Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1902 20 octobre 1902
Description : 1902/10/20 (A6,N111,T11). 1902/10/20 (A6,N111,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378079q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 251
être abandonnée faute de capital ; les paysans se lanceraient sûrement dans la culture de la canne
s'ils avaient l'assurance de l'achat de leur produit. L'île de Formose est tout indiquée pour la culture
de la canne, et le sucre qui y est obtenu l'est encore d'une manière très primitive. Il y a là des
débouchés au sujet desquels on pourra obtenir des renseignements auprès des professeurs
Shimoyana et Takamatfu, de l'Université de Tokio.
— Le Gouvernement de Zanzibar vient de publier son rapport annuel pour 1901. Il a été planté
5.791 pieds de vanille, ce qui porte le chiffre de plantes en culture à 9.247. Les soutiens sont des
boutures de u mbonÓ». Des céara sont plantés à des intervalles de 18 pieds. Quant aux cacaoyers
et aux colatiers, ils n'ont pas fort bien réussi; les cacaoyers ont beaucoup souffert de diverses
maladies et les colatiers ont montré une croissance très irrégulière. Le café a montré, par contre,
une croissance extraordinaire et les arbres du C. liberica, plantés en 1899, ont fourni leur pre-
mière récolte. Le C. arabica, planté en 1900 a donné une légère récolte, malheureusement
l'Hemileia vastatrix a fait son apparition. Des plants de C. stenophylla ont dépassé en hau-
teur le café d'Arabie, mais n'ont pas encore fleuri. Le thé paraît croître fort bien -dans la région et
il a été possible de faire neuf récoltes en 1901. La variété plantée est un hybride d'Assam, venant
de Ceylan. Plusieurs maladies cryptogamiques ont fait leur apparition dans ces cultures. De
nombreux essais ont été faits pour les plantes à caoutchouc, mais les résultats ne sont pas
encore très précis. Parmi les plantes à fibres, la plupart croissent bien, sauf le Bœhmeria
ou China-grass ; il y a naturellement plusieurs plantes à fibres indigènes employées sur place,
entre autres le Triumtetta rhomboidea, qui est très abondant. Les clous de girofle, les noix
de coco donnent de bons résultats. On trouvera encore, dans ce rapport, quelques renseignements
sur des essais faits avec l'ananas, la banane, la mangue, etc., etc.
— Le « Centralblatt fur die Zucker-Industrie » signale un nouvel essai tenté au Turkestan pour
'installation de la culture de la betterave sucrièré et celle des sucreries. On a obtenu des
betteraves renfermant 22 de sucre, alors que, dans la Russie européenne, le rendement n'est que
de 18 ; malheureusement, on a fréquemment publié de tels' renseignements et le résultat des
entreprises a toujours été négatif.
— Le « Moniteur officiel du commerce » publie un rapport de M. P. Claudel sur le mouvement
commercial de Fou-Tchéou, dans lequel il attire l'attention sur la décroissance du commerce du
thé. Les causes de cette diminution sont, outre les impôts exagérés et mal établis, la concurrence
faite par les thés de l'Inde et de Ceylan. (Moniteur officiel du commerce, n° 994, juillet 1902.)
— Une exposition (S8 exposition nationale industrielle) sera ouverte du 1er mars au 3L juillet 1903
à Osaka (Japon); elle comprendra 10 sections, parmi lesquelles nous remarquons l'agriculture,
l'horticulture, les industries chimiques et textiles. L'exposition est gratuite et le comité demande
surtout des échantillons.
— Les exportations de caoutchoucs de Para et de Manaos, pendant l'année 1901, se répartissent
comme suit (Tropical Agriculturist, juillet 1902) :
EUROPE - ÉTATS-UNIS TOTAL -
Para. 14.755 tonnes 15.316 tonnes 30.131 tonnes
Manaos. 7.336 — 8.133 — 15.469 tonnes
Total. 45.600
- Le « Tropical Agriculturist » attire l'attention dans son numéro de juin 1902, sur la mensura-
tion des cabosses de cacaoyers et sur le manque complet de relation entre les caractères exté-
rieurs du fruit et le poids des graines. Plus de 1000 cabosses ont été mesurées, les graines pesées
et il est prouvé que la forme extérieure du fruit et sa grandeur ne peuvent former un critérium de
valeur commerciale et induisent même souvent en erreur.
- Une note parue dans le « Bulletin of the Botanical department Jamaica » (IX, n. 5) repaio-
duit une partie d'un rapport publié par MM. Jenman et Harrison, de la Guyane anglaise, sur
l'usage. des graines de diverses Nympliéacées. On a introduit le Nelumbium speciosum dans
les fossés des plantations à sucre, et les indigènes emploient les graines en les pulvérisant pour en
former une farine. Ils emploient aussi les graines de Nymphoea. Il est probable que le Victoria
regia, qui croît dans les mêmes régions, pourrait être utilisé aussi pour ses graines. Les analyses
faites donnent pour le Nelumbium speciosum les résultats suivants : La graine renferme 60,5
de farine et 39,5 de coque. La farine sèche renferme 17,67 d'albuminoïdes, 34,64 de cel-
lulose digestible, 12,17 d'eau. Les graines de IVyniphsea renferment des mêmes constituant les
proportions : 8,75 albuminoïdes, cellulose 46,12, eau 10,05. Dans la graine de Victoriajil y a
73,66 de farine. Celle-ci renferme : eau 18,03 %, albuminoïdes 3,26 %, cellulose 74,95 La
caractéristique de la farine de Victoria est la forte proportion de cellulose digestible.
être abandonnée faute de capital ; les paysans se lanceraient sûrement dans la culture de la canne
s'ils avaient l'assurance de l'achat de leur produit. L'île de Formose est tout indiquée pour la culture
de la canne, et le sucre qui y est obtenu l'est encore d'une manière très primitive. Il y a là des
débouchés au sujet desquels on pourra obtenir des renseignements auprès des professeurs
Shimoyana et Takamatfu, de l'Université de Tokio.
— Le Gouvernement de Zanzibar vient de publier son rapport annuel pour 1901. Il a été planté
5.791 pieds de vanille, ce qui porte le chiffre de plantes en culture à 9.247. Les soutiens sont des
boutures de u mbonÓ». Des céara sont plantés à des intervalles de 18 pieds. Quant aux cacaoyers
et aux colatiers, ils n'ont pas fort bien réussi; les cacaoyers ont beaucoup souffert de diverses
maladies et les colatiers ont montré une croissance très irrégulière. Le café a montré, par contre,
une croissance extraordinaire et les arbres du C. liberica, plantés en 1899, ont fourni leur pre-
mière récolte. Le C. arabica, planté en 1900 a donné une légère récolte, malheureusement
l'Hemileia vastatrix a fait son apparition. Des plants de C. stenophylla ont dépassé en hau-
teur le café d'Arabie, mais n'ont pas encore fleuri. Le thé paraît croître fort bien -dans la région et
il a été possible de faire neuf récoltes en 1901. La variété plantée est un hybride d'Assam, venant
de Ceylan. Plusieurs maladies cryptogamiques ont fait leur apparition dans ces cultures. De
nombreux essais ont été faits pour les plantes à caoutchouc, mais les résultats ne sont pas
encore très précis. Parmi les plantes à fibres, la plupart croissent bien, sauf le Bœhmeria
ou China-grass ; il y a naturellement plusieurs plantes à fibres indigènes employées sur place,
entre autres le Triumtetta rhomboidea, qui est très abondant. Les clous de girofle, les noix
de coco donnent de bons résultats. On trouvera encore, dans ce rapport, quelques renseignements
sur des essais faits avec l'ananas, la banane, la mangue, etc., etc.
— Le « Centralblatt fur die Zucker-Industrie » signale un nouvel essai tenté au Turkestan pour
'installation de la culture de la betterave sucrièré et celle des sucreries. On a obtenu des
betteraves renfermant 22 de sucre, alors que, dans la Russie européenne, le rendement n'est que
de 18 ; malheureusement, on a fréquemment publié de tels' renseignements et le résultat des
entreprises a toujours été négatif.
— Le « Moniteur officiel du commerce » publie un rapport de M. P. Claudel sur le mouvement
commercial de Fou-Tchéou, dans lequel il attire l'attention sur la décroissance du commerce du
thé. Les causes de cette diminution sont, outre les impôts exagérés et mal établis, la concurrence
faite par les thés de l'Inde et de Ceylan. (Moniteur officiel du commerce, n° 994, juillet 1902.)
— Une exposition (S8 exposition nationale industrielle) sera ouverte du 1er mars au 3L juillet 1903
à Osaka (Japon); elle comprendra 10 sections, parmi lesquelles nous remarquons l'agriculture,
l'horticulture, les industries chimiques et textiles. L'exposition est gratuite et le comité demande
surtout des échantillons.
— Les exportations de caoutchoucs de Para et de Manaos, pendant l'année 1901, se répartissent
comme suit (Tropical Agriculturist, juillet 1902) :
EUROPE - ÉTATS-UNIS TOTAL -
Para. 14.755 tonnes 15.316 tonnes 30.131 tonnes
Manaos. 7.336 — 8.133 — 15.469 tonnes
Total. 45.600
- Le « Tropical Agriculturist » attire l'attention dans son numéro de juin 1902, sur la mensura-
tion des cabosses de cacaoyers et sur le manque complet de relation entre les caractères exté-
rieurs du fruit et le poids des graines. Plus de 1000 cabosses ont été mesurées, les graines pesées
et il est prouvé que la forme extérieure du fruit et sa grandeur ne peuvent former un critérium de
valeur commerciale et induisent même souvent en erreur.
- Une note parue dans le « Bulletin of the Botanical department Jamaica » (IX, n. 5) repaio-
duit une partie d'un rapport publié par MM. Jenman et Harrison, de la Guyane anglaise, sur
l'usage. des graines de diverses Nympliéacées. On a introduit le Nelumbium speciosum dans
les fossés des plantations à sucre, et les indigènes emploient les graines en les pulvérisant pour en
former une farine. Ils emploient aussi les graines de Nymphoea. Il est probable que le Victoria
regia, qui croît dans les mêmes régions, pourrait être utilisé aussi pour ses graines. Les analyses
faites donnent pour le Nelumbium speciosum les résultats suivants : La graine renferme 60,5
de farine et 39,5 de coque. La farine sèche renferme 17,67 d'albuminoïdes, 34,64 de cel-
lulose digestible, 12,17 d'eau. Les graines de IVyniphsea renferment des mêmes constituant les
proportions : 8,75 albuminoïdes, cellulose 46,12, eau 10,05. Dans la graine de Victoriajil y a
73,66 de farine. Celle-ci renferme : eau 18,03 %, albuminoïdes 3,26 %, cellulose 74,95 La
caractéristique de la farine de Victoria est la forte proportion de cellulose digestible.
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