Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1902 05 novembre 1902
Description : 1902/11/05 (A6,N112,T11). 1902/11/05 (A6,N112,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378080c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VA HIÉTÉS 277
LA CULTURE DU BANANIER AU TOGOLAND
-
Un correspondant de Hambourg nous écrit : x Le Comité du Colonial Office a
résolu d'envoyer le Dr Leuscher, qui possède une grande expérience de la cul-
ture du bananier, au Togoland et au Cameroun.
« Ces deux contrées réunissent toutes les conditions désirables pour la culture
du bananier, dont les fruits entrent pour une part importante dans l'alimenta-
tion des indigènes. La Compagnie des plantations de cacao entreprend à l'heure
actuelle d'immenses plantations de bananiers, p.our nourrir ses ouvriers.
« Il s'agirait maintenant de savoir si les récoltes de ces plantations seront assez
abondantes pour permettre en outre de créer un comptoir destiné à la vente de
bananes desséchées, et si les prix et conditions de transport laisseront quelque
bénéfice à cette entreprise.
« Pour résoudre cette question, le Dr Leuscher de la Jamaïque, qui fut pendant
plusieurs années à.la têle d'une entreprise du même genre dans cette île, a pro-
mis d'entreprendre une expédition de six mois au Togoland et au Caméroun. Il
a évalué avec soin les frais de production, etc., en prenant pour base la prépa-
ration de 400 régimes par jour; son expérience lui permet de faire cette éva-
luation.
« Quant à la vente des fruits, des maisons de commerce nombreuses et considé-
rables ont manifesté l'intention de prendre dé grandes quantités de bananes
séchées et de farine de bananes. On annonçait aussi dernièrement que les
bananes séchées seront bientôt employées, en Angleterre, à la fabrication de
biscuits. »
(West Africa, 11 janvier 1902, p. 42.)
MALADIES DU COCOTIER (1)
Des diverses maladies du cocotier, la plus répandue et la plus grave est due à
un insecte qui semble se rattacher à la famille du Lecanium.
On la reconnaît à première vue a l'aspect jaune de la plantation. Examinées de
près, les feuilles présentent à leur face inférieure une multitude de petites plaqués
circulaires de 1 à 2 millimètres de diamèlre qui ne sont autre chose que les
restes des insectes morts, enveloppant des œufs ou d'autres insectes nouvelle-
ment nés. Des échantillons de feuilles atteintes sont tenues à la disposition de
quiconque en fera la demande au service de Culture. J
Cette maladie a pour effet de diminuer la production des arbres atteints, puis -
de les tuer si on ne les préserve à temps par un traitement énergique.
La violence d'attaque va en progression descendante des vieilles feuilles aux
jeunes; les feuilles du cœur ne portent généralement aucun de ces parasiles:
dangereux.
En raison de la grande dimension du cocotier, il est impossible d'appliquer le
traitement ordinaire en.ces sortes de cas : la pulvérisation insecticide, Un seul
moyen semble elïkace et pratique., c'est la suppression et l'incinération imméoto:
diate des parties atteintes, feuilles et fructification. Cette opération, renouvelée:
(1) Extrait du Jourjnal officiel dy,.Dahomey; '■ ■ „
LA CULTURE DU BANANIER AU TOGOLAND
-
Un correspondant de Hambourg nous écrit : x Le Comité du Colonial Office a
résolu d'envoyer le Dr Leuscher, qui possède une grande expérience de la cul-
ture du bananier, au Togoland et au Cameroun.
« Ces deux contrées réunissent toutes les conditions désirables pour la culture
du bananier, dont les fruits entrent pour une part importante dans l'alimenta-
tion des indigènes. La Compagnie des plantations de cacao entreprend à l'heure
actuelle d'immenses plantations de bananiers, p.our nourrir ses ouvriers.
« Il s'agirait maintenant de savoir si les récoltes de ces plantations seront assez
abondantes pour permettre en outre de créer un comptoir destiné à la vente de
bananes desséchées, et si les prix et conditions de transport laisseront quelque
bénéfice à cette entreprise.
« Pour résoudre cette question, le Dr Leuscher de la Jamaïque, qui fut pendant
plusieurs années à.la têle d'une entreprise du même genre dans cette île, a pro-
mis d'entreprendre une expédition de six mois au Togoland et au Caméroun. Il
a évalué avec soin les frais de production, etc., en prenant pour base la prépa-
ration de 400 régimes par jour; son expérience lui permet de faire cette éva-
luation.
« Quant à la vente des fruits, des maisons de commerce nombreuses et considé-
rables ont manifesté l'intention de prendre dé grandes quantités de bananes
séchées et de farine de bananes. On annonçait aussi dernièrement que les
bananes séchées seront bientôt employées, en Angleterre, à la fabrication de
biscuits. »
(West Africa, 11 janvier 1902, p. 42.)
MALADIES DU COCOTIER (1)
Des diverses maladies du cocotier, la plus répandue et la plus grave est due à
un insecte qui semble se rattacher à la famille du Lecanium.
On la reconnaît à première vue a l'aspect jaune de la plantation. Examinées de
près, les feuilles présentent à leur face inférieure une multitude de petites plaqués
circulaires de 1 à 2 millimètres de diamèlre qui ne sont autre chose que les
restes des insectes morts, enveloppant des œufs ou d'autres insectes nouvelle-
ment nés. Des échantillons de feuilles atteintes sont tenues à la disposition de
quiconque en fera la demande au service de Culture. J
Cette maladie a pour effet de diminuer la production des arbres atteints, puis -
de les tuer si on ne les préserve à temps par un traitement énergique.
La violence d'attaque va en progression descendante des vieilles feuilles aux
jeunes; les feuilles du cœur ne portent généralement aucun de ces parasiles:
dangereux.
En raison de la grande dimension du cocotier, il est impossible d'appliquer le
traitement ordinaire en.ces sortes de cas : la pulvérisation insecticide, Un seul
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