Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1900 20 juillet 1900
Description : 1900/07/20 (A4,N57,T7). 1900/07/20 (A4,N57,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783612
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 443
aura, comme l'Amérique du Nord, son Crichton Campbell qui se dévouera à la
diffusion de ce produit dans l'alimentation publique. Ce serait un grand bienfait
pour nos colonies qui produisent des bananes beaucoup plus qu'elles n'en con-
somment, et pour l'Europe qui pourrait avoir à bas prix un produit d'une valeur
alimentaire considérable.
LE BANCOULIER (1)
Le bancoulier (genre Aleurites) aune croissance très rapide, un port gracieux,
de belles fleurs blanches.
Il pousse avec facilité dans les terrains les plus divers.
Il convient pour border les routes, pour abriter les caféiers et pour garnir les
vastes surfaces dénudées, collines ou plateaux, si nombreuses dans la plupart
des concessions accordées aux colons du Tonkin.
Il n'est plus contestable aujourd'hui que le caféier demande à être abrité.
Nos pâturages ont aussi besoin d'être soustraits aux rayons trop ardents du
soleil, tant pour produire beaucoup que pour permettre aux animaux d'y vivre
dans les meilleures conditions hygiéniques. Le bancoulier est tout désigné pour
cela.
De même, si on veut clôturer les prairies, les rangées de bancouliers, judi-
cieusement placées, constitueront rapidement des appuis vivants permettant de
fixer la haie, les fils de fer ou là ronce de clôture.
'Enfin sa graine fournit la seule huile avec laquelle on ait, jusqu'ici, réussi à
délayer la laque.
Essayée à Marseille, cette huile a été reconnue, au point de vue siccatif, supé-
rieure à l'huile de lin. ,
Ainsi, aux divers avantages qu'il possède comme arbre d'ombrage, à crois-
sance rapide, le bancoulier joint celui de fournir un produit qui n'est pas sans
valeur.
I. Mode de reproduction. Par graines, semées en place, dans des trous de
0m30 à 0m40 centimètres cubes, remplis de bonne terre.
,On met deux graines par trou, afin de remédier aux dégâts causés par les
grillons; on remplace les manquants avec les pieds en excédent et on veille à
ne laisser qu'un pied par trou, lorsque les plants ont atteint 1 mètre de hauteur.
Enterrer la graine de 5 ou 6 centimètres, couvrir chaque trou d'un peu d'herbe
sèche ou de feuilles, afin d'entretenir la fraîcheur. --
- II. Germination. On peut laisser la graine entière et s'en rapporter au temps
du soin de la faire germer, mais j'ai constaté qu'elle reste ainsi quelquefois plus
de deux mois sans bouger, ce qui l'expose à être détruite par les rongeurs.
Voici donc comment j'opère : d'un très léger coup de marteau je fais fendre
l'écorce de chaque graine en ayant bien soin de ne pas fendre l'amande ; je fais
tremper les graines une journée dans l'eau additionnée de purin ; je les mets en
terre, comme il est indiqué ci-dessus, et, dans la quinzaine, les pousses appa-
raissent.
III. Distance. Le En bordure des routes : à 4 ou 5 mètres sur la rangée, à
6 mètres entre rangées ;
(1) ExLrait de la Revue Indo-Chinoise, no 75.
aura, comme l'Amérique du Nord, son Crichton Campbell qui se dévouera à la
diffusion de ce produit dans l'alimentation publique. Ce serait un grand bienfait
pour nos colonies qui produisent des bananes beaucoup plus qu'elles n'en con-
somment, et pour l'Europe qui pourrait avoir à bas prix un produit d'une valeur
alimentaire considérable.
LE BANCOULIER (1)
Le bancoulier (genre Aleurites) aune croissance très rapide, un port gracieux,
de belles fleurs blanches.
Il pousse avec facilité dans les terrains les plus divers.
Il convient pour border les routes, pour abriter les caféiers et pour garnir les
vastes surfaces dénudées, collines ou plateaux, si nombreuses dans la plupart
des concessions accordées aux colons du Tonkin.
Il n'est plus contestable aujourd'hui que le caféier demande à être abrité.
Nos pâturages ont aussi besoin d'être soustraits aux rayons trop ardents du
soleil, tant pour produire beaucoup que pour permettre aux animaux d'y vivre
dans les meilleures conditions hygiéniques. Le bancoulier est tout désigné pour
cela.
De même, si on veut clôturer les prairies, les rangées de bancouliers, judi-
cieusement placées, constitueront rapidement des appuis vivants permettant de
fixer la haie, les fils de fer ou là ronce de clôture.
'Enfin sa graine fournit la seule huile avec laquelle on ait, jusqu'ici, réussi à
délayer la laque.
Essayée à Marseille, cette huile a été reconnue, au point de vue siccatif, supé-
rieure à l'huile de lin. ,
Ainsi, aux divers avantages qu'il possède comme arbre d'ombrage, à crois-
sance rapide, le bancoulier joint celui de fournir un produit qui n'est pas sans
valeur.
I. Mode de reproduction. Par graines, semées en place, dans des trous de
0m30 à 0m40 centimètres cubes, remplis de bonne terre.
,On met deux graines par trou, afin de remédier aux dégâts causés par les
grillons; on remplace les manquants avec les pieds en excédent et on veille à
ne laisser qu'un pied par trou, lorsque les plants ont atteint 1 mètre de hauteur.
Enterrer la graine de 5 ou 6 centimètres, couvrir chaque trou d'un peu d'herbe
sèche ou de feuilles, afin d'entretenir la fraîcheur. --
- II. Germination. On peut laisser la graine entière et s'en rapporter au temps
du soin de la faire germer, mais j'ai constaté qu'elle reste ainsi quelquefois plus
de deux mois sans bouger, ce qui l'expose à être détruite par les rongeurs.
Voici donc comment j'opère : d'un très léger coup de marteau je fais fendre
l'écorce de chaque graine en ayant bien soin de ne pas fendre l'amande ; je fais
tremper les graines une journée dans l'eau additionnée de purin ; je les mets en
terre, comme il est indiqué ci-dessus, et, dans la quinzaine, les pousses appa-
raissent.
III. Distance. Le En bordure des routes : à 4 ou 5 mètres sur la rangée, à
6 mètres entre rangées ;
(1) ExLrait de la Revue Indo-Chinoise, no 75.
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