Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1902 20 novembre 1902
Description : 1902/11/20 (A6,N113,T11). 1902/11/20 (A6,N113,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378081s
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE DATTIER 295
modeste potager. Quant au repiquage en mottes, que le nom seul décrit, on peut
l'appliquer à certaines plantes délicates.
Le repiquage doit avoir lieu le soir, lorsque le soleil est très bas à l'horizon ou
par un ciel couvert. La plate-bande est, au préalable, fortement arrosée, et on
trace au cordeau, en tenant compte de leurs futures dimensions, l'emplacement
que doivent occuper les plants repiqués qui ont été enlevés de la pépinière au
transplantoir, en conservant indemnes les radicelles.
Les jeunes plants sont placés soigneusement dans les trous faits à la truelle ou
au piquet et la terre est serrée autour du collet, sans meurtrir ni les feuilles ni
les racines.
Il est indispensable de protéger les jeunes plants récemment repiqués.
A Maévatanana, nous les abritons au moyen de claies durant trois à cinq jours,
suivant les espèces, et en les découvrant peu à peu pour les accoutumer aux
rayons solaires. Grâce à cette éducation, tous-les plants repiqués reprennent bien.
Il est certaines espèces dont les repiquages successifs augmentent la vigueur,
les tomates, le céleri et le chou, par exemple.
(A suivre.) Docteur RAPUC,
- Médecin-major de 2° classe
des troupes coloniales.
LE DATTIER
Le dattier dont la culture intensive est faite dans le nord de l'Afrique en
Algérie, en Tunisie et en Égypte, a fait l'objet de bien des recherches. Il reste
cependant encore beaucoup à faire ; parmi les très nombreuses variétés cultivées
par les indigènes soit en Algérie, soit en Egypte, il en est un certain nombre qui
ont attiré plus spécialement l'attention du planteur, mais il en est malheureuse-
ment plusieurs dont il serait utile de développer la production. Dans un numéro
antérieur de la RevuÉ, on a pu lire la traduction de la conférence, donnée à
Berlin par M. G. Schweinfurth qui s'est consacré à l'étude de cette plante
depuis plusieurs années, principalement dans la Haute-Égypte. Dans une lettre
que nous avons reçue récemment de M. Monfront, de Ramleh, par l'intermé-
diaire de M..Marchandise, nous trouvons des renseignements sur cette
culture qui intéresseront peut-être le lecteur. Le dattier, tout en étant l'arbre le
plus commun de la vallée du Nil, est loin de suffire par son rendement à la
demande locale et au commerce d'exportation.
Dans la propriété que dirige M. Monfront, il y a 3.000 dattiers dont les trois
quarts sont en pleine maturité. Les principales variétés intéressantes au point
de vue de la culture seraient, pour l'Egypte :
u Rachidi ou Samani. — Datte épaisse, grosse, légèrement conique à l'extré-
mité, de couleur jaune d'ambre, tachée de rouge. Le noyau est relativement
petit et la pulpe épaisse. Cette belle variété mûrit tardivement et est principale-
ment cultivée dans les environs de Rosette et dans les districts côtiers. Elle est
très demandée sur le marché et très estimée en Europe.
« Zagboul. — Une des variétés le plus demandées dans le pays. Elle mûrit de
bonne heure, elle est assez grande, longue, sa couleur est d'un rouge ver-
millon, brillant et son noyau relativement petit.
modeste potager. Quant au repiquage en mottes, que le nom seul décrit, on peut
l'appliquer à certaines plantes délicates.
Le repiquage doit avoir lieu le soir, lorsque le soleil est très bas à l'horizon ou
par un ciel couvert. La plate-bande est, au préalable, fortement arrosée, et on
trace au cordeau, en tenant compte de leurs futures dimensions, l'emplacement
que doivent occuper les plants repiqués qui ont été enlevés de la pépinière au
transplantoir, en conservant indemnes les radicelles.
Les jeunes plants sont placés soigneusement dans les trous faits à la truelle ou
au piquet et la terre est serrée autour du collet, sans meurtrir ni les feuilles ni
les racines.
Il est indispensable de protéger les jeunes plants récemment repiqués.
A Maévatanana, nous les abritons au moyen de claies durant trois à cinq jours,
suivant les espèces, et en les découvrant peu à peu pour les accoutumer aux
rayons solaires. Grâce à cette éducation, tous-les plants repiqués reprennent bien.
Il est certaines espèces dont les repiquages successifs augmentent la vigueur,
les tomates, le céleri et le chou, par exemple.
(A suivre.) Docteur RAPUC,
- Médecin-major de 2° classe
des troupes coloniales.
LE DATTIER
Le dattier dont la culture intensive est faite dans le nord de l'Afrique en
Algérie, en Tunisie et en Égypte, a fait l'objet de bien des recherches. Il reste
cependant encore beaucoup à faire ; parmi les très nombreuses variétés cultivées
par les indigènes soit en Algérie, soit en Egypte, il en est un certain nombre qui
ont attiré plus spécialement l'attention du planteur, mais il en est malheureuse-
ment plusieurs dont il serait utile de développer la production. Dans un numéro
antérieur de la RevuÉ, on a pu lire la traduction de la conférence, donnée à
Berlin par M. G. Schweinfurth qui s'est consacré à l'étude de cette plante
depuis plusieurs années, principalement dans la Haute-Égypte. Dans une lettre
que nous avons reçue récemment de M. Monfront, de Ramleh, par l'intermé-
diaire de M..Marchandise, nous trouvons des renseignements sur cette
culture qui intéresseront peut-être le lecteur. Le dattier, tout en étant l'arbre le
plus commun de la vallée du Nil, est loin de suffire par son rendement à la
demande locale et au commerce d'exportation.
Dans la propriété que dirige M. Monfront, il y a 3.000 dattiers dont les trois
quarts sont en pleine maturité. Les principales variétés intéressantes au point
de vue de la culture seraient, pour l'Egypte :
u Rachidi ou Samani. — Datte épaisse, grosse, légèrement conique à l'extré-
mité, de couleur jaune d'ambre, tachée de rouge. Le noyau est relativement
petit et la pulpe épaisse. Cette belle variété mûrit tardivement et est principale-
ment cultivée dans les environs de Rosette et dans les districts côtiers. Elle est
très demandée sur le marché et très estimée en Europe.
« Zagboul. — Une des variétés le plus demandées dans le pays. Elle mûrit de
bonne heure, elle est assez grande, longue, sa couleur est d'un rouge ver-
millon, brillant et son noyau relativement petit.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 7/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6378081s/f7.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6378081s/f7.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6378081s/f7.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6378081s
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6378081s
Facebook
Twitter