Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1902 20 novembre 1902
Description : 1902/11/20 (A6,N113,T11). 1902/11/20 (A6,N113,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378081s
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
296 REVUE DES CULTURES COLONIALES
« Amri. — Cette variété fournit la majeure partie des dattes exportées. Elle
existe principalement dans la province de Charkieh, et c'est à Zagazig que se
trouve son principal marché. Cette datte est excellente, grosse, longue et rouge.
« Seivi. — Datte courte mais épaisse, de couleur jaune, à pulpe bien fournie.
« Hayani ou Birkawi. — Datte longue, rouge, presque noire à maturité. Elle
est très précoce et se mange fraîche, elle est cultivée principalement dans la
province de Galionbieh.
« Amhat. — Variété relativement petite, jaunâtre et un peu précoce ; la peau
s'enlève facilement et la pulpe est très sucrée.
« RamU. — Datte longue, rouge, devenant totalement noire à maturité ; elle se
mange fraîche et est cultivée sur une grande échelle dans les régions avoisinant
la mer, les meilleures qualités se rencontrent dans les environs d'Alexandrie.
« Bint-Aesha. — Variété à grand fruit, presque globuleux, à pulpejépaissè, de
couleur rouge devenant noir à maturité complète.
« Ibrimi. — Cette datte est cultivée surtout en Nubie, elle est en général rouge
à l'extrémité et marron à la base, elle se mange ordinairement à l'état sec.
« Sultani. — Cultivée surtout dans les oasis, cette date est courte, rougeâtre à
l'extrémité et jaune brillante à la base. Elle est assez tardive et se mange à l'état
sec. »
C'est cette variété qui fournit les dattes de conservas vendues en Europe en
boîtes.
M. Monfront estime que les meilleurs terrains pour la culture du dattier, qui
peut se faire dans terrains pauvres pourvus d'eau, sont des terres sablonneuses
contenant peu d'argile et pas d'humus. Les terrains riches et lourds conviennent
moins. « Sur des terrains riches et bien arrosés, dit M. Montfront, les arbres
viennent très bien, mais le fruit est meilleur et plus précoce sur des arbres se
développant moins rapidement et dans un terrain plus pauvre. Le dattier
s'accommode parfaitement de terrains alcalins ne permettant aucune autre cul-
ture. »
Nous ne croyons pas devoir nous étendre sur les divers moyens de reproduc-
tion de cette - plante; ils ont été indiqués dans le travail de M. Schweinfurth.
C'est par les surgeons que l'on obtient les meilleurs résultats et c'est par ce
mode opératoire que l'on est sûr de propager les bonnes variétés.
« Les surgeons, dit M. Monfront, destinés à la reproduction sont enlevés de
l'arbre lorsqu'ils ont formé leurs racines et sont suffisamment enracinés, grands
et vigoureux. Dans les conditions favorables, on peut généralement les enlever à
l'âge de trois ou quatre ans. En préparant les dattiers destinés à être replantés,
quelques-unes des feuilles extérieures doivent être coupées et celles qui restent
sont attachées ensemble et enveloppées dans une natte. Cette opération est néces-
saire pour empêcher le cœur d'être desséché par la chaleur. La natte est relâ-
chée au fur et à mesure de la croissance des feuilles et l'on continue à la séparer
jusqu'à ce que la plante soit suffisamment résistante pour pouvoir se passer de
protection, c'est-à-dire environ huit mois après la transplantation. Bien que les
surgeons puissent être enlevés à n'importe quel moment, si cette opération est
faite avec soin, il est préférable de le faire au commencement de février.
« On plantera les surgeons à une distance de 4 mètres environ. Nous employons,
à Ramleh, de la « colombine » comme engrais. On arrose les plants au moins
une fois par semaine pendant les trois premiers mois, une fois tous les quinze
jours dans les trois mois suivants. Il faut avoir soin d'éviter une irrigation exces
« Amri. — Cette variété fournit la majeure partie des dattes exportées. Elle
existe principalement dans la province de Charkieh, et c'est à Zagazig que se
trouve son principal marché. Cette datte est excellente, grosse, longue et rouge.
« Seivi. — Datte courte mais épaisse, de couleur jaune, à pulpe bien fournie.
« Hayani ou Birkawi. — Datte longue, rouge, presque noire à maturité. Elle
est très précoce et se mange fraîche, elle est cultivée principalement dans la
province de Galionbieh.
« Amhat. — Variété relativement petite, jaunâtre et un peu précoce ; la peau
s'enlève facilement et la pulpe est très sucrée.
« RamU. — Datte longue, rouge, devenant totalement noire à maturité ; elle se
mange fraîche et est cultivée sur une grande échelle dans les régions avoisinant
la mer, les meilleures qualités se rencontrent dans les environs d'Alexandrie.
« Bint-Aesha. — Variété à grand fruit, presque globuleux, à pulpejépaissè, de
couleur rouge devenant noir à maturité complète.
« Ibrimi. — Cette datte est cultivée surtout en Nubie, elle est en général rouge
à l'extrémité et marron à la base, elle se mange ordinairement à l'état sec.
« Sultani. — Cultivée surtout dans les oasis, cette date est courte, rougeâtre à
l'extrémité et jaune brillante à la base. Elle est assez tardive et se mange à l'état
sec. »
C'est cette variété qui fournit les dattes de conservas vendues en Europe en
boîtes.
M. Monfront estime que les meilleurs terrains pour la culture du dattier, qui
peut se faire dans terrains pauvres pourvus d'eau, sont des terres sablonneuses
contenant peu d'argile et pas d'humus. Les terrains riches et lourds conviennent
moins. « Sur des terrains riches et bien arrosés, dit M. Montfront, les arbres
viennent très bien, mais le fruit est meilleur et plus précoce sur des arbres se
développant moins rapidement et dans un terrain plus pauvre. Le dattier
s'accommode parfaitement de terrains alcalins ne permettant aucune autre cul-
ture. »
Nous ne croyons pas devoir nous étendre sur les divers moyens de reproduc-
tion de cette - plante; ils ont été indiqués dans le travail de M. Schweinfurth.
C'est par les surgeons que l'on obtient les meilleurs résultats et c'est par ce
mode opératoire que l'on est sûr de propager les bonnes variétés.
« Les surgeons, dit M. Monfront, destinés à la reproduction sont enlevés de
l'arbre lorsqu'ils ont formé leurs racines et sont suffisamment enracinés, grands
et vigoureux. Dans les conditions favorables, on peut généralement les enlever à
l'âge de trois ou quatre ans. En préparant les dattiers destinés à être replantés,
quelques-unes des feuilles extérieures doivent être coupées et celles qui restent
sont attachées ensemble et enveloppées dans une natte. Cette opération est néces-
saire pour empêcher le cœur d'être desséché par la chaleur. La natte est relâ-
chée au fur et à mesure de la croissance des feuilles et l'on continue à la séparer
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surgeons puissent être enlevés à n'importe quel moment, si cette opération est
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« On plantera les surgeons à une distance de 4 mètres environ. Nous employons,
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