Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1902 20 septembre 1902
Description : 1902/09/20 (A6,N109,T11). 1902/09/20 (A6,N109,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378077w
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 187
dont on extrait les fibres. Les indigènes cultivent aussi beaucoup de plantes fruitières, des sagoutiers
la canne à sucre, le tabac, etc.
— D'après une note du a Deutsche Kolonialblatt », mai 1902, l'attention serait vivement attirée
sur l'Afrique occidentale àu point de vue de la culture du cotonnier. On estime que dans cette
région le terrain, le climat et la main-d'œuvre se trouvent réunis pour faciliter la culture de cette
plante, dont le produit peut être appelé à concourir avec le coton des Indes dont la qualité a consi-
dérablement diminué. Il s'est formé en Angleterre un sous-comité qui s'est mis en rapport avec le
comité de l'Afrique occidentale des chambres de commerce de Liverpool et de Londres pour étu-
dier le commerce de ce textile.
— D'après une note du « Board of trade Journal D, mai 1902, on peut arriver à fournir, dans les
États du Sud, des États de l'Union de l'Amérique du Nord, du thé de bonne qualité à 7 sh. 1 d. la
livre ; des expériences sont tentées actuellement pour diminuer les frais de préparations des feuilles
et particulièrement celles du thé vert.
- M. le Dr A. PREYER consacre dans « Der Tropenpflanzer », mai 1902, un long article à la
maladie causée en Égypte aux bananiers par des nématodes, qui paraissent appartenir au genre
Tylenchus. Il est à remarquer que, dans cette maladie qui s'étend de jour en jour, les nématodes ne
restent pas confinés dans les racines, mais se rencontrent assez haut dans les tiges. On étudie en
ce moment les moyens de combattre cette maladie, on creuse des fossés pour isoler les plantes
-malades et l'on cherche à fortifier les plants et à tuer les organismes en donnant aux bananiers
une dose assez forte de salpêtre du Chili.
— Les essais de culture de manioc tentés dans l'Afrique orientale allemande ont fourni d'assez
bons résultats; de nombreuses variétés ont été mises en culture, plusieurs indigènes et une origi-
naire de Madagascar. Au point de vue du rendement, une des variétés indigènes a fourni des tuber-
cules que l'on peut estimer à 13.194 kilos de tubercules frais. Au point de vue de la teneur en
amidon, la variété de Madagascar s'est montrée supérieure aux autres, donnant 23 d'amidon,
tandis que parmi les tubercules indigènes le plus fort pourcentage était 15
— D'après le même numéro du « Tropenpflanzer », les Corchorus (jute) et Hibiscus donnent
en Afrique orientale allemande un produit qui peut être mis en parallèle avec certains jutes indiens
valant 11,25 livres sterling la tonne sur lé marché .de Hambourg.
— On attire également, dans le même périodique, l'attention sur l'emploi du palmier « Kar-
naube » ou Corypha cerifera, Copernicia cerifera, du Nord du Brésil, dont on extrait une
cire végétale. Sous le nom de « cire de Karnaube », cette cire est surtout employée en Amérique
du Nord, où elle est utilisée dans la fabrication des cylindres de phonographes et de grammophones,
dans la préparation des bougies stéariques, et dans celles des pommades pour cuirs et chaussures.
Elle se récolte de septembre à mars, avant la période des pluies. La cire se trouve à la surface des
feuilles; celles-ci recueillies sont séchées au soleil; puis on les brosse dans une chambre bien close
et la poussière est secouée dans un récipient d'eau chaude, au-dessus duquel la masse fondue vient
surnager, elle est ensuite recueillie, puis séchée. Il faut de 2.000 à 5.000 feuilles pour obtenir 15 kilos
de cire. Les feuilles dont la cire a été enlevée sont usagées pour le tressage de chapeaux, de nattes
et de fibres textiles. Le bois est très solide et ne se pourrit que difficilement dans l'eau. M. le Prof.
Warburg considère ce palmier, le seul qui fournit de la cire en quantité notable, comme très impor-
tant et voudrait voir sa culturé tentée en Afrique orientale allemande et dans la partie nord de
l'Afrique sud-australe allemande ; l'introduction de cette plante dans d'autres régions de l'Afrique
pourrait également être essayée.
— MM. J. D. KOBUS et B. BOKMA DE BOER consacrent dans les « Mededeelingen von het Proef-
station Oost-Java (Archief voor de Java Suckerindustrie 1902) Il une étude sur la sélection de la
canne à sucre, dans laquelle on pourra trouver de nombreuses statistiques résumant les expé-
riences faites; certains résultats ne sont pas encore très encourageants au sujet de la maladie
« sereh », mais le rendement en sucre parait être augmenté par la sélection.
— Parmi les très intéressantes notes contenues dans le « Report of the operations of the Depar-
tment of Land records and agriculture » de la Présidence de Madras pour 1900-1901, nous notons la
présence de nématodes (Heterodera radicicolar dans certaines plantations sur le théier
et particulièrement dans les racines des jeunes plantes et dans les cultures peu étendues; beaucoup
de plantes sauvages étaient attaquées par- le même organisme que l'on a également rencontré sur le
quinquina, sans que cela paraisse lui causer jusqu'à ce jour grand dommage.
— Les nos du 26 avril et du 3 mai du « Pharmaceutical Journal » attirent l'attention en plusieurs
articles sur les propriétés et la composition chimique du « Cannabis indica», ou chanvre indien'
qui, pour donner tous les effets que la médecine est en droit d'en attendre, doit être employé aussI
frais que possible ou conservé à l'abri de l'air.
dont on extrait les fibres. Les indigènes cultivent aussi beaucoup de plantes fruitières, des sagoutiers
la canne à sucre, le tabac, etc.
— D'après une note du a Deutsche Kolonialblatt », mai 1902, l'attention serait vivement attirée
sur l'Afrique occidentale àu point de vue de la culture du cotonnier. On estime que dans cette
région le terrain, le climat et la main-d'œuvre se trouvent réunis pour faciliter la culture de cette
plante, dont le produit peut être appelé à concourir avec le coton des Indes dont la qualité a consi-
dérablement diminué. Il s'est formé en Angleterre un sous-comité qui s'est mis en rapport avec le
comité de l'Afrique occidentale des chambres de commerce de Liverpool et de Londres pour étu-
dier le commerce de ce textile.
— D'après une note du « Board of trade Journal D, mai 1902, on peut arriver à fournir, dans les
États du Sud, des États de l'Union de l'Amérique du Nord, du thé de bonne qualité à 7 sh. 1 d. la
livre ; des expériences sont tentées actuellement pour diminuer les frais de préparations des feuilles
et particulièrement celles du thé vert.
- M. le Dr A. PREYER consacre dans « Der Tropenpflanzer », mai 1902, un long article à la
maladie causée en Égypte aux bananiers par des nématodes, qui paraissent appartenir au genre
Tylenchus. Il est à remarquer que, dans cette maladie qui s'étend de jour en jour, les nématodes ne
restent pas confinés dans les racines, mais se rencontrent assez haut dans les tiges. On étudie en
ce moment les moyens de combattre cette maladie, on creuse des fossés pour isoler les plantes
-malades et l'on cherche à fortifier les plants et à tuer les organismes en donnant aux bananiers
une dose assez forte de salpêtre du Chili.
— Les essais de culture de manioc tentés dans l'Afrique orientale allemande ont fourni d'assez
bons résultats; de nombreuses variétés ont été mises en culture, plusieurs indigènes et une origi-
naire de Madagascar. Au point de vue du rendement, une des variétés indigènes a fourni des tuber-
cules que l'on peut estimer à 13.194 kilos de tubercules frais. Au point de vue de la teneur en
amidon, la variété de Madagascar s'est montrée supérieure aux autres, donnant 23 d'amidon,
tandis que parmi les tubercules indigènes le plus fort pourcentage était 15
— D'après le même numéro du « Tropenpflanzer », les Corchorus (jute) et Hibiscus donnent
en Afrique orientale allemande un produit qui peut être mis en parallèle avec certains jutes indiens
valant 11,25 livres sterling la tonne sur lé marché .de Hambourg.
— On attire également, dans le même périodique, l'attention sur l'emploi du palmier « Kar-
naube » ou Corypha cerifera, Copernicia cerifera, du Nord du Brésil, dont on extrait une
cire végétale. Sous le nom de « cire de Karnaube », cette cire est surtout employée en Amérique
du Nord, où elle est utilisée dans la fabrication des cylindres de phonographes et de grammophones,
dans la préparation des bougies stéariques, et dans celles des pommades pour cuirs et chaussures.
Elle se récolte de septembre à mars, avant la période des pluies. La cire se trouve à la surface des
feuilles; celles-ci recueillies sont séchées au soleil; puis on les brosse dans une chambre bien close
et la poussière est secouée dans un récipient d'eau chaude, au-dessus duquel la masse fondue vient
surnager, elle est ensuite recueillie, puis séchée. Il faut de 2.000 à 5.000 feuilles pour obtenir 15 kilos
de cire. Les feuilles dont la cire a été enlevée sont usagées pour le tressage de chapeaux, de nattes
et de fibres textiles. Le bois est très solide et ne se pourrit que difficilement dans l'eau. M. le Prof.
Warburg considère ce palmier, le seul qui fournit de la cire en quantité notable, comme très impor-
tant et voudrait voir sa culturé tentée en Afrique orientale allemande et dans la partie nord de
l'Afrique sud-australe allemande ; l'introduction de cette plante dans d'autres régions de l'Afrique
pourrait également être essayée.
— MM. J. D. KOBUS et B. BOKMA DE BOER consacrent dans les « Mededeelingen von het Proef-
station Oost-Java (Archief voor de Java Suckerindustrie 1902) Il une étude sur la sélection de la
canne à sucre, dans laquelle on pourra trouver de nombreuses statistiques résumant les expé-
riences faites; certains résultats ne sont pas encore très encourageants au sujet de la maladie
« sereh », mais le rendement en sucre parait être augmenté par la sélection.
— Parmi les très intéressantes notes contenues dans le « Report of the operations of the Depar-
tment of Land records and agriculture » de la Présidence de Madras pour 1900-1901, nous notons la
présence de nématodes (Heterodera radicicolar dans certaines plantations sur le théier
et particulièrement dans les racines des jeunes plantes et dans les cultures peu étendues; beaucoup
de plantes sauvages étaient attaquées par- le même organisme que l'on a également rencontré sur le
quinquina, sans que cela paraisse lui causer jusqu'à ce jour grand dommage.
— Les nos du 26 avril et du 3 mai du « Pharmaceutical Journal » attirent l'attention en plusieurs
articles sur les propriétés et la composition chimique du « Cannabis indica», ou chanvre indien'
qui, pour donner tous les effets que la médecine est en droit d'en attendre, doit être employé aussI
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