Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1902 20 octobre 1902
Description : 1902/10/20 (A6,N111,T11). 1902/10/20 (A6,N111,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378079q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 245
Koorders et Valeton disent de cet arbre dans le n° 3 de leurs a Bydragen tot
de Kennis der Boomsoorten van Java », page 22 et suiv. :
Cet arbre se présente seulement dans la partie est de Java, où dans quelques
régions il est très commun, par exemple près du village de Mimbahan (qui tire
son nom de l'arbre), à la limite des districts de Kapongan et de Sitobondo, dans
la résidence de Besocki de 0 à 50 mètres d'altitude. On ne le rencontre pas
au delà de 300 mètres et il paraît manquer tout à fait dans la moitié méridionale
de la résidence de Besocki.
Il se rencontre exclusivement dans des terres périodiquement très arides, dans
des bois peu touffus perdant leur feuillage et dans des terrains rocheux presque
dénudés. L'arbre lui-même ne perd pas son feuillage, même dans des terrains où
tous les autres arbres se dépouillent et il est pour cette raison très facilement
reconnaissable. On le reconnaît aussi à ses feuilles simplement pennées et à ses
folioles falciformes, à dents aiguës, que l'on ne rencontre chez aucun autre arbre
de Java.
A l'exception du bois, la gomme que l'on rencontre en général en assez gros
morceaux, particulièrement sur les arbres ombragés, est le produit principal.
Près de Sitobondo, [cette gomme est d'un usage courant comme gomme pour
papier à lettres et peut servir.pour cet :usage aussi bien que la gomme arabique
et mieux que bien des gommes (schakellijm) du commerce.
L'exploitation pour cet usage est très possible à Java; mais ce produit est
moins approprié pour une exportation vers l'Europe, d'après un rapport de la
firme E. Merck et Co, de Darmstadt. Cette firme concluait d'une recherche qui avait
été faite sur trois échantillons récoltés par nous en 1894 : « Les trois échantillons
montrent en général les mêmes propriétés que celles qui caractérisent la gomme
arabique, mais viennent, au point de vue de la force adhésive, au second rang. »
M. le D1' van Romburgh analysa quelques échantillons de la même gomme en
janvier 1894 et dit entre autres : « Elle est totalement soluble dans l'eau et dévie
à gauche comme la gomme arabique. Elle est de première valeur pour le collage,
beaucoup meilleure que la gomme que l'on achète à Java. Malheureusement la
couleur empêche un peu son introduction dans le commerce.
Par l'intermédiaire de M. le Dr Zehntner, j'ai reçu de MM. A.-J .- W. van Hoorn
etJ.-F. Marker un certain nombre d'échantillons de cette gomme. Ils se pré-
sentaient sous forme de morceaux assez grands, translucides et légèrement
brunâtres auxquels se trouvaient encore attachés des morceaux d'écorce. Cette
gomme a, comme la gomme arabique, une cassure concoïdale, mais elle est plus
résistante et ne se laisse pas aussi facilement réduire en poudre.
La gomme se dissout complètement dans l'eau en formant une solution claire,
épaisse, collante, qui, après avoir été additionnée d'alcool, ne montre qu'une
légère opalescence, mais après addition d'une goutte d'acide acétique, elle se
précipite en flocons.
La gomme ainsi précipitée et lavée se dissout dans l'eau et a montré un pou-
voir de déviation à gauche de 75°,7. Par l'oxydation à l'aide de l'acide nitrique,
elle ne donna qu'une faible réaction d'acide mucique, ne contenant que très peu
de galactane et, par la distillation avec de l'acide sulfurique, elle paraissait
composée principalement d'arabine.
Par l'incinération on obtint un résidu de 4,1 de cendres constituées princi-
palement de carbonates de chaux et de magnésie.
Au point de vue chimique comme au point de vue physique, il n'y a pas de
Koorders et Valeton disent de cet arbre dans le n° 3 de leurs a Bydragen tot
de Kennis der Boomsoorten van Java », page 22 et suiv. :
Cet arbre se présente seulement dans la partie est de Java, où dans quelques
régions il est très commun, par exemple près du village de Mimbahan (qui tire
son nom de l'arbre), à la limite des districts de Kapongan et de Sitobondo, dans
la résidence de Besocki de 0 à 50 mètres d'altitude. On ne le rencontre pas
au delà de 300 mètres et il paraît manquer tout à fait dans la moitié méridionale
de la résidence de Besocki.
Il se rencontre exclusivement dans des terres périodiquement très arides, dans
des bois peu touffus perdant leur feuillage et dans des terrains rocheux presque
dénudés. L'arbre lui-même ne perd pas son feuillage, même dans des terrains où
tous les autres arbres se dépouillent et il est pour cette raison très facilement
reconnaissable. On le reconnaît aussi à ses feuilles simplement pennées et à ses
folioles falciformes, à dents aiguës, que l'on ne rencontre chez aucun autre arbre
de Java.
A l'exception du bois, la gomme que l'on rencontre en général en assez gros
morceaux, particulièrement sur les arbres ombragés, est le produit principal.
Près de Sitobondo, [cette gomme est d'un usage courant comme gomme pour
papier à lettres et peut servir.pour cet :usage aussi bien que la gomme arabique
et mieux que bien des gommes (schakellijm) du commerce.
L'exploitation pour cet usage est très possible à Java; mais ce produit est
moins approprié pour une exportation vers l'Europe, d'après un rapport de la
firme E. Merck et Co, de Darmstadt. Cette firme concluait d'une recherche qui avait
été faite sur trois échantillons récoltés par nous en 1894 : « Les trois échantillons
montrent en général les mêmes propriétés que celles qui caractérisent la gomme
arabique, mais viennent, au point de vue de la force adhésive, au second rang. »
M. le D1' van Romburgh analysa quelques échantillons de la même gomme en
janvier 1894 et dit entre autres : « Elle est totalement soluble dans l'eau et dévie
à gauche comme la gomme arabique. Elle est de première valeur pour le collage,
beaucoup meilleure que la gomme que l'on achète à Java. Malheureusement la
couleur empêche un peu son introduction dans le commerce.
Par l'intermédiaire de M. le Dr Zehntner, j'ai reçu de MM. A.-J .- W. van Hoorn
etJ.-F. Marker un certain nombre d'échantillons de cette gomme. Ils se pré-
sentaient sous forme de morceaux assez grands, translucides et légèrement
brunâtres auxquels se trouvaient encore attachés des morceaux d'écorce. Cette
gomme a, comme la gomme arabique, une cassure concoïdale, mais elle est plus
résistante et ne se laisse pas aussi facilement réduire en poudre.
La gomme se dissout complètement dans l'eau en formant une solution claire,
épaisse, collante, qui, après avoir été additionnée d'alcool, ne montre qu'une
légère opalescence, mais après addition d'une goutte d'acide acétique, elle se
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voir de déviation à gauche de 75°,7. Par l'oxydation à l'aide de l'acide nitrique,
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palement de carbonates de chaux et de magnésie.
Au point de vue chimique comme au point de vue physique, il n'y a pas de
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