Revue des cultures coloniales

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36 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-07-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 juillet 1900 05 juillet 1900

Description : 1900/07/05 (A4,N56,T7). 1900/07/05 (A4,N56,T7).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378360n

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

408 REVUE DES CULTURES COLONIALES

d'une façon certaine pour le moment que sur les qualités expédiées de Ceylan et
de la côte de Malabar, et sur certains autres lots exceptionnels qui se rencontrent
sur le marché de Singapore. Les provenances de Saïgon conviennent aussi très
bien, lorsqu'elles sont soignées. ,

Ce nouveau marché des usages comestibles, venant s'ajouter à celui des huiles
extra-blanches à savonnerie, ainsi que la préférence accordée par les agriculteurs
aux tourteaux de coco de qualités parfaites font prévoir à bref délai le moment
où les graines les plus belles tendront à manquer et obtiendront par rapport aux
graines de qualités inférieures des prix de plus en plus élevés.

Or, nous le répétons, il appartient à tous les producteurs de coprah de pouvoir
faire de belles qualités s'ils soignent bien le séchage et l'expédition de leur
récolte.

En dehors de la simple plus-value obtenue par les quelques soins indiqués
ci-dessus, il est intéressant de signaler aux producteurs et industriels des colo-
nies françaises intertropicales la belle utilisation que les industriels coloniaux
anglais d3 Ceylan et de la côte de Malabar font de leurs amandes de coco.

Outre les belles qualités d'huile qu'ils extraient eux-mêmes et qu'ils expédient
dans le monde entier [et cela même avant que ces graines se triturassent en
Europe], ils préparent l'amande de coco pour une foule d'usages dans l'industrie
de la confiserie qui l'emploie en grande quantité dans de nombreux pays, parti-
culièrement l'Amérique, l'Angleterre, les colonies du Cap et, dans de moindres
proportions, les pays du nord de l'Europe.

Pour ces emplois spéciaux, l'amande de coco est débarrassée de sa pellicule
grise extérieure, parfaitement desséchée et nettoyée, puis coupée, par des appa-
reils appropriés faciles à concevoir, en morceaux plus ou moins fins et lamelles
de différentes dimensions.

En cet état, l'amande de coco, quand elle est de qualité parfaite, ne conserve
presque aucun arôme sui generis et est souvent employée en remplacement des
fruits de l'amandier.

Cet exposé succinct des emplois toujours plus importants et pour ainsi dire
illimités de l'amande de coco fait voir l'intérêt que nos colonies intertropicales
- auraient à développer cette culture, et l'importance qu'il y aurait pour elles à
généraliser dé bonnes méthodes dans la préparation de la récolte, ainsi que le
vaste champ laissé à l'initiative des industriels locaux par le parti qu'ils pour-
raient tirer sur les lieux de la préparation des plus belles qualités d'amandes
de coco.

Marseille, le 30 mai 1900. -
- EMILE ROCCA.

LES RECHERCHES DE M. PARKIN SUR LE CAOUTCHOUC
ET LES CAOUTCHOUTIERS (1)
V. - Sur la relation entre la nature, le nombre et la répétition des blessures
d'une part et le flux du latex d'autre part.

Ce chapitre du travail de M. PARKIN touche à une question de haut intérêt et
qui a été à peine effleurée par les recherches antérieures. Malheureusement, la
nature du sujet n'admet pas encore d'exposé concis et didactique ; nous ne pour-

(1) Voyez Revue des Cultures Coloniales, nos 37, 47, 52.

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