Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1900 20 juillet 1900
Description : 1900/07/20 (A4,N57,T7). 1900/07/20 (A4,N57,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783612
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
422 -- REVUE DES CULTURES COLONIALES
faire par tous les moyens possibles ; quant aux coupes, l'expérience a démontré
que dans la zone intertropicale humide 4, 5 et 6 coupes, sauf restitution fertili-
sante, peuvent être obtenues ; la complète élongation de la plante peut s'obtenir
en six semaines.
M. Favier l'a obtenue en Egypte en six semaines.
En Limousin, M. Faure l'obtient en sept semaines.
M. Favier soulève une discussion intéressante, mettant en opposition l'intérêt
du cultivateur et celui de l'industriel à propos de l'époque où la coupe doit se
faire, mais M. Rivière fait observer qu'il y a là une question préjudicielle : il
s'agit de savoir comment l'industriel est outillé.
Suivant M. Michotte, quel que soit le procédé industriel,il y a toujours intérêt à
ce que la tige soit le mieux développée, mais aussi à ce qu'elle ait le moins de pelli-
cule; la question de décortication disparaît devant cette première constatation de
M. Faure : la Hamie sera industrielle ou elle ne sera pas. Pour qu'elle soit indus-
trielle, il faut que la fibre soit suffisamment bonne, qu'elle soit à son premier
point de maturité ou à son dernier. En effet, M. Favier, dans ses nombreuses
expériences, n'a trouvé que des différences de rendement presqu'insignifiantes,
notamment dans les lanières de Ramie que lui a livrées M. Faure et qui prove-
naient de maturations différentes.
M. Gavelle insiste pour que le moment le plus favorable de la coupe soit net-
tement déterminé et M. Marcou s'associe à cette demande.
M. Favier pense que l'époque la meilleure doit être après l'élongation complète
de la coupe et avant la floraison.
M. Faure coupe sa Ramie quand la pellicule commence à rougir.
M. Rivière estime que la question est très complexe : ce qu'il faut rechercher
avant tout, c'est la coupe la plus rapide. On demandera aux décortiqueurs si
leurs différents moyens s'appliquent aux différents états de la végétation et si
leurs procédés mécaniques s'appliquent à tous ces états.
M. Gavelle voudrait que l'agriculteur pût lui dire à quelle époque il devra
couper pour que la pellicule ne soit pas trop épaisse, en un mot quel serait le
moment le plus favorable.
Pour M. Rivière la réponse à faire est nette si l'on obtient la certitude que les
procédés grossiers de décorticage n'altéreront pas les tiges. Alors la coupe doit
se faire dès que l'élongation de la tige est terminée, que sa partie terminale présente
delà résistance, à dix centimètres de V extrémité. Moins on attend, moins le revête-
ment épidermique est formé.
On aborde la question de méthode de coupe : serpette, faucille, machine?
M. Faure cite l'exemple de ce qu'il fait sur son terrain. On coupe à la serpette,
et quand les tiges sont en tas, on les fait passer à la machine.
Sur une objection de M. Rivière, une discussion s'engage [au sujet du poids et
du nombre de tiges par hectare, puis sur la nécessité de l'effeuillage et sur le
séchage.
En résumé, on met aux voix les divers modes de culture et les appréciations
préconisées par M. Rivière et l'on adopte finalement la motion suivante :
IV. En général, la culture de la Ramie ne présente ni difficultés, ni frais coizsidé-
rables ?
Un terrain remué et profondément défoncé lui convient.
La coupe à la machine ou à la faucille donnera de bons résultats.
faire par tous les moyens possibles ; quant aux coupes, l'expérience a démontré
que dans la zone intertropicale humide 4, 5 et 6 coupes, sauf restitution fertili-
sante, peuvent être obtenues ; la complète élongation de la plante peut s'obtenir
en six semaines.
M. Favier l'a obtenue en Egypte en six semaines.
En Limousin, M. Faure l'obtient en sept semaines.
M. Favier soulève une discussion intéressante, mettant en opposition l'intérêt
du cultivateur et celui de l'industriel à propos de l'époque où la coupe doit se
faire, mais M. Rivière fait observer qu'il y a là une question préjudicielle : il
s'agit de savoir comment l'industriel est outillé.
Suivant M. Michotte, quel que soit le procédé industriel,il y a toujours intérêt à
ce que la tige soit le mieux développée, mais aussi à ce qu'elle ait le moins de pelli-
cule; la question de décortication disparaît devant cette première constatation de
M. Faure : la Hamie sera industrielle ou elle ne sera pas. Pour qu'elle soit indus-
trielle, il faut que la fibre soit suffisamment bonne, qu'elle soit à son premier
point de maturité ou à son dernier. En effet, M. Favier, dans ses nombreuses
expériences, n'a trouvé que des différences de rendement presqu'insignifiantes,
notamment dans les lanières de Ramie que lui a livrées M. Faure et qui prove-
naient de maturations différentes.
M. Gavelle insiste pour que le moment le plus favorable de la coupe soit net-
tement déterminé et M. Marcou s'associe à cette demande.
M. Favier pense que l'époque la meilleure doit être après l'élongation complète
de la coupe et avant la floraison.
M. Faure coupe sa Ramie quand la pellicule commence à rougir.
M. Rivière estime que la question est très complexe : ce qu'il faut rechercher
avant tout, c'est la coupe la plus rapide. On demandera aux décortiqueurs si
leurs différents moyens s'appliquent aux différents états de la végétation et si
leurs procédés mécaniques s'appliquent à tous ces états.
M. Gavelle voudrait que l'agriculteur pût lui dire à quelle époque il devra
couper pour que la pellicule ne soit pas trop épaisse, en un mot quel serait le
moment le plus favorable.
Pour M. Rivière la réponse à faire est nette si l'on obtient la certitude que les
procédés grossiers de décorticage n'altéreront pas les tiges. Alors la coupe doit
se faire dès que l'élongation de la tige est terminée, que sa partie terminale présente
delà résistance, à dix centimètres de V extrémité. Moins on attend, moins le revête-
ment épidermique est formé.
On aborde la question de méthode de coupe : serpette, faucille, machine?
M. Faure cite l'exemple de ce qu'il fait sur son terrain. On coupe à la serpette,
et quand les tiges sont en tas, on les fait passer à la machine.
Sur une objection de M. Rivière, une discussion s'engage [au sujet du poids et
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IV. En général, la culture de la Ramie ne présente ni difficultés, ni frais coizsidé-
rables ?
Un terrain remué et profondément défoncé lui convient.
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