Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1902 20 novembre 1902
Description : 1902/11/20 (A6,N113,T11). 1902/11/20 (A6,N113,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378081s
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
294 REVUE DES CULTURES COLONIALES
ront les graines. On répartit la semence aussi régulièrement que possible et on
nivelle ensuite à l'aide du râteau. Un premier arrosage est d'abord pratiqué avec
une pomme très fine et on recouvre finalement la planche d'un terreau léger et
très divisé. Cette méthode empêche les graines de rester à nu ; il est évident q ue,
suivant leur grosseur, la couche de terre sera plus ou moins épaisse. Les graines,
très petites, ont à peine besoin de quelques poignées de terreau.
2° Semis en lignes et en rayons. — Ce mode est applicable aux plants qui ont
besoin d'un certain espace pour se développer, tels que betteraves, navets,
carottes qui, d'ailleurs, se sèment aussi à la volée. On trace au cordeau de
petites tranchées de 2 à 3 centimètres de profondeur plus ou moins distantes et
dans lesquelles est répartie la semence. On replace ensuite la terre de ces
tranchées et on arrose.
- 3° Semis en poquefs ou potets. — Ce semis, usité pour les cucurbitacées et cer-
taines plantes, comme l'artichaut, le cardon, consiste dans l'établissement de
trous ou fossettes plus ou moins profonds, remplis aux trois quarts du compost
choisi et dans lesquelles on enfouit la semence. On met généralement plusieurs
graines par poquets et on rejette les plants peu vigoureux.
4° Semis en pépinière. — Tous les modes de semis que nous venons de décrire
sommairement constituent des semis en place. La pépinière est faite pour les
plantes qui doivent être repiquées.
Le semis en pépinière n'est autre chose qu'un semis à la volée où la graine est
répartie d'une façon plus drue sur un petit espace (1/5 ou 1/8 de planche).
La tendance générale des débutants est, d'ailleurs, de gaspiller la semence.
Il ne faut pas oublier que le chevelu des racines, qu'il est essentiel de con-
server dans le repiquage, se développe mieux au sein d'une terre meuble, légère
et bien divisée. C'est donc à un sol de ce genre qu'il faut confier les semis en
pépinière. Des arrosages fréquents sont nécessaires pour éviter que la terre ne
fasse prise autour de la tige des jeunes plants.
D'une façon générale, est-il bon d'ombrer les semis ? Après maintes expé-
riences, nous y avons renoncé, à Maévatanana. D'abord, on sait qu'il faut se
garder de protéger, par les claies, le plant une fois levé, sous peine de le voir
s'étioler. Or, il arrive fréquemment que le personnel indigène oublie d'enlever
les claies protectrices des graines non encore germées, d'où une perte irré-
parable du semis. ,;.¡: -* -
En second lieu, il nous a paru que les plantes ainsi protégées durant leur
période germinative résistaient mal à l'ardeur du soleil. Il est donc pré-
férable d'abandonner les graines à elles-mêmes, sauf à semer dans un terrain
légèrement ombré. Pour les semis délicats, on peut aussi recouvrir la planche
d'un faillis, mélange de terreau et de paille finement hachée.
Repiquage. — Le repiquage, qui a pour but de développer la croissance et la
vigueur des jeunes plants, doit être très souvent pratiqué dans l'horticulture
coloniale. Il faut — sous le climat tropical — repiquer plusieurs espèces qui,
en France, sont semées en place. C'est ainsi qu'on peut repiquer la betterave,
l'oignon, la poirée, le navet même. D'autres légumes - racinés, au contraire, —
donnent par le repiquage des produits médiocres, ligneux ou ramifiés — comme
la carotte. Pour d'autres enfin, le repiquage simple est presque toujours mortel :
artichaut, melon, concombre, etc..
Il est inutile de citer le repiquage en pot qui ne trouve guère sa place dans un
ront les graines. On répartit la semence aussi régulièrement que possible et on
nivelle ensuite à l'aide du râteau. Un premier arrosage est d'abord pratiqué avec
une pomme très fine et on recouvre finalement la planche d'un terreau léger et
très divisé. Cette méthode empêche les graines de rester à nu ; il est évident q ue,
suivant leur grosseur, la couche de terre sera plus ou moins épaisse. Les graines,
très petites, ont à peine besoin de quelques poignées de terreau.
2° Semis en lignes et en rayons. — Ce mode est applicable aux plants qui ont
besoin d'un certain espace pour se développer, tels que betteraves, navets,
carottes qui, d'ailleurs, se sèment aussi à la volée. On trace au cordeau de
petites tranchées de 2 à 3 centimètres de profondeur plus ou moins distantes et
dans lesquelles est répartie la semence. On replace ensuite la terre de ces
tranchées et on arrose.
- 3° Semis en poquefs ou potets. — Ce semis, usité pour les cucurbitacées et cer-
taines plantes, comme l'artichaut, le cardon, consiste dans l'établissement de
trous ou fossettes plus ou moins profonds, remplis aux trois quarts du compost
choisi et dans lesquelles on enfouit la semence. On met généralement plusieurs
graines par poquets et on rejette les plants peu vigoureux.
4° Semis en pépinière. — Tous les modes de semis que nous venons de décrire
sommairement constituent des semis en place. La pépinière est faite pour les
plantes qui doivent être repiquées.
Le semis en pépinière n'est autre chose qu'un semis à la volée où la graine est
répartie d'une façon plus drue sur un petit espace (1/5 ou 1/8 de planche).
La tendance générale des débutants est, d'ailleurs, de gaspiller la semence.
Il ne faut pas oublier que le chevelu des racines, qu'il est essentiel de con-
server dans le repiquage, se développe mieux au sein d'une terre meuble, légère
et bien divisée. C'est donc à un sol de ce genre qu'il faut confier les semis en
pépinière. Des arrosages fréquents sont nécessaires pour éviter que la terre ne
fasse prise autour de la tige des jeunes plants.
D'une façon générale, est-il bon d'ombrer les semis ? Après maintes expé-
riences, nous y avons renoncé, à Maévatanana. D'abord, on sait qu'il faut se
garder de protéger, par les claies, le plant une fois levé, sous peine de le voir
s'étioler. Or, il arrive fréquemment que le personnel indigène oublie d'enlever
les claies protectrices des graines non encore germées, d'où une perte irré-
parable du semis. ,;.¡: -* -
En second lieu, il nous a paru que les plantes ainsi protégées durant leur
période germinative résistaient mal à l'ardeur du soleil. Il est donc pré-
férable d'abandonner les graines à elles-mêmes, sauf à semer dans un terrain
légèrement ombré. Pour les semis délicats, on peut aussi recouvrir la planche
d'un faillis, mélange de terreau et de paille finement hachée.
Repiquage. — Le repiquage, qui a pour but de développer la croissance et la
vigueur des jeunes plants, doit être très souvent pratiqué dans l'horticulture
coloniale. Il faut — sous le climat tropical — repiquer plusieurs espèces qui,
en France, sont semées en place. C'est ainsi qu'on peut repiquer la betterave,
l'oignon, la poirée, le navet même. D'autres légumes - racinés, au contraire, —
donnent par le repiquage des produits médiocres, ligneux ou ramifiés — comme
la carotte. Pour d'autres enfin, le repiquage simple est presque toujours mortel :
artichaut, melon, concombre, etc..
Il est inutile de citer le repiquage en pot qui ne trouve guère sa place dans un
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 6/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6378081s/f6.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6378081s/f6.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6378081s/f6.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6378081s
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6378081s
Facebook
Twitter