Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1902 05 octobre 1902
Description : 1902/10/05 (A6,N110,T11). 1902/10/05 (A6,N110,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780789
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 219
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Les graines de coton étaient considérées, il n'y a pas bien longtemps encore, comme sans
valeur; elles étaient brûlées, enfouies ou éliminées de toutes sortes de manières. Puis on a reconnu
qu'une tonne de graines pouvait fournir de 35 à 40 livres d'huile et que le résidu pouvait être utilisé.
Actuellement on compte aux États du Sud des États-Unis 500. moulins, représentant un capital de
5.000.000 de livres stérling, produisant annuellement 10.000.000 de livres. Au Texas, les proprié-
taires de moulins payent de 2 à 3 livres la tonne de ces graines. On a inventé à Atlanta (Géorgie)
un procédé qui permet de fabriquer avec les enveloppes des graines du papier de meilleure qualité
que celui obtenu avec de la pulpe de bois. On a fondé une compagnie pour installer des papeteries
dans la Géorgie, Alabama, Mississipi, Louisiane, Floride et Texas. Cette industrie nouvelle aug-
mentera dans une forte proportion la valeur des récoltes cotonnières américaines.
Les Muscadiers sont ou mâles ou femelles : les deux pieds sont nécessaires pour l'obten-
tion de fruits. Les pieds obtenus de semis sont en général mâles, au moins les deux tiers ne
donnent que des fleurs mâles. Il ne faut pour obtenir des fruits que 1 pied mâle sur 30 pieds
femelles. Pour obtenir des pieds femelles, il faut avoir recours à la greffe. Cette question a été
étudiée, au Botanical Department de Jamaica et dans le Jardin botanique de Ceylan; ces derniers
essais ont été moins fructueux que les premiers dans lesquels des pieds obtenus de semis et âgés de
10 mois avaient pu être facilement greffés. Il sera utile de suivre ces expériences. (The agricultural
News, no 5, 1902).
La récolte de la canne à sucre, au Bengale, a été plus considérable en 1901-1902 que
l'année précédente; on y a ensemencée 811.700 acres. La récolte sera environ de 96 d'une récolte
normale; la totalité de la récolte sera de 17.143.100 quintaux de 50 kil. 75; l'année passée elle avait
été de 16.228.400 quintaux.
La consommation du thé augmente dans la plupart des régions des statistiques récentes
donnant la consommation de thé par tête (en livre anglaise = 0 kil. 4536) pour les années 1899
et 1900 : i
1899 1900
Royaume-Uni. 5.98 6.10
Russie. 0.79 Q.83
Allemagne 0.11 0.12,
Hollande 1.39 1.48
France. 0.05 0.06
États-Unis 0.98 1.C9
Nouvelle-Galles du Sud 8.14 8.01
- Victoria.,. 6.94 7.38
Australie du Sud. , , 8.91 8.87
Australie occidentale ,.,.,.,' 9.37 10.07
Queensland, , , 6.80 7.09
Tasmanie. 6.31 6.62
Australie. 7.63 7.81
Nouvelle-Zélande. 6.40 6.78
Canada.. 4 62 4.64
C'est toujours la Chine qui exporte encore la plus forte quantité de thé, mais la proportion
diminue d'année en année, car tandis qu'en 1898 elle exportait encore plus de 105.000.000 de livres
en 1900 son exportation n'a guère dépassé 184.553.000 livres. Au Japon, l'exportation a également
baissé en 1900, par rapport à 1899; par contre, les Indes anglaises, Ceylan et Java voient leur
exportation de thé augmenter d'année en année; c'est à Ceylan que cette exportation prend le plus
d'extension. En 1899, l'exportation dépassait de plus de 7.000.000 de livres celle de 1898; en 1900, la
totalité du thé exporté atteignait 149.265.000 livres, c'est-à-dire-plus de 19.603 livres de plus qu'en
1899. (Indian Gardening and planting, no 25, 1902 )
On a remarqué que le Sorgho donné comme nourriture au bétail avait souvent occasionné
sa mort. On ne connaissait pas la cause de cet empoisonnement; des recherches récentes ont
prouvé que le Sorghum, comme d'autres plantes, la cassave ou Manihot utilissima par
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Les graines de coton étaient considérées, il n'y a pas bien longtemps encore, comme sans
valeur; elles étaient brûlées, enfouies ou éliminées de toutes sortes de manières. Puis on a reconnu
qu'une tonne de graines pouvait fournir de 35 à 40 livres d'huile et que le résidu pouvait être utilisé.
Actuellement on compte aux États du Sud des États-Unis 500. moulins, représentant un capital de
5.000.000 de livres stérling, produisant annuellement 10.000.000 de livres. Au Texas, les proprié-
taires de moulins payent de 2 à 3 livres la tonne de ces graines. On a inventé à Atlanta (Géorgie)
un procédé qui permet de fabriquer avec les enveloppes des graines du papier de meilleure qualité
que celui obtenu avec de la pulpe de bois. On a fondé une compagnie pour installer des papeteries
dans la Géorgie, Alabama, Mississipi, Louisiane, Floride et Texas. Cette industrie nouvelle aug-
mentera dans une forte proportion la valeur des récoltes cotonnières américaines.
Les Muscadiers sont ou mâles ou femelles : les deux pieds sont nécessaires pour l'obten-
tion de fruits. Les pieds obtenus de semis sont en général mâles, au moins les deux tiers ne
donnent que des fleurs mâles. Il ne faut pour obtenir des fruits que 1 pied mâle sur 30 pieds
femelles. Pour obtenir des pieds femelles, il faut avoir recours à la greffe. Cette question a été
étudiée, au Botanical Department de Jamaica et dans le Jardin botanique de Ceylan; ces derniers
essais ont été moins fructueux que les premiers dans lesquels des pieds obtenus de semis et âgés de
10 mois avaient pu être facilement greffés. Il sera utile de suivre ces expériences. (The agricultural
News, no 5, 1902).
La récolte de la canne à sucre, au Bengale, a été plus considérable en 1901-1902 que
l'année précédente; on y a ensemencée 811.700 acres. La récolte sera environ de 96 d'une récolte
normale; la totalité de la récolte sera de 17.143.100 quintaux de 50 kil. 75; l'année passée elle avait
été de 16.228.400 quintaux.
La consommation du thé augmente dans la plupart des régions des statistiques récentes
donnant la consommation de thé par tête (en livre anglaise = 0 kil. 4536) pour les années 1899
et 1900 : i
1899 1900
Royaume-Uni. 5.98 6.10
Russie. 0.79 Q.83
Allemagne 0.11 0.12,
Hollande 1.39 1.48
France. 0.05 0.06
États-Unis 0.98 1.C9
Nouvelle-Galles du Sud 8.14 8.01
- Victoria.,. 6.94 7.38
Australie du Sud. , , 8.91 8.87
Australie occidentale ,.,.,.,' 9.37 10.07
Queensland, , , 6.80 7.09
Tasmanie. 6.31 6.62
Australie. 7.63 7.81
Nouvelle-Zélande. 6.40 6.78
Canada.. 4 62 4.64
C'est toujours la Chine qui exporte encore la plus forte quantité de thé, mais la proportion
diminue d'année en année, car tandis qu'en 1898 elle exportait encore plus de 105.000.000 de livres
en 1900 son exportation n'a guère dépassé 184.553.000 livres. Au Japon, l'exportation a également
baissé en 1900, par rapport à 1899; par contre, les Indes anglaises, Ceylan et Java voient leur
exportation de thé augmenter d'année en année; c'est à Ceylan que cette exportation prend le plus
d'extension. En 1899, l'exportation dépassait de plus de 7.000.000 de livres celle de 1898; en 1900, la
totalité du thé exporté atteignait 149.265.000 livres, c'est-à-dire-plus de 19.603 livres de plus qu'en
1899. (Indian Gardening and planting, no 25, 1902 )
On a remarqué que le Sorgho donné comme nourriture au bétail avait souvent occasionné
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