4 ans, 400 fruits;
A partir de 5 ans, de 500 à 1000 fruits.

Chaque fruit contient 3 graines.

Le millier de graines pèse de 4 à 5 kilogs.

Le rendement en huile est de 20 environ, pour les graines non séparées de
leur écorce.

La valeur de l'huile est au minimum de 30 piastres (75 francs) le picul.

Marseille a bien des fois cherché à se procurer ces graines en grosses quan-
tités, sans pouvoir y réussir. C'est que l'extraction de la graine de la coque
exige une abondante main-d'œuvre que peu de pays producteurs offrent comme
le Tonkin.

Nous aurons donc des débouchés assurés à Marseille, en supposant que la
Chine et le Japon n'absorbent pas, comme aujourd'hui, toute notre production.

E. Du CHEMIN.

NOTE SUR LA CULTURE DES PLECTRANTHUS

(Extrait du rapport de M. le Directeur de VAgriculture au Tonkin.

« Revue Indo-Chinoise », n° 79).

En 1898, la Direction de l'Agriculture a reçu du Muséum d'Histoire Naturelle
trois petits tubercules d'origine africaine. L'un, appelé « Oumime » en langue
vulgaire (1), est cultivé par les habitants de Madagascar; c'est le Plectranthus ter-
natus. Les deux autres appartenaient à une espèce annoncée simplement sous le
nom d' « Oussininfin », labiée du Soudan, et qui s'est révélée comme étant du
même genre.

Plantées immédiatement, ces sortes de petites pommes de terre donnèrent
l'année même une trentaine de nouveaux tubercules qui furent remis en terre au
commencement de l'été dernier.

(1) M. JULES GRISVRD nous fait remarquer qu'on donne également ce nom au P. madagasca-
riensis (P AILLEUX et Bois « Potager d un curieux » ), et qu'à la Réunion c'est celui du Cyperus
rotuhdus (JACOB DE CORDEMOY a Flore de l'île de la Réunion »).

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