Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1902 05 novembre 1902
Description : 1902/11/05 (A6,N112,T11). 1902/11/05 (A6,N112,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378080c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
262 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Le rendement en acides gras solides de saponification est de 29,38 , avec un
point de solidification de 75 degrés.
Le rendement en acides gras de distillation est de 57,24 %, avec un point de
solidification de 57°6.
Le rendement en acides gras solides de distillation est de 23,86 , avec un point
de solidification de 72 degrés.
Elle donne 7,84 de glycérine. -
Cette huile paraît avoir une composition particulière. L'acide sulfurique
l'attaque énergiquement ou plutôt la transforme en un goudron que l'on sépare
à la distillation et représente 30 environ de l'huile. De là, la différence consi-
dérable entre les rendements en acides gras par saponification et par distillation.
D'autre part, les acides gras solides qui ont un degré de solidification très élevé
n'ont pu être rapprochés ni de l'acide stéarique ni de l'acide palmitique par des
cristallisations comparatives. Quels sont ces acides? Le problème ne pourra être
résolu que lorsque nous aurons une plus grande quantité de graines à notre dis-
position, pour en obtenir une plus ample provision d'huile. Quoi qu'il en soit, déjà
on peut prévoir que si, réellement, cette huile, comme l'affirme le R. P. Klaine,
a causé des dérangements intestinaux par son emploi culinaire, et par conséquent
si elle renferme une substance nuisible qui la fait éloigner de l'usage alimen-
taire, il n'est pas possible de lui prévoir non plus un emploi en stéarinerie. Les
rendements en acides gras solides sont trop peu élevés pour le permettre. Il lui
restera l'emploi dans la savonnerie qui ne pourrait lui être contesté.
Quant au tourteau, qui est doué d'une saveur très agréable, il pourrait être
alimentaire, à la condition qu'il ne participe pas des propriétés nocives attribuées
à l'huile crue, et, en tout cas, ce serait un excellent tourteau pour engrais.
Nous publierons, dans le n° du 20 novembre, une suite à cet article qui nous est parvenue trop
tard pour figurer dans le présent numéro.
L'OLIVIER (Suite) (1)
Je reviendrai, du reste, d'une façon toute particulière sur cette question lorsque
je traiterai de la plantation des oliviers; mais avant de discuter les moyens à
employer, pour couvrir nos plaines dénudées de riches cultures arbustives, il me
semble nécessaire de donner un aperçu aussi exact que possible des différents
peuplements d'oliviers greffés ou d'oliviers sauvages qui existent dans la
colonie. -
Peuplements d'oliviers sauvages et d'oliviers greffés en Algérie.
Leur étendue, leur situation.
Malgré tout le soin que j'ai apporté à réunir les données nécessaires pour
établir une carte de l'olivier, ce premier relevé gagnera certainement à être revu
et complété dans ses détails. Quelle que soit, en effet, l'exactitude des notes que
j'ai prises depuis plus de vingt ans dans mes nombreux voyages, dans toutes
mes tournées, il est des cas où je n'ai pu étudier sur place que les grandes
lignes de mon travail. J'ai comparé alors mes observations personnelles avec les
(1) Voir le n° 111 du 20 octobre 1902.
Le rendement en acides gras solides de saponification est de 29,38 , avec un
point de solidification de 75 degrés.
Le rendement en acides gras de distillation est de 57,24 %, avec un point de
solidification de 57°6.
Le rendement en acides gras solides de distillation est de 23,86 , avec un point
de solidification de 72 degrés.
Elle donne 7,84 de glycérine. -
Cette huile paraît avoir une composition particulière. L'acide sulfurique
l'attaque énergiquement ou plutôt la transforme en un goudron que l'on sépare
à la distillation et représente 30 environ de l'huile. De là, la différence consi-
dérable entre les rendements en acides gras par saponification et par distillation.
D'autre part, les acides gras solides qui ont un degré de solidification très élevé
n'ont pu être rapprochés ni de l'acide stéarique ni de l'acide palmitique par des
cristallisations comparatives. Quels sont ces acides? Le problème ne pourra être
résolu que lorsque nous aurons une plus grande quantité de graines à notre dis-
position, pour en obtenir une plus ample provision d'huile. Quoi qu'il en soit, déjà
on peut prévoir que si, réellement, cette huile, comme l'affirme le R. P. Klaine,
a causé des dérangements intestinaux par son emploi culinaire, et par conséquent
si elle renferme une substance nuisible qui la fait éloigner de l'usage alimen-
taire, il n'est pas possible de lui prévoir non plus un emploi en stéarinerie. Les
rendements en acides gras solides sont trop peu élevés pour le permettre. Il lui
restera l'emploi dans la savonnerie qui ne pourrait lui être contesté.
Quant au tourteau, qui est doué d'une saveur très agréable, il pourrait être
alimentaire, à la condition qu'il ne participe pas des propriétés nocives attribuées
à l'huile crue, et, en tout cas, ce serait un excellent tourteau pour engrais.
Nous publierons, dans le n° du 20 novembre, une suite à cet article qui nous est parvenue trop
tard pour figurer dans le présent numéro.
L'OLIVIER (Suite) (1)
Je reviendrai, du reste, d'une façon toute particulière sur cette question lorsque
je traiterai de la plantation des oliviers; mais avant de discuter les moyens à
employer, pour couvrir nos plaines dénudées de riches cultures arbustives, il me
semble nécessaire de donner un aperçu aussi exact que possible des différents
peuplements d'oliviers greffés ou d'oliviers sauvages qui existent dans la
colonie. -
Peuplements d'oliviers sauvages et d'oliviers greffés en Algérie.
Leur étendue, leur situation.
Malgré tout le soin que j'ai apporté à réunir les données nécessaires pour
établir une carte de l'olivier, ce premier relevé gagnera certainement à être revu
et complété dans ses détails. Quelle que soit, en effet, l'exactitude des notes que
j'ai prises depuis plus de vingt ans dans mes nombreux voyages, dans toutes
mes tournées, il est des cas où je n'ai pu étudier sur place que les grandes
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(1) Voir le n° 111 du 20 octobre 1902.
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