Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1902 05 novembre 1902
Description : 1902/11/05 (A6,N112,T11). 1902/11/05 (A6,N112,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378080c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
264 REVUE DES CULTURES COLONIALES
tière oranaise jusqu'au massif montagneux de Ben-Chicao, tous les versants peu
élevés, surtout lorsqu'ils sont exposés au Nord ou à l'Est, sont peuplés d'oliviers
sauvages. La plaine du Chéliff en contient peu elle-même, mais l'on en trouve le
long de tous ses affluents descendant du massif montagneux qui va de Teniet à
Boghar, tel que l'oued Sly, l'oued Fodda, l'oued Rouïna; sur la rive droite du
Chéliff, les vallées de l'oued Arbille, de l'oued Karacache, en présentent aussi
de fort beaux spécimens. Presque toutes les ondulations peu élevées qui vont de
Tenès à Alger, presque tous les ravins qui descendent du Zaccar et qui vont
directement se jeter à la mer, en sont aussi couverts. C'est l'essence qui domi-
nait dans le Sahel d'Alger, où quelques arbres ont bien été greffés, mais où
beaucoup d'autres ont été malheureusement arrachés.
J'estime à 80.000 hectares au moins l'ensemble des broussailles sur lesquelles
on peut trouver, dans ces diverses régions, des oliviers soit à l'état de forêts ou
plutôt de bouquets de beaux arbres, de grande taille, greffés ou à greffer, soit
surtout à l'état de sauvageons presque épineux et mélangés à d'autres essences.
De l'autre côté de la Mitidja et plus au Sud, sur les versants des massifs de
Ben-Chicao, l'on trouve, avant d'arriver aux principales olivettes greffées de la
Kabylie, un autre peuplement considérable; il occupe toutes les dépressions du
bassin supérieur de la vallée des Issers, dont les hauteurs sont couvertes de
différentes espèces forestières, puis se trouvent limitées à l'Est par les Issers, au
Nord par la mer, à l'Ouest par la Mitidja et le massif montagneux qui s'étend de
Blida à Ben-Chicao.
C'est encore là un ensemble de 40 à 50.000 hectares d'oliviers sauvages et de
250 à 300.000 pieds d'oliviers greffés, la plupart situés dans les vallées des
Issers et de ses affluents.
Puis viennent les riches peuplements de la Grande et de la Petite Kabylie. Ils
sont, dans le département d'Alger, limités à l'Ouest et au Sud par la rivière des
Issers et par l'oued Djemàa depuis son confluent avec les Issers jusqu'à sa
source près de Bouïra; depuis Bouïra jusqu'à Beni-Mançour, par l'oued Sahel.
A partir de Beni-Mançour, l'on passe dans le département de Constantine : la ligne
s'infléchit alors au Nord, suit, par une altitude de 5 à 600 mètres, les hauteurs
des Beni-Abbès et se dirige vers l'Est en passant au Nord du Guergour pour
aller finir vers Mila et Collo.
Dans le vaste hémicycle formé dans le département d'Alger par les mon-
tagnes de l'Atlas entre Dellys, Palestro, Bordj-Bouïra, Beni-Mançour, Azazga et
Azeffoun, l'on compte de 1.300 à 1.400.000 oliviers greffés. Toutes les vallées, à
l'exception de la plaine du Haut-Sebaou, de Temda, de Fréha, tous les coteaux sont
couverts d'oliviers et de figuiers. Les oliviers s'élèvent jusqu'à 800 ou 900 mètres
d'altitude sur les versants Nord, exposés à la brise de mer ; ils s'arrêtent à 600 ou
700 mètres sur les versants Sud du Djurdjura. Seules, une partie des collines du
littoral sont couvertes de broussailles d'essences diverses.
Les plus beaux peuplements d'oliviers greffés du département de Constantine
s'étendent sur les deux versants du bassin de l'oued Sahel; puis viennent ceux
de Djidjelli et de Collo.
Si l'on s'en rapporte au chiffre de 4.000.000 d'arbres greffés donné par la sta-
tistique de 1889 pour l'ensemble du département de Constantine, il faudrait
estimer à 3.600.000, au moins, le nombre des oliviers contenus dans ces trois
régions et répartir le reste entre toutes les autres olivettes du département.
Les plants sauvages que l'on rencontre partout en Kabylie, à côté des oliviers
tière oranaise jusqu'au massif montagneux de Ben-Chicao, tous les versants peu
élevés, surtout lorsqu'ils sont exposés au Nord ou à l'Est, sont peuplés d'oliviers
sauvages. La plaine du Chéliff en contient peu elle-même, mais l'on en trouve le
long de tous ses affluents descendant du massif montagneux qui va de Teniet à
Boghar, tel que l'oued Sly, l'oued Fodda, l'oued Rouïna; sur la rive droite du
Chéliff, les vallées de l'oued Arbille, de l'oued Karacache, en présentent aussi
de fort beaux spécimens. Presque toutes les ondulations peu élevées qui vont de
Tenès à Alger, presque tous les ravins qui descendent du Zaccar et qui vont
directement se jeter à la mer, en sont aussi couverts. C'est l'essence qui domi-
nait dans le Sahel d'Alger, où quelques arbres ont bien été greffés, mais où
beaucoup d'autres ont été malheureusement arrachés.
J'estime à 80.000 hectares au moins l'ensemble des broussailles sur lesquelles
on peut trouver, dans ces diverses régions, des oliviers soit à l'état de forêts ou
plutôt de bouquets de beaux arbres, de grande taille, greffés ou à greffer, soit
surtout à l'état de sauvageons presque épineux et mélangés à d'autres essences.
De l'autre côté de la Mitidja et plus au Sud, sur les versants des massifs de
Ben-Chicao, l'on trouve, avant d'arriver aux principales olivettes greffées de la
Kabylie, un autre peuplement considérable; il occupe toutes les dépressions du
bassin supérieur de la vallée des Issers, dont les hauteurs sont couvertes de
différentes espèces forestières, puis se trouvent limitées à l'Est par les Issers, au
Nord par la mer, à l'Ouest par la Mitidja et le massif montagneux qui s'étend de
Blida à Ben-Chicao.
C'est encore là un ensemble de 40 à 50.000 hectares d'oliviers sauvages et de
250 à 300.000 pieds d'oliviers greffés, la plupart situés dans les vallées des
Issers et de ses affluents.
Puis viennent les riches peuplements de la Grande et de la Petite Kabylie. Ils
sont, dans le département d'Alger, limités à l'Ouest et au Sud par la rivière des
Issers et par l'oued Djemàa depuis son confluent avec les Issers jusqu'à sa
source près de Bouïra; depuis Bouïra jusqu'à Beni-Mançour, par l'oued Sahel.
A partir de Beni-Mançour, l'on passe dans le département de Constantine : la ligne
s'infléchit alors au Nord, suit, par une altitude de 5 à 600 mètres, les hauteurs
des Beni-Abbès et se dirige vers l'Est en passant au Nord du Guergour pour
aller finir vers Mila et Collo.
Dans le vaste hémicycle formé dans le département d'Alger par les mon-
tagnes de l'Atlas entre Dellys, Palestro, Bordj-Bouïra, Beni-Mançour, Azazga et
Azeffoun, l'on compte de 1.300 à 1.400.000 oliviers greffés. Toutes les vallées, à
l'exception de la plaine du Haut-Sebaou, de Temda, de Fréha, tous les coteaux sont
couverts d'oliviers et de figuiers. Les oliviers s'élèvent jusqu'à 800 ou 900 mètres
d'altitude sur les versants Nord, exposés à la brise de mer ; ils s'arrêtent à 600 ou
700 mètres sur les versants Sud du Djurdjura. Seules, une partie des collines du
littoral sont couvertes de broussailles d'essences diverses.
Les plus beaux peuplements d'oliviers greffés du département de Constantine
s'étendent sur les deux versants du bassin de l'oued Sahel; puis viennent ceux
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tistique de 1889 pour l'ensemble du département de Constantine, il faudrait
estimer à 3.600.000, au moins, le nombre des oliviers contenus dans ces trois
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Les plants sauvages que l'on rencontre partout en Kabylie, à côté des oliviers
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