Presse et revues
36 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1900 05 juillet 1900
Description : 1900/07/05 (A4,N56,T7). 1900/07/05 (A4,N56,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378360n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
386 REVUE DES CULTURES COLONIALES
« Ce qui m'a surtout plu dans votre Congrès, ajoute M. Charles-Roux, c'est
la façon pratique dont son organisat-iom est conçue. Cette première session n'est
que la préface, bientôt suivie d'expériences'et de concours, après lesquels vous
pourrez, en octobre prochain, prendre, en toute connaissance de cause, les déci-
sions que le monde agricole et colonial attend de vous.
« Cette façon de procéder me paraît excellente à tous égards. Votre commis-
sion d'organisation a su grouper autour d'elle, en France comme à l'étranger, les
éléments d'instruction les: plus intéressants. Elle vous présenaste on programme
de travaux" absolument pratique. N-o-as sommes en droit d'attendre de vos
efforts les plus heureux résultats. »
Avant de procéder à l'élection du bureau, M. J. Charles-Roux rend un hom-
mage ému à la mémoire de M. Berger, vice-président de la commission
d'organisation du Congrès. « Il était, dit-il, un de mes amis; il a siégé avec moi
dans plusieurs assemblées, et notamment au Comptoir national d'Escompte ; je
vous demande de vous associer aux regrets que m'inspire sa mort préma.Lurée. »
M. le commissaire général de l'Exposition coloniale convie ensuite l'assistance
à élire le bureau du Congrès et lui propose les noms suivants :
Président : M. Maxime Cornu, professeur-administrateur au Muséum ;
Vice-Présidents : MM. Chailley-Bert, secrétaire général de l'Union coloniale ;
Dodge, directeur du département de l'agriculture aux États-Unis ;
Martel, délégué de l'Association générale des tissus;
Rapporteur général : M. Rivière, directeur du. Jardin d'essai du Hamma, à
Alger ;
Secrétaires : MM. Paul Marcou, docteur en droit;
Georges Marcou;
Milhe-Poutingon, Directeur de la Revus des Cultures Coloniales..
Ces divers choix sont ratifiés. à l'unanimité" des membres présents.
M. Charles-Roux ajoute : « Messieurs, votre bureau, est. constitué. Il était dilfi-
cile que vous placiez vos intérêts en des mains plus. expertes. Je vous- laisse iL
vos délibérations et je cède ma place à M. Maxime Cornu. »
En prenant la présidence, M. Maxime Cornu prononce l'importan.t discours
que nous reproduisons in extenso, :
MESSIEURS, "-
Il y a quelques mois, plusieurs de nos collègues de l'Union coloniale. s«>sotint) maiais-
et ont décidé, de reprendra', s'il était possible, l'étude de la question de: Lat. ramie.
Dans notre pays,, depuis de longues années, des essais nombreux onJi été faits dans
le but de tirer parti,, pour l'industrie textile,, dans, son sens le plus large,, de cette admi-
rable plante, l'ortie de Chine (Bœhnw.'ia nivea). *
Cette plante qui peut se cultiver en France, dans un climat relativement doux où. les
hivers ne sont pas rigoureux donne, même., dans la région de Paris des tiges qui peu-
vent se prêter aux: études théoriques et même dans une certaine mesure aux applica-
tions pratiques..
Aussi de nombreuses tentatives' ont-elles- été faites, dans diverses régions-du Nord, d'il
Centre, de l'Ouest et M. L'Est, principalement dan'liS la région méridional'e-; des sociétés se
sont fondées qui ont dépensé' beaucoup d'argent et ont obtenu des- résultats curieux,
intéressants et, à cQu>p siu: dignes des plus grands éloges.
Les encouragements officiels, et autres n'ont pas fait défaut. Um ministre- a nommé
une commission qui a pris l'initiative d'expériences spéciales en 1888. et. 18J86; une
importante société d'agriculture a cru devoir en 1891 serrer de plus près la question et
« Ce qui m'a surtout plu dans votre Congrès, ajoute M. Charles-Roux, c'est
la façon pratique dont son organisat-iom est conçue. Cette première session n'est
que la préface, bientôt suivie d'expériences'et de concours, après lesquels vous
pourrez, en octobre prochain, prendre, en toute connaissance de cause, les déci-
sions que le monde agricole et colonial attend de vous.
« Cette façon de procéder me paraît excellente à tous égards. Votre commis-
sion d'organisation a su grouper autour d'elle, en France comme à l'étranger, les
éléments d'instruction les: plus intéressants. Elle vous présenaste on programme
de travaux" absolument pratique. N-o-as sommes en droit d'attendre de vos
efforts les plus heureux résultats. »
Avant de procéder à l'élection du bureau, M. J. Charles-Roux rend un hom-
mage ému à la mémoire de M. Berger, vice-président de la commission
d'organisation du Congrès. « Il était, dit-il, un de mes amis; il a siégé avec moi
dans plusieurs assemblées, et notamment au Comptoir national d'Escompte ; je
vous demande de vous associer aux regrets que m'inspire sa mort préma.Lurée. »
M. le commissaire général de l'Exposition coloniale convie ensuite l'assistance
à élire le bureau du Congrès et lui propose les noms suivants :
Président : M. Maxime Cornu, professeur-administrateur au Muséum ;
Vice-Présidents : MM. Chailley-Bert, secrétaire général de l'Union coloniale ;
Dodge, directeur du département de l'agriculture aux États-Unis ;
Martel, délégué de l'Association générale des tissus;
Rapporteur général : M. Rivière, directeur du. Jardin d'essai du Hamma, à
Alger ;
Secrétaires : MM. Paul Marcou, docteur en droit;
Georges Marcou;
Milhe-Poutingon, Directeur de la Revus des Cultures Coloniales..
Ces divers choix sont ratifiés. à l'unanimité" des membres présents.
M. Charles-Roux ajoute : « Messieurs, votre bureau, est. constitué. Il était dilfi-
cile que vous placiez vos intérêts en des mains plus. expertes. Je vous- laisse iL
vos délibérations et je cède ma place à M. Maxime Cornu. »
En prenant la présidence, M. Maxime Cornu prononce l'importan.t discours
que nous reproduisons in extenso, :
MESSIEURS, "-
Il y a quelques mois, plusieurs de nos collègues de l'Union coloniale. s«>sotint) maiais-
et ont décidé, de reprendra', s'il était possible, l'étude de la question de: Lat. ramie.
Dans notre pays,, depuis de longues années, des essais nombreux onJi été faits dans
le but de tirer parti,, pour l'industrie textile,, dans, son sens le plus large,, de cette admi-
rable plante, l'ortie de Chine (Bœhnw.'ia nivea). *
Cette plante qui peut se cultiver en France, dans un climat relativement doux où. les
hivers ne sont pas rigoureux donne, même., dans la région de Paris des tiges qui peu-
vent se prêter aux: études théoriques et même dans une certaine mesure aux applica-
tions pratiques..
Aussi de nombreuses tentatives' ont-elles- été faites, dans diverses régions-du Nord, d'il
Centre, de l'Ouest et M. L'Est, principalement dan'liS la région méridional'e-; des sociétés se
sont fondées qui ont dépensé' beaucoup d'argent et ont obtenu des- résultats curieux,
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une commission qui a pris l'initiative d'expériences spéciales en 1888. et. 18J86; une
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