Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1902 05 novembre 1902
Description : 1902/11/05 (A6,N112,T11). 1902/11/05 (A6,N112,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378080c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'OLIVIER 267
rendement net, déduction faite des frais culturaux, de la taille, du ramassage et
du loyer du terrain recouvert par la frondaison de l'arbre.
Je dois faire remarquer qu'il s'agit là d'oliviers isolés, d'Aferadis comme les
appellent les Kabyles, qui donnent toujours, à volume égal, un produit plus
élevé que les oliviers plantés en olivette serrée.
Quant à la différence qui existe entre les moyennes annuelles données pour le
rendement de ces arbres, au delà de vingt ans, elle tient surtout au terrain; car,
à partir de cet âge, l'olivier qui a été greffé sur ses branches majtresses, a atteint
à nouveau tout le développement qu'il est susceptible d'avoir sur le terrain où il
est planté.
Lorsqu'il s'agit d'arbres tout venus, ayant au moins 20 centimètres de dia-
mètre à 1 mètre au-dessus du sol, mais vivant au milieu de broussailles, dont la
taille est du reste presque toujours proportionnelle à celle des oliviers sauvages
qui y sont mélangés, il faut établir le prix de leur mise en valeur [de la façon
suivante : en employant la main-d'œuvre kabyle très suffisante pour cet objet,
surtout si elle est bien guidée.
Pour les deux premières années, nettoyage et greffage du sujet, 1 fr. 50 à
3 francs en sus du bois vendu; 0 fr. 25 à 0 fr. 50 par arbre et par an, pendant
les trois années suivantes et les quelques fruits que l'on commence à ramasser
dès la troisième ou la quatrième année.
A partir de cette époque, l'arbre entre dans sa période de production. Si donc
on avait une moyenne de 70 sujets à l'hectare, le prix de revient serait au
moment de la production :
Dépenses faites pendant les deux premières années : 70 X 1 fr- 50 à 3 fr. =
105 à 210 francs; et pour les trois années suivantes : 70 x0 fr. 25 à 0 fr. 50 =
52 fr. 50 à 105 francs. Ensemble, pour les cinq premières années : 153 à 315 fr.
Il faut ajouter à cette somme l'intérêt de l'argent engagé, à moins que le tra-
vail n'ait été fait par le propriétaire à temps perdu, et le prix d'achat du terrain
que j'estime à 50 francs en moyenne.
Ce prix d'achat pourra varier de 10 à 100 francs, car la plupart des pentes
couvertes d'oliviers sauvages sont absolument improductives à l'heure actuelle.
Il y a du reste lieu de remarquer que l'opération sera d'autant meilleure que le
prix du terrain aura été plus élevé puisque sa valeur sera proportionnelle à sa
fertilité. Le produit de ce même hectare mis en culture atteindra de 0 fr. 75 à
1 franc par arbre de 5 à 10 ans; de 1 à 2 francs, de 10 à 15 ans; de 2 à 4 francs,
de 15 à 20 ans; de 3 à 6 francs, à partir de cette époque et par hectare, en dédui-
sant la moitié du produit brut pour avoir le net pendant les vingt premières
années :
A partir de vingt ans, l'arbre est en pleine production, la mise en état du sol
doit être complètement terminée; les dépenses annuelles n'atteignent plus que
40 environ du revenu brut et le produit de l'olivette devient : 70x3 à 6 francs,
diminué de 40 , soit comme produit net 126 à 252 francs.
rendement net, déduction faite des frais culturaux, de la taille, du ramassage et
du loyer du terrain recouvert par la frondaison de l'arbre.
Je dois faire remarquer qu'il s'agit là d'oliviers isolés, d'Aferadis comme les
appellent les Kabyles, qui donnent toujours, à volume égal, un produit plus
élevé que les oliviers plantés en olivette serrée.
Quant à la différence qui existe entre les moyennes annuelles données pour le
rendement de ces arbres, au delà de vingt ans, elle tient surtout au terrain; car,
à partir de cet âge, l'olivier qui a été greffé sur ses branches majtresses, a atteint
à nouveau tout le développement qu'il est susceptible d'avoir sur le terrain où il
est planté.
Lorsqu'il s'agit d'arbres tout venus, ayant au moins 20 centimètres de dia-
mètre à 1 mètre au-dessus du sol, mais vivant au milieu de broussailles, dont la
taille est du reste presque toujours proportionnelle à celle des oliviers sauvages
qui y sont mélangés, il faut établir le prix de leur mise en valeur [de la façon
suivante : en employant la main-d'œuvre kabyle très suffisante pour cet objet,
surtout si elle est bien guidée.
Pour les deux premières années, nettoyage et greffage du sujet, 1 fr. 50 à
3 francs en sus du bois vendu; 0 fr. 25 à 0 fr. 50 par arbre et par an, pendant
les trois années suivantes et les quelques fruits que l'on commence à ramasser
dès la troisième ou la quatrième année.
A partir de cette époque, l'arbre entre dans sa période de production. Si donc
on avait une moyenne de 70 sujets à l'hectare, le prix de revient serait au
moment de la production :
Dépenses faites pendant les deux premières années : 70 X 1 fr- 50 à 3 fr. =
105 à 210 francs; et pour les trois années suivantes : 70 x0 fr. 25 à 0 fr. 50 =
52 fr. 50 à 105 francs. Ensemble, pour les cinq premières années : 153 à 315 fr.
Il faut ajouter à cette somme l'intérêt de l'argent engagé, à moins que le tra-
vail n'ait été fait par le propriétaire à temps perdu, et le prix d'achat du terrain
que j'estime à 50 francs en moyenne.
Ce prix d'achat pourra varier de 10 à 100 francs, car la plupart des pentes
couvertes d'oliviers sauvages sont absolument improductives à l'heure actuelle.
Il y a du reste lieu de remarquer que l'opération sera d'autant meilleure que le
prix du terrain aura été plus élevé puisque sa valeur sera proportionnelle à sa
fertilité. Le produit de ce même hectare mis en culture atteindra de 0 fr. 75 à
1 franc par arbre de 5 à 10 ans; de 1 à 2 francs, de 10 à 15 ans; de 2 à 4 francs,
de 15 à 20 ans; de 3 à 6 francs, à partir de cette époque et par hectare, en dédui-
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A partir de vingt ans, l'arbre est en pleine production, la mise en état du sol
doit être complètement terminée; les dépenses annuelles n'atteignent plus que
40 environ du revenu brut et le produit de l'olivette devient : 70x3 à 6 francs,
diminué de 40 , soit comme produit net 126 à 252 francs.
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